La Sainte Vierge demande la création de Maisons d’Amour et de
Miséricorde
en faveur des plus déshérités et la fondation de Communautés. Luz
Amparo obéit, et en 1988 elle crée la
Fondation caritative Vierge des
Douleurs, où des jeunes filles consacrées (aujourd’hui il
y en a plus de 90), accueillent et soignent des vieillards sans
ressources. En 1989, elle fonde la première communauté de familles,
qui aujourd’hui en regroupe des dizaines, mettent leurs biens en
commun et vivent ensemble fraternellement à La Magdalena. Cette-ci
est aujourd’hui aussi la demeure des séminaristes, qui suivent leurs
cours à Madrid (Actes des Apôtres).
En mai 1993, le Cardinal Angel Suquia y Goicoechea, Archevêque de
Madrid, signe un premier décret d’approbation canonique et
juridique, et visite longuement les différentes maisons de l’œuvre
fondée par Luz Amparo.
Cinq autres Fondations sont venues
s’ajouter à La Magdalena, celles de L’Escorial, de Torralba, de
Penaranda de Duero, de Grignon et de El Pesebre, le village natal de
Luz Amparo. Son lieu de naissance,
une seule pièce, a été remise en état. N’oublions pas les
dizaines de personnes qui travaillent avec générosité pour cette
œuvre en Espagne, au Portugal et en France, dont l’Association
présidée par Mademoiselle Marie-Georges Etcheverry.
Le 14 juin 1994, au treizième anniversaire de la première
apparition de Notre Dame des Douleurs sur le frêne du Pré-Neuf, le
Cardinal Angel Suquia y Goicoechea, Archevêque de Madrid, signe deux
Décrets d’approbation canonique, la date ne semble pas avoir été
choisie au hasard, et les dote d’une personnalité juridique propre !
Le Cardinal a cité Luz Amparo comme exemple d’obéissance à l’Eglise.
Le premier décret approuve les statuts de
la Fondation Pie autonome (caritative) Vierge des Douleurs, qui a
pour objectif de s’occuper des plus déshérités, tels que les
vieillards en fin de vie et sans ressources. Le deuxième érige
canoniquement l’Association publique de fidèles Réparateurs de Notre
Dame des Douleurs qui comprend trois branches : une communauté de
familles et de personnes célibataires.
La deuxième, une nouvelle
famille religieuse, les « Séculières Réparatrices » qui prononcent
les
trois vœux religieux et
qui ont pour vocation de s’occuper des plus déshérités, sans horaire
ni salaire. Elles sont formées dans le couvent de Penaranda de Duero
du diocèse de Burgos avec l’approbation et la bénédiction de
l’Archevêque de ce diocèse.
La
troisième est
constituée
d’une communauté vocationnelle de jeunes gens ayant une vocation
religieuse ou sacerdotale. Une vingtaine ont été consacrés prêtres
et actuellement
neuf séminaristes
se préparent au sacerdoce.