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MESSAGES ANNEE 1988

 

 

 

 

 

 

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    2 janvier 1988

    En cette matinée du 1er samedi de l’année 1988, Luz Amparo, appelée par la Très Sainte Vierge,
    descend avec quelques personnes au Prado Nuevo, où elles se mettent à réciter le saint Rosaire en
    entier, en commençant par les mystères glorieux, suivis par les mystères joyeux puis les mystères
    douloureux. C’est lors du quatrième mystère douloureux qu’elle entre en extase devant les scènes
    suivantes et ce message qui les accompagne.
     
     

     

    - La Sainte-Vierge :

     

    Ma fille, Je vais te révéler tant d’autres mystères cachés à l’humanité. Dis ce que tu vois.

     

    - Amparo :

     

    Ah, ah !… Je vois la Très Sainte Vierge dans sa maison. Elle prie. Joseph est là, dans une autre pièce.
    Que d’anges ! Ils l’accompagnent dans la prière. Ils prient tous les deux. Jésus est là ! Quelle beauté !
    Ils sont chacun dans leur chambre. Ils passent la nuit en prière. Les pauvres ! Ils ont froid ! Saint
    Joseph remercie Dieu de lui avoir accordé d’être le père adoptif de Dieu, son Créateur. Il prie tout
    haut et dit :

     

    - Saint Joseph :

     

    Dieu, mon Créateur, je vous demande la grâce d’être l’esclave de votre Mère. Je veux mettre tout
    mon amour dans le travail pour vous sustenter, pour vous aider. J’aurais voulu vous recevoir dans un
    endroit mieux que celui-ci.

     

    - Amparo :

     

    Comme ses larmes coulent !

     

    - Saint Joseph :

     

    Vous méritez d’être dans des lins fins, et non entre les pailles. Dieu mon Créateur, je vous remercie
    d’avoir choisi votre esclave pour père. Ah ! Je veux vous protéger de tout danger et je veux vous
    nourrir par mon travail.

     

    - Amparo :

     

    Il met la tête par terre, et, en cette position, il continue à prier. Quel mystère ! Tout frémit ! Un vent
    fort fait bouger les fenêtres. Quel vent ! Quel froid ! Le pauvre ! L’Enfant est là ! Comme il est petit !
    Comme tu es beau ! Madre mia, comme Il est beau, Ton Fils ! La Très Sainte Vierge est là. Elle prie,
    les mains jointes. Elle remercie Dieu et dit tout haut :

     

    - La Sainte Vierge :

     

    Dieu mon Créateur, quelle grande grâce avez-vous accordée à cette vile créature. Je ne suis pas digne
    d’être Mère de Dieu, mon Créateur. Vous faites que cette créature créée par vous soit Mère de Dieu
    et, une fois Mère, vous laissez pure et immaculée cette créature : c’est le plus grand mystère de la
    création.

     

    - Amparo :

     

    Ah ! Comme elle est belle, ma Mère !… les mains jointes. Elle continue à prier Dieu :

     

    - La Sainte Vierge :

     

    Dieu, mon Créateur, aidez-Moi à élever Votre Fils et le Mien, à Le nourrir, à Le soigner, et que ce
    virginal aliment qui sort de mes seins Le fasse grandir en amour et sagesse pour les hommes.

     

    - Amparo :

     

    Ah ! Quel mystère ! ma Mère ! Mais pourquoi te mets-tu en cette position pour prier ? La pauvre, je
    vais me mettre comme Toi. (Allongée, les bras en croix, regardant le ciel, le bras gauche ne touche
    pas le sol)

     

    - La Sainte Vierge :

     

    Dieu, mon Créateur, voici votre vile esclave, partageant avec Vous la douleur causée par tous les
    péchés du monde. Je serai prosternée sur la Croix, comme ce Fils de mes entrailles. Je suis Votre vile
    esclave. Vous m’avez donné ce Fils et je le remettrai aux hommes pour leur Rédemption et leur Salut.
    Aidez-moi, Dieu, Mon Créateur !

     

    - Amparo :

     

    Ma Mère ! Quelle grandeur !

     

    - La Sainte Vierge :

     

    Si les hommes prenaient exemple de cette esclave, il existerait dans tous les foyers du monde :
    mansuétude, humilité, pauvreté, chasteté, obéissance. Ici, prosternée, en croix, Dieu mon Créateur, Je
    prie pour toute l’humanité, jusqu’à ce que Je puisse Vous remettre mon Fils pour la rédemption du
    monde. Divine Majesté, faites de moi ce que vous voudrez.

     

    - Amparo :

     

    Saint Joseph entre, il pousse légèrement la porte. Il voit Marie en croix et, à nouveau, il se met à
    genoux et remercie Dieu de lui avoir donné pour épouse cette créature si immaculée et si sainte. Il dit
    :

     

    - Saint Joseph :

     

    Divine Majesté de Dieu, je veux aussi partager toute cette douleur de mon épouse pour le bien de
    l’humanité.

     

    - Amparo :

     

    Il pleure amèrement en voyant la Mère de Dieu. Ah ! Le pauvre, il a une si grande humilité !

