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Jugement du Directeur Spirituel...

 

 

 

 

 

Le Père Alphonso Maria Lopez Sendin, né le 15 mars 1906, a fait profession de foi, âgé de 16 ans dans l’Ordre des Carmes et ordonné prêtre à 22 ans. Il fut prieur dans cinq couvents et supérieur majeur de Castille. C’est en mai 1981 qu’il fut sollicité pour être le directeur spirituel de Luz Amparo. Il accepta et quelque temps après, obéissant à une inspiration céleste,  Luz Amparo le désigna sur une liste de directeurs possibles qu’on lui présentait. Il résidait à Madrid, au couvent des Carmes, et resta son directeur spirituel jusqu’à sa mort le 1er février 2002, soit trois mois avant la fin des messages ! Nous avons choisi ces extraits importants de son jugement qui date du 7 avril 1982.

 

 

Personnalité d’Amparo et nombreux charismes

 

 

Amparo Cuevas est une femme très simple, épouse et mère de sept enfants, elle travaille comme domestique dans des familles à L’Escorial. Sa vie a été un tissu de nombreuses souffrances, non seulement en raison de maladies, mais à cause d’épreuves très douloureuses qu’elle a dû supporter depuis son enfance. Quant à la spiritualité, il n’y a « rien de spécial» à signaler sur elle hormis une dévotion tendre et filiale, toute sa vie durant, à l’égard de la Très Sainte Vierge. Elle ne pratiquait même pas assidument ses devoirs religieux – d’après ce que l’on raconte et ce qu’elle confirme elle-même – jusqu’à ce que le Seigneur et la Très Sainte Vierge ont daigné manifester en elle des charismes très variés : fréquents messages verbaux, stigmatisations, bilocations, multiplication d’aliments, nombreuses conversions dont je suis moi-même témoin, langage dans un idiome inconnu, etc …

Comme il est naturel, tout cela fait l’objet de commentaires dans les médias qui sont défavorables, mensongers et calomnieux. La fausseté pleinement prouvée de telles imputations constitue une puissante déposition en sa faveur et semble démontrer que le Doigt de Dieu est là.

Le message spécial que l’on peut tirer des nombreux messages qu’elle a reçus du Seigneur et de la Très Sainte Vierge est de diffuser, avec une humilité profonde et sincère, un esprit de prières et de sacrifice comme ferment d’un amour divin et humain authentique et opérant, en vue d’une rénovation chrétienne du monde.

 

Arôme de roses et stigmatisations

 

 

J’ai senti fréquemment le mystérieux arôme, et d’innombrables personnes l’ont senti comme moi ; mais je n’avais jamais assisté à aucune de ses nombreuses et si douloureuses stigmatisations. Le 11 mars 1982, elle est venue se confesser, comme elle le fait habituellement tous les quinze jours. Accompagnée de son patron nous commençâmes par vérifier l’orthographe d’un message enregistré sur une cassette magnétophone au cours d’une de ses extases. L’arôme était aussi agréable que pénétrant, et je lui demandais : « Cet arôme dépend-il de ta volonté, peux-tu le produire ou le faire cesser quand et où tu veux ? » Elle me répondit en toute simplicité et avec naturel comme toujours : « Non, Père, je ne peux ni me le mettre ni me l’enlever ».

Au bout de peu de temps je l’entends s’écrier avec une expression d’angoisse et une vive douleur : « Ah, mon Dieu, mon Dieu, Ah, mon Jésus… ! Je la regardai et je la vis, la tête un peu relevée, les yeux mi-clos, les bras ballants. ..Miguel, son patron s’écria : « Ah, Père nous y voilà ! » Je demandais avec inquiétude : « Que lui arrive-t-il ? » Et il me répondit : « Eh, bien c'est l’extase qui commence ».

 

L’extase

 

Elle met les bras en croix, un peu repliés au coude, je vois que le sang jaillit en divers points sur son front ; je vois du sang apparaître sur la face et sur le dos des mains, avec plus d’abondance sur les paumes. J’essayai de les lui nettoyer avec mon mouchoir, mais elle ferma son poignet inconsciemment avec une telle rigidité que je ne pus même pas ouvrir un doigt. Comme au milieu de ses lamentations elle avait demandé de l’eau, j’en demandai aux religieuses qui prirent un verre avec une petite serviette, qu’elle serra également et retint rigidement dans l’autre main. Craignant qu’elle ne tombe de la chaise, nous réussîmes à l’asseoir dans un fauteuil. Les gémissements et les lamentations cessèrent et elle commença à parler d’une manière lente, persuasive et amoureuse.

« Sois très humble, ma fille. Si les hommes ne changent pas et ne cessent d’offenser Dieu, il y aura des manifestations qui terrifieront les habitants de la terre. On entendra de grands bruits dans les airs. Il y aura toute sorte de tremblements de terre, les maisons voleront en l’air. Beaucoup de corps seront projetés en l’air et la peau se détachera du corps. Tous les yeux le verront et même alors beaucoup ne croiront pas, les hommes ont le cœur tellement endurci. Faites pénitence et faites oraison. Approchez-vous de l’Eucharistie. Confessez vos fautes. Priez le Père Eternel. Hâtez-vous d’écouter mes paroles, car le temps se fait proche. Priez pour ceux qui ne prient pas et faites pénitence pour ceux qui ne le font pas … »

La rigidité disparut peu à peu, le claquement des dents cessa, de même que les frissons ; elle ouvrit les yeux avec un regard d’étonnement jusqu’à ce qu’elle revint totalement à elle. Elle se leva du fauteuil et s’assit de nouveau sur la chaise où elle était assise au début. Le sang disparut de son front et de ses mains. Un moment après, malgré sa fatigue, elle entra naturellement dans l’église, au confessionnal, en laissant la sacristie toute embaumée et en répandant le parfum que les gens d’église perçurent comme en d’autres occasions.

Il apparaît que ces extases sont fréquentes chez elle et dans d’autres lieux, qu’elle éprouve intensément les douleurs correspondant à celles de la scène de la Passion qu’elle partage douloureusement avec le Seigneur. On voit d’ordinaire apparaître des plaies sur divers membres du corps : la tête, une épaule, le côté, les mains, les pieds, etc …, selon la scène douloureuse à laquelle elle assiste et qu’elle partage, à l’invitation du Seigneur. A plusieurs reprises, elle a parlé longuement un langage étrange et inconnu. Interrogée à ce sujet, elle a dit seulement que c’est le langage du ciel.

De nombreux témoins déclarent avoir vu des signes spéciaux dans le ciel, et en particulier le 14  novembre dernier

Les apparitions de la Très Sainte Vierge se produisent habituellement sur un frêne de la prairie. Elle lui apparaît d’ordinaire comme la Mère des Douleurs et demande qu’on lui construise à cet endroit une chapelle sous ce vocable.

 

Que dire de tout cela ?

 

On ne doit, on ne peut donner une réponse catégorique à une telle question. Donnons du temps au temps et … Dieu dira.

Des objections ? Examinons-en quelques-unes :

C’est une affaire diabolique ! Satan ne travaille pas contre lui-même, et Dieu n’agit pas en faveur de Satan. Je ne crois pas qu’ils soient poussés par Satan ceux qui depuis L’Escorial viennent se confesser ici avec une contrition sincère, pour renouveler leur vie chrétienne après maintes années d’oubli et même de mépris de leurs devoirs religieux. Il en est de même pour ceux qui récitent avec ferveur le Rosaire dans les villages ou qui font des visites à Jésus présent dans le Saint Sacrement, ou qui décident de mener une vie plus aimable et charitable envers le prochain.

C’est une affaire politique d’après l’accusation du journal dominical « YA » du 6.12.1981, en montrant la photo de l’inscription sur un mur : « C’est dans le Rosaire que réside le salut de l’Espagne ». Or c’est la Sainte Vierge qui l’a dit il y a plus d’un siècle au grand Archevêque et confesseur d’Isabelle II, Saint Antoine-Marie Claret. Dans tous les cas elle est l’indice d’une religiosité mariale dont toute nation doit attendre beaucoup de bien et rien de mal.

Il y a une question d’argent dans tout cela. C’est totalement faux car une chose est sûre ; quand on lui a proposé de l’argent, elle l’a refusé.

Amparo est manipulée par son patron qui est psychiatre. La personne qui a répandu ce canard calomnieux s’est vue obligée de se rétracter à la radio devant toute la nation.

Elle ne se soumet pas à l’examen de psychiatres. Elle m’a consulté à ce sujet et j’ai refusé … Elle n’est donc pas désobéissante. Elle ne veut pas et refuse même sa propre popularité. Par contre elle veut celle de Dieu. »

 

Père Alphonso Maria Lopez Sendin, O.C.D.