     

    - La Sainte Vierge :

     

    Ma fille, si les hommes imitaient la science de Dieu, les familles seraient plus unies. Les hommes ont
    oublié l’unité du Sacrement de mariage, c’est pourquoi il y a une haine infernale dans leur cœur. Les
    démons profitent de l’orgueil des âmes pour les introduire dans l’aveuglement, et les foyers sont, -
    c’est horrible ! -, des maisons de haine, de discorde, de rancune, de vengeance. Oui, ma fille, la
    femme doit être soumise à l’époux. Je vous donne mon exemple. L’homme doit se donner à sa femme
    et la femme doit se donner à l’homme en toute humilité et mansuétude.

     

    Je vous promets, Dieu mon Créateur, de réparer les péchés des hommes, jusqu’à la fin de mes jours.
    Fortifiez-moi, Dieu mon Créateur, pour le moment où je devrai remettre mon Fils à cette cruelle
    humanité. Je sais qu’Il doit répandre jusqu’à la dernière goutte de Son sang. Je m’offre Corédemptrice
    de mon Fils pour le genre humain.

     

    Savez-vous, mes enfants, pourquoi il n’y a pas de paix dans les foyers ? Parce qu’il n’y a pas de
    sacrifice, ni de prière, ni de pénitence. Les foyers vivent dans la tiédeur. Il n’y a pas d’amour, mais de
    l’orgueil. L’ennemi les fait se sentir gravement offensés par leur conjoint et leur fait sentir l’offense
    plus grande pour que le conjoint n’aille pas vers l’autre. Ma fille, as-tu vu comme mon saint époux
    s’agenouilla devant Moi avec mansuétude et humilité, et comme la Mère de Dieu s’agenouilla devant
    l’époux que Dieu lui donna, avec mansuétude et humilité ? Les époux doivent rester unis, mais leur
    esprit est pris par la rémunération des biens terrestres. L’or les aveugle et ils oublient le Christ.

     

    Oui, ma fille, je t’ai enseigné comment prier. Se poser sur la croix est la meilleure prière.

     

    Les hommes manquent de lumière. Je te l’ai dit : si, dans les foyers, les hommes invoquaient
    l’Esprit-Saint, les foyers seraient sanctifiés, mais ils ont oublié cette Troisième Personne, si
    importante en ces temps pour sanctifier le monde. Invoquez l’Esprit-Saint, mes enfants, pour que
    l’aveuglement disparaisse de vos yeux et que vous voyiez la lumière. Avec cette lumière que seul
    l’Esprit-Saint peut vous donner, lorsque l’époux manque à l’épouse et l’épouse manque à l’époux,
    humiliez-vous tous les deux et demandez-vous pardon. BIENHEUREUX CEUX QUI S’HUMILIENT
    : ILS SERONT EXALTES DEVANT DIEU.

     

    Les foyers sont détruis par le manque d’amour. Demandez tous les jours à la Divine Majesté de Dieu,
    au Divin Consolateur, qu’Il vous maintienne fermes dans votre Foi, dans votre Espérance, dans votre
    Charité. Soyez charitables les uns envers les autres. Mes enfants, s’il n’y a pas de charité, vous ne
    pourrez parvenir au ciel. La Charité est la vertu éternelle, celle de l’Amour. Le Père t’a montré que
    son Cœur débordait d’amour, jusqu’à se partager en Trois. Que chacun a une fonction, mais que les
    Trois ont cet Amour. LE PERE CREE, LE FILS SAUVE, L’ESPRIT-SAINT SANCTIFIE. Mes
    enfants, invoquez l’Esprit-Saint pour la sanctification de vos âmes par la lumière de l’Esprit-Saint.

     

    - Amparo :

     

    Ma Mère ! Que tu es grande ! Quel mystère ! Comme tu t’humilies ! Si nous étions capables de nous
    humilier comme Toi, ma Mère !

     

    - La Sainte Vierge :

     

    Divine Majesté de Dieu, je prie pour l’humilité de cette vile esclave et vous redis : " Je ne suis pas
    digne de Vous élever et d’être Mère d’une si Divine Majesté. Dieu, Mon Maître, Je veux vous aimer
    et renouvelle mon vœu de chasteté devant Vous. C’est pour Vous que je suis née et je suis pour Vous.

     

    - Amparo :

     

    Ah ! Laissez-Le moi un peu ! (La Vierge lui montre l’Enfant qui repose sur son bras gauche. Amparo
    à genoux lui embrasse les pieds). Ah ! Qu’Il est beau ! Ah ! Mon Dieu ! Qu’Il est beau ! Quelle
    beauté ! Ah ! Mon Dieu, je veux aussi Vous être fidèle. Aidez-moi ! Ah ! Quel bel Enfant ! Quelle
    grandeur, ma Mère ! Je Vous vois toujours en prière. Quand Vous reposez-Vous ? Vous ne Vous
    reposez pas !

     

    - La Sainte Vierge :

     

    Les hommes perdent trop de temps dans le repos, dans le plaisir. Il faut réparer pour ce repos et ce
    plaisir.

     

    - Amparo :

     

    Ma Mère ! Le peu que Tu dors, c’est sur cette planche, rien qu’avec une couverture. Et nous, nous
    cherchons tant de choses.

     

    - La Sainte Vierge :

     

    Ma fille, pense que je suis de Dieu et avec Dieu, je dois réparer. Jésus naquit pour réparer les péchés
    des hommes, pour mourir pour eux. Je veux mourir et réparer avec Lui. Pense que nous sommes un
    seul cœur, et si l’un souffre, l’autre souffre, si l’un aime, l’autre aime. Les deux ressentent la même
    chose, les deux Cœurs sont unis en un seul.

     

    - La Sainte Vierge :

     

    Ma fille, je t’ai déjà dit qu’en touchant sa petite tête, Il avait déjà les épines entre ses boucles.
    Regarde les épines, ma fille !

     

    Regarde ses petites mains comme elles ont les plaies ! Tout son petit corps est une plaie à cause des
    péchés des hommes !

     

    - Amparo :

     

    Oh, ma Mère ! si petit !

     

    - La Sainte Vierge :

     

    Jusqu’à quand l’homme va-t-il s’obstiner dans le péché ? Tournez vos regards vers Dieu et observez
    les commandements. N’abandonnez ni la prière, ni le sacrifice. Le monde est dans cette situation
    parce que les hommes ont oublié le sacrifice, la prière, l’amour. Ils ne pensent qu’aux plaisirs, aux
    caprices du monde. Ils tournent le dos à la Croix, et dans la Croix est la Gloire.

     

    - Amparo :

     

    Ma Mère, que tu es belle ! Dois-Tu souffrir autant ? Et dire que les hommes disent que Tu ne souffres
    pas !

     

    - La Sainte Vierge :

     

    Est-ce que tu ne souffres pas pour chacun de tes enfants ? Mon cœur souffre comme cela pour
    chacun, car je suis la mère de tous les hommes. Sur la Croix, le Christ me laissa pour leur Mère.

     

    - Amparo :

     

    Je te promets de réparer, de t’aider à réparer les péchés des hommes, mais laisse-moi souffrir, car Toi
    Tu n’as pas de péché, Tu n’as pas à réparer ! Tu es si pure et transparente ! Pourquoi paierais-Tu
    pour les autres ? Aide-moi à être forte pour faire des sacrifices pour l’humanité ! Que je sois forte si je
    dois être clouée pour sauver beaucoup d’âmes ! Quels mystères !

     

    - La Sainte Vierge :

     

    Oui, mais les hommes ne comprennent rien à ces mystères. Mon Cœur est triste et la Divine Majesté
    de Dieu est gravement offensée par les désunions des foyers, par le manque d’humilité et de prière.
    Soyez humbles. Sans humilité, vous ne parviendrez pas au ciel.

     

    Ne vous aveuglez pas avec les affaires du monde, aveuglez-vous en Dieu. Que votre regard soit pur et
    resplendissant comme le soleil. Mes enfants, le monde est sur le point de disparaître de la surface de
    la terre à cause des péchés des hommes. Combien souffre mon Cœur lorsque Je vois la désunion dans
    les familles, la mauvaise éducation des enfants, le manque de prière, le manque de sacrifice ! Aimez
    beaucoup nos Cœurs !

     

    - Amparo :

     

    Ma Mère, comme éclatante est ta beauté ! Comme brillent tes vêtements ! Ils touchent le sol sans se
    salir ! Comme tu es belle ! Je veux prier avec Toi, apprends-moi à prier comme Toi, à être humble,
    apprends-moi à voir Ton Fils dans la crèche ! Apprends-moi à réparer les péchés des hommes !

     

    - La Sainte Vierge :

     

    Si les hommes pensaient au Christ dans la crèche, au Christ sur la Croix, au Christ oublié, ils ne
    s’occuperaient pas autant d’eux-mêmes !

     

    - Amparo :

     

    Quelle pauvreté, ma Mère ! Ah, dans quelle pauvreté vivez-vous ici ! Ah, vous n’avez même plus de
    quoi vous nourrir, ah mon Dieu… !

     

    - La Sainte Vierge :

     

    Je vous demande, Dieu mon Créateur, d’envoyer par vos anges un peu de nourriture pour vos pauvres
    créatures ! Nous ne voulons rien d’autre que le nécessaire.

     

    - Amparo :

     

    Ah, mais vous n’avez rien !

     

    - La Sainte Vierge :

     

    Dieu mon Créateur se sert des personnes pour en nourrir d’autres. Malheur à ceux qui mettent toute
    leur confiance dans les richesses ! Il faut mettre de l’amour dans le travail pour nourrir sa famille,
    mais il ne faut pas tant s’attacher aux biens matériels, mes enfants. Je n’ai jamais rien eu à moi, et
    Dieu mon Créateur n’a jamais permis qu’il me manque quelque chose.

     

    - Amparo :

     

    Les anges lui apportent des légumes. (Amparo sourit de bonheur.) Ah, ma Mère, quelle grandeur !
    Ces fruits ! Comment cela se fait-il ?

     

    - La Sainte Vierge :

     

    Ma fille, si l’homme se consacrait à la prière, Dieu s’occuperait de leur travail et de leurs besoins, leur
    donnerait le travail et la nourriture. Mais les hommes s’étourdissent, je le répète, avec les pensées du
    monde et ils oublient Dieu.

     

    - Amparo :

     

    Ah, ma Mère ! Elle va préparer le repas. La Très Sainte Vierge se lève après s’être prosternée jusqu’à
    terre. Ah, elle s’approche de l’Enfant ! Oh, quelle grandeur ! Elle frappe à la porte de la pièce où est
    Joseph.

     

    - La Sainte Vierge :

     

    Joseph, mon époux bien-aimé, Dieu, notre Créateur, nous a envoyé des aliments pour nous nourrir,
    rendons-lui grâce.

     

    - Amparo :

     

    Ah ! et Joseph dit :

     

    - Saint Joseph :

     

    Je te rends grâce, Divine Majesté de Dieu, de te souvenir de ta misérable créature.

     

    - Amparo :

     

    Ah, quelle grandeur ! Le repas est déjà prêt. Que tu es habile, ma Mère ! Ils s’agenouillent pour
    rendre grâce à Dieu et bénir les aliments.

     

    - La Sainte Vierge :

     

    Je te rends grâce, mon divin Créateur, pour ces aliments que tu nous as envoyés par tes fidèles
    serviteurs pour cette indigne esclave et mon humble époux.

     

    - Amparo :

     

    Ah, ma Mère, comme tu manges peu !

     

    - La Sainte Vierge :

     

    Il faut dire à l’homme que rien n’est bon en excès et apprendre aux hommes à se nourrir seulement
    pour vivre. L’amour seul doit être en abondance ! Ce qui est du monde est mauvais, ma fille.
    Apprenez à mortifier vos sens par la nourriture.

     

    - Amparo :

     

    La Vierge prend l’enfant dans ses bras pendant qu’Elle mange. Ah, Mère, quelle mère est plus noble
    que toi ? Tous deux, la tête baissée, mangent. Elle a donné à saint Joseph une part plus importante
    que la sienne. La Très Sainte Vierge a la pensée, qu’elle ne révèle pas à Joseph, que le Christ va être
    livré sur une croix par les hommes. Ah, elle ne veut pas qu’il souffre. Elle regarde l’Enfant et voit
    toute la Passion. Aahh… ! Elle porte la main sur son cœur, son angoisse est grande. Joseph lui
    demande :

     

    - Joseph :

     

    Mon épouse, ma colombe, que vous arrive-t-il ?

     

    - La Sainte Vierge :

     

    Rien, mon époux.

     

    - Amparo :

     

    Ah, elle ne veut pas le lui révéler parce qu’elle sait qu’il va mourir avant que la Passion n’arrive et
    elle ne veut pas qu’il souffre.

     

    - La Sainte Vierge :

     

    Dieu, mon Maître, je garderai ce secret en Moi, pour que mon fidèle et très humble époux ne souffre
    pas. Faites-Moi connaître ces mystères, mais ne les lui révélez pas. Je veux souffrir si telle est Votre
    volonté. Vous me montrerez ce que vous devrez lui faire connaître pour que je souffre à sa place.

     

    - Amparo :

     

    Elle voit tout ce qui doit arriver à Jésus et veut être forte pour que Joseph ne s’en rende pas compte.
    Intrigué, Joseph la regarde, mais elle dit :

     

    - La Sainte Vierge :

     

    Mon époux, mangez, alimentez-vous. Vous devez vous nourrir pour travailler.

     

    - Saint Joseph :

     

    Et Vous, ma reine, ma colombe, mon épouse, vous avez mangé si peu !

     

    - La Sainte Vierge :

     

    Ce qui était nécessaire, Mon époux, pour survivre.

     

    - Amparo :

     

    L’Enfant les regarde. La Sainte Vierge lui caresse la tête. Ah ! Elle lui demande si elle peut le faire.

     

    - La Sainte Vierge :

     

    Fils de mes entrailles, donnez la permission à votre indigne Mère d’embrasser votre pied.

     

    - Amparo :

     

    Jésus sourit et fait " oui " de la tête. Elle prend le petit pied et l’embrasse.

     

    - La Sainte Vierge :

     

    Merci, mon Dieu, de m’avoir donné ce Fils de mes entrailles et Votre Fils.

     

    - Amparo :

     

    Quelle belle famille ! Comme ils se respectent et comme ils s’aiment ! A genoux, ils rendent grâce
    pour leur repas.

     

    - La Sainte Vierge :

     

    Merci, mon Dieu, mon Créateur, notre Créateur, pour ces aliments que Tu nous as envoyés, qu’ils
    nous fortifient pour aider les âmes à réparer les péchés de l’humanité.

     

    - Amparo :

     

    Joseph relève la Vierge. Il s’en va et lui fait une révérence avec la tête et le genou et il fait une autre
    révérence à l’Enfant.

     

    - Saint Joseph :

     

    Mon épouse bien-aimée, je vais gagner le pain pour vous nourrir.

     

    - La Sainte Vierge :

     

    Au revoir, Mon époux !

     

    - Amparo :

     

    Ah, La Vierge va allaiter l’Enfant. Ah, quel mystère, elle le nourrit et le prie à la fois, aahh… !

     

    - La Sainte Vierge :

     

    Soyez humbles, mes enfants. Je vous répète que dans les foyers, il faut l’humilité pour qu’il y ait
    l’union. A toi, ma fille, je continuerai à te révéler d’autres mystères.

     

    Je veux que tu enseignes aux hommes tous ces mystères et ces grâces, pour que les hommes ouvrent
    leur cœur et s’éloignent du vice et du péché. Invoquez l’Esprit-Saint. Je t’ai déjà dit qu’en ces temps,
    l’Esprit-Saint devra sanctifier les foyers pour qu’ils puissent rester unis.

     

    Baise le sol, en acte d’humilité !

     

    Levez tous les objets, mes enfants, tous sont bénis avec des grâces spéciales pour la sanctification des
    âmes.

     

    Je vous redis : humilité et amour pour l’Eglise, mes enfants. Soyez des enfants fidèles de l’Eglise. Au
    revoir, mes enfants, au revoir !

    6 février 1988

    - La Sainte Vierge :

    Mes enfants, voici votre Mère qui vient vous révéler un autre grand mystère que le Christ (langue
    étrangère) voulut laisser en témoignage pour son Eglise. Dieu voulut accomplir tous ces mystères
    dans sa créature pour les laisser un jour en témoignage pour les hommes. Tu vas expliquer aux
    hommes comment on présente un sacrifice à Dieu. Mon cœur ressentit tant de douleur lorsque Mon
    Fils disparut au Temple… Tu vas être témoin de ce mystère, ma fille, explique-le aux hommes.

    - Amparo :

    Comme ils sont nombreux à descendre par ce chemin. Où vont-ils tous ? Les femmes d’un côté, les
    hommes de l’autre ainsi que les enfants de 13 ans et plus, les plus jeunes restant avec les femmes. Ils
    chantent des cantiques en marchant. La Vierge est avec les femmes, Jésus aussi. Joseph est avec les
    hommes. Beaucoup d’anges accompagnent la Vierge. Beaucoup de caravanes un peu plus loin. Des
    ânes, des chameaux. Tout le monde prie ensemble. Ils s’arrêtent en chemin. Les femmes, les maris et
    les enfants se retrouvent. Tous s’arrêtent pour manger. Certains s’agenouillent pour prier, comme les
    anges, Marie et Jésus… Mais beaucoup ne s’agenouillent pas. Ils bénissent la nourriture, ils s’assoient
    par terre pour manger. Jésus est là. Joseph partage la nourriture et la lui donne. Marie le couvre pour
    qu’il ne prenne pas froid et pose par terre un manteau pour qu’il s’assoit. Ils mangent. Puis ils se
    lèvent pour rendre grâce à Dieu pour la nourriture qu’il leur a donné pour refaire leurs forces et lui
    rendre gloire et louange. Ils reprennent la route. Quelle longue route ! A nouveau les hommes sont
    d’un côté, les femmes avec les enfants, d’un autre. Que de monde ! Marie demande à Jésus qu’Il
    guide ses pas et éclaire son intelligence pour trouver où s’arrêter pour la nuit. Ils sont dans un champ.
    Les hommes et les femmes se réunissent à nouveau pour la nuit. Les anges protègent Jésus, Marie et
    Joseph en formant un cercle autour d’eux. Avant le jour, tous se lèvent et reprennent la route. On voit
    un panneau : Jérusalem. Tous y arrivent ensemble. Oohh, ce Temple ! Tous y vont. Que de monde !
    Tous lèvent les bras en priant et offrent des sacrifices à Dieu le Père. Saint Joseph, la Sainte Vierge et
    Jésus prient ensemble. Jésus demande à Dieu la grâce de pouvoir transmettre à l’humanité le don de
    la Sagesse et Marie, celui de l’Humilité, et Joseph ajoute ceux de la Chasteté et de l’Obéissance. Tous
    ensemble prient en levant les mains. Jésus s’en va. Une voix proclame : " Que tous se rassemblent
    pour le retour."

    Mais que fait Jésus ? Il s’éloigne, se cache derrière les colonnes du Temple, et la Vierge et Saint
    Joseph repartent. Tous ont repris le chemin du retour. Mais les anges sont restés ici avec Lui. Resté
    seul, Jésus parcourt les rues de Jérusalem, pensant qu’un jour, Il y mourra pour le salut du monde…

    A la halte pour le repas, Joseph regarde de tous côtés, s’approche de Marie. Elle met sa main sur son
    cœur :

    - La Sainte Vierge :

    Joseph, mon époux, où est mon Fils ?

    - Saint Joseph :

    - Mon épouse et ma colombe, je croyais qu'il était avec vous !

    - Amparo :

    La Sainte Vierge défaille, elle va tomber.

    - La Sainte Vierge :

    Lumière de mes yeux, où es-tu ? Lumière de mon âme, seigneur de ma vie.

    - Amparo :

    La pauvre ! Quelle angoisse est la sienne ! Aussitôt après elle se reprend et dit à Joseph :

    - La Sainte Vierge :

    Joseph, mon époux, tranquillisez-vous. C'est moi qui suis coupable de n'avoir pas veillé sur Lui.

    - Saint Joseph :

    Non, mon épouse, ma colombe, c'est moi le coupable, je croyais qu'il était avec Vous et je ne m'en
    suis pas assuré.

    - La Sainte Vierge :

    Mon cœur se rompt de douleur, mon époux. Je ne peux pas continuer. Retournons sur nos pas. Mon
    Cœur n'aura pas de repos tant qu'il ne retrouvera pas la lumière de mes yeux et le Roi de ma vie.

    - Amparo :

    Ils font demi-tour, et demandent à chacun :

    - La Sainte Vierge :

    Avez-vous vu mon Fils ? Avez-vu mon Fils ?

    - Amparo :

    Tous répondent que non. Comme elle est angoissée ! Joseph veut réconforter la Vierge.

    - Saint Joseph :

    Mon épouse, que la douleur ne vous submerge pas, ou mon cœur aussi sera submergé. Je suis le
    coupable.

    - Amparo :

    Ah, le pauvre ! La Vierge regarde le ciel et dit :

    - La Sainte Vierge :

    Dieu, mon Créateur, vous avez si vite fait disparaître la lumière de mes yeux ! Je savais que je devais
    vous Le remettre, cependant, je ne pensais pas que le moment était venu. Je vous remercie de m'avoir
    donné ces riches années de son enfance et son enseignement. Mon Cœur est transpercé de douleur,
    plus que je ne pourrais dire ! Où êtes-vous, lumière de mon âme ? Et vous, fidèles serviteurs de votre
    Dieu, ne pouvez-vous pas me dire où est mon Fils?

    - Amparo :

    Les anges ne répondent pas. Ah, la pauvre ! Dites-lui où il est, pour la réconforter !

    - Les anges :

    Notre-Dame, Reine du Ciel, soyez rassurée. Dieu veut agir en Vous par ce dessein.

    - Amparo :

    Comme la Vierge est angoissée, la pauvre ! Comme elle pleure, ses larmes coulent ! Saint Joseph
    pleure aussi.

    - La Sainte Vierge :

    Plus vite, mon époux.

    - Amparo :

    La Vierge regarde le ciel et dit :

    - La Sainte Vierge :

    Dieu, mon Créateur, ne voulez-Vous pas me dire où est mon Fils ? Je pense à Archélaüs... Et s'il avait
    pris mon Fils et l'avait mis en prison..., et si on lui avait fait du mal... Lumière de mon âme, feu de
    mon Cœur, est-ce que je vous ai maltraité ? Ai-je été indigne d'être votre Mère ? Mais pour ces
    années où vous avez permis que je sois votre Mère, accordez-moi de savoir où vous êtes... Et s'il était
    parti au désert retrouver Jean... Fils de ma vie ! Vous désiriez à ce point souffrir pour les hommes
    alors que votre temps n'était pas encore venu ? Joseph, nous irons dans le désert pour voir s'il n'est pas
    allé retrouver Jean-Baptiste.

    - Amparo :

    Les anges s'approchent et lui disent :

    - Les anges :

    Notre-Dame, Reine du Ciel et de la terre, votre Fils n'est pas loin, il est près d'ici.

    - Amparo :

    Elle va par les rues en demandant :

    - La Sainte Vierge :

    Femmes de Jérusalem, avez-vous vu un Enfant d'environ douze ans, blond comme l'or, la peau et
    l'âme blanches comme du lait et les mains rouges comme du sang ?

    - Amparo :

    Une femme demande: " Comment est-il? "

    - La Sainte Vierge :

    Il est blond, il a douze ans, il est d'une beauté incomparable telle que personne n'est comme lui.

    - Une autre femme:

    Cet enfant était ici hier. Je lui ai donné l'aumône, je l'ai fait entrer chez moi et je l'ai fait manger.
    C'était un enfant différent de tous les autres et depuis hier, je sens en moi une paix que je ne
    connaissais pas.

    - Amparo :

    Trois autres femmes disent de même. Ah, la pauvre ! Où est-il ?

    - La Sainte Vierge :

    Où dois-je vous chercher, lumière de mon Cœur, fils de mes entrailles ? Je sais, j'irai dans les
    hôpitaux, dans les asiles de pauvres. Il pourrait y être. Joseph mon époux, allons dans les hôpitaux et
    les asiles demander si quelqu'un a vu un enfant.

    - Amparo :

    Marie se prosterne jusqu'à terre, Joseph aussi.

    - La Sainte Vierge :

    Dieu, mon Créateur, illuminez-moi, pour savoir où est mon Fils bien-aimé. Il est parti, le soleil qui
    m'éclairait, le feu qui me réchauffait. Mon corps est assoiffé pour l'amour de mon Fils. Mon âme ne
    peut vivre sans Lui. Dieu, Créateur et Majesté divine, voici votre esclave pour que vous enfonciez
    dans mon Cœur toutes les épines de douleur que vous voudrez. Mais que je revois la lumière qui m'a
    été ôtée.

    - Amparo :

    Ah, ah la pauvre ! Elle arrive dans les hôpitaux. Il y a des malades.

    - La Sainte Vierge :

    Fils de Jérusalem, répondez à cette Mère brisée de douleur : avez-vous vu un Enfant de douze ans,
    blanc comme un agneau ?

    - Amparo :

    Tous se rapprochent.

    - Un malade :

    C’est l'Enfant qui est venu nous visiter hier. Il nous a apporté de la nourriture et un enseignement.
    Comme il parlait bien ! Il a guérit beaucoup de paralytiques, il a rendu la vue à beaucoup d'aveugles.
    D'où est cet Enfant ?

    - La Sainte Vierge :

    Plus tard vous saurez d'où il est. L'heure n'est pas encore venue.

    - Un autre malade :

    Il est aussi allé dans les asiles apporter de la nourriture aux pauvres. Il a fait de grands prodiges dans
    les âmes.

    - La Sainte Vierge :

    Je savais bien que vous ne pouviez pas être ailleurs. Mais le moment n'est pas encore venu, mon Fils.
    Mon Cœur est transi de douleur. Joseph, il ne peut être que dans le seul lieu où nous ne sommes pas
    retournés : le Temple.

    - Amparo :

    Jésus est là ! Avec des hommes qui portent la barbe. Ils ont sur la tête des bonnets à pompons et sont
    habillés en rouge. Ce sont les Docteurs de la Loi. Ils forment cercle et discutent sur la venue attendue
    du Messie.

    - Un docteur :

    Des commentaires nous parviennent comme quoi le Messie est déjà parmi nous. Ils disent que le
    Baptiste accomplit beaucoup de miracles…

    - Un autre docteur :

    Comment le Messie serait-il parmi nous ? Alors qu’il doit venir avec grand pouvoir, pour libérer son
    peuple, faire la guerre et donner la mort à tous ses ennemis !

    - Un autre docteur :

    Je crois que vous vous trompez. Je pense que le Messie est dans l’humanité, qu’il est né à Bethléem.
    On a vu une lumière avec une étoile…

    - Un autre docteur :

    Pas du tout, ce ne sont que des racontars !

    - Un autre docteur :

    Le Messie viendra temporellement, il rachètera le monde temporellement et le mettra en ordre
    temporellement.

    - Amparo :

    Jésus écoute. Il se lève et se place au milieu. Tous le regardent.

    - Un docteur :

    Quel est cet enfant d’une si extraordinaire beauté ?

    - Amparo :

    Jésus dit :

    - Jésus :

    J’ai écouté vos commentaires. Quel enseignement pouvez-vous donner alors que vous avez tant de
    doutes ? D’accord, le Messie viendra tel que vous le dites, avec pouvoir et majesté et donnera la mort
    à ses ennemis, mais vous oubliez qu’il s’agit de sa deuxième venue. Lors de sa première venue, le
    Messie sera fait opprobre, il sera moqué, méprisé, humilié, crucifié. C’est comme cela qu’il rachètera
    son peuple. Et ce ne sera pas une gloire temporaire comme vous le dites, mais une gloire éternelle,
    qu’il viendra enseigner aux hommes, une doctrine avec une Eglise et des Sacrements, pour que les
    hommes puissent se sauver. Aveugles que vous êtes !

    - Amparo :

    Tous se mettent à dire : Ah, voyez comment il parle : comme parlaient les anciens !

    - Un docteur :

    Mais quel est cet enfant ? Une telle sagesse !

    - Jésus :

    Vous ne saurez pas qui Je suis tant que le moment ne sera pas venu, mais sachez que le Messie
    viendra d’abord racheter le monde avec une gloire éternelle. Ensuite, il viendra juger et mettre le feu
    sur la terre contre tous ses ennemis. Il s’agit de la deuxième venue, mais vous avez oublié la première.

    - Amparo :

    Saint Joseph et la Vierge arrivent. Marie met les mains sur son cœur rempli de joie. Ils s’assoient et
    écoutent.

    - Jésus :

    Oui, Je vais former Mon Eglise où il n’y aura qu’un seul troupeau.

    - Amparo :

    Mais ils ne l’entendent pas. Une voix dit :

    - Une voix :

    Le temps n’est pas encore venu d’expliquer clairement cet enseignement.

    - Amparo :

    Mais la Vierge comprend toutes ces paroles et elle voit l’Eglise, elle voit l’Eucharistie. Oh ! Elle voit
    les prêtres. Elle voit comment il va instituer la Communion ! Oh, elle pressent tout ! Et elle est
    remplie de joie ! Elle voit tout, tout : l’Eglise telle qu’est, les prêtres qui donnent la Communion, le
    Tabernacle… Elle lève les yeux au ciel et elle dit :

    - La Sainte Vierge :

    Dieu, mon Créateur, Majesté Divine, je vous rends grâce pour m’avoir remplie de tous ces mystères.
    Je ne suis pas digne de toutes ces grâces.

    - Amparo :

    Jésus regarde gravement sa Mère. Et la Vierge ressent une sagesse intérieure. Oh, oh, ah, quelle
    grandeur ! Ah !…

    - Jésus :

    Nous en avons fini, Messieurs les Docteurs. Observez la Loi, pas les lois faites à votre goût !

    - Amparo :

    Tous se regardent et ils s’en vont en chuchotant :

    - Les docteurs :

    Cet enfant nous a donné une leçon de sagesse. Nous n’avons pas pu savoir qui il est, mais il a une
    science… !

    - Amparo :

    Joseph et Marie s’approchent. Ils baisent les pieds de Jésus et la Vierge lui dit :

    - La Très Vierge :

    Mon Fils ! Pourquoi nous avoir fait cela, mon Fils ? Votre père et moi nous vous cherchions partout !

    - Jésus :

    Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne savez-vous pas que je dois être aux affaires de mon Père des cieux
    ? Ne savez-vous pas que Je dois enseigner la Doctrine pour que les hommes réparent le péché d’Eve ?

    - La Sainte Vierge :

    Si, Mon Fils, pardonnez-moi. Je pensais avoir manqué à mes devoirs de Mère. J’étais préoccupée par
    votre absence, c’est pourquoi la lumière de mes yeux avait disparu. Pardonnez-moi.

    - Joseph :

    Et moi aussi, pardonnez-moi. J’étais moi aussi préoccupé par votre absence.

    - Amparo :

    Jésus bénit Joseph et Marie, les relève, les embrasse et tous les trois sortent du Temple. Ah, mon
    Dieu, quelle joie !

    - La Sainte Vierge :

    Je continuerai à te révéler d’autres mystères. Soyez fermes, mes enfants, soyez forts. Pensez que la
    fermeté ne blesse pas la charité, malheur à ceux qui seraient cause de ce que Mon œuvre ne se
    réaliserait pas ! Travaillez, mes enfants. Faites de l’apostolat. Soyez humbles. Hors de toute oisiveté
    et toute paresse ! Vous mettez les affaires du monde avant Dieu. Vos âmes me donnent tant de peine.
    Je vous demande humilité et diligence pour l’œuvre. Ne mesurez pas ce que vous faites pour le
    Seigneur. Récitez tous les jours le Saint Rosaire. Beaucoup d’entre vous ne le font pas. Vous savez
    que J’aime cette prière et vous répondez si mal à mon amour.

    Aimez l’Eglise, mes enfants. Si vous aimez le Christ, vous devez aimer aussi l’Eglise.

    Levez tous les objets. Je les bénis. Je vous bénis comme le Père vous bénit par le Fils et avec le
    Saint-Esprit. Venez en ce lieu, vous le fréquentez si peu. Ma fille, sois humble. Au revoir.

 

 

 


2 avril 1988

Ayant prié au Prado Nuevo de l’Escorial les quinze mystères du saint Rosaire, Luz Amparo, à la fin
du cinquième mystère douloureux, contemple la Vierge des Douleurs et transmet le message suivant.
 
 

- La Sainte Vierge :

Ma fille, la situation du monde est grave. Les autorités de l’Eglise tardent beaucoup à dire aux âmes
le grand danger qui menace le monde. Il est nécessaire, ma fille, qu’un appel urgent à la pénitence et
à la prière soit fait à toute l’humanité. Le monde deviendra comme cela, ma fille. (Pause pendant
laquelle elle voit le monde recouvert d’eau et d’une lave incandescente.)

Commence par embrasser le sol, ma fille, en réparation de tant de péchés commis dans l’humanité.
Les hommes ne se rendent pas compte du danger qui guette cette humanité sans Dieu. Il y a de
mauvaises impulsions dans les âmes, ma fille. On va à l’Eglise pour occuper les premières places et
pour se faire admirer par les hommes, mais ils n'accomplissent pas les lois de l'Eglise telles que le
Christ les a instituées. Regarde, ma fille, comment mon Fils prend les péchés des hommes.

(Pause et pleurs d’Amparo qui voit Jésus blessé et défiguré par le péché)

Embrasse encore le sol en réparation des offenses qu’on fait au Cœur Immaculé de Marie.

Et vous, les âmes consacrées, consacrez-vous à votre ministère et oubliez les concupiscences de la
chair. Vous êtes choisies par Dieu ; soyez des pierres vivantes et expliquez l’Evangile dans sa nature
profonde, tel qu’il est.

Et vous, les laïcs, aidez les pasteurs et soyez tous unis pour enseigner la richesse qu’il y a dans
l’Eglise. Expliquez qu’il y a des sources divines pour nourrir les hommes. Que tous viennent à ces
sources intarissables. Et tous ensemble, mes enfants, venez à la pierre angulaire, à cette pierre
précieuse que le Christ a mis en terre pour sauver l’humanité. Et tous unis, mes enfants, formez un
seul troupeau avec un seul pasteur. On ne peut diviser le troupeau du Christ, mes enfants. Aimez
beaucoup l’Eglise. Et vous tous qui êtes assoiffés, venez à cette source intarissable. Personne
n’épuisera cette source, qui est alimentée par le Père, le fils et l’Esprit-Saint. Venez tous, mes enfants,
et apprenez de Jésus. Accomplissez les lois qu’Il a instituées pour le salut des hommes. Tous ceux qui
viendront et mangeront le Pain céleste et boiront à cette source auront la vie éternelle, mes enfants, et
participeront un jour au banquet du ciel avec les bienheureux, les anges, les archanges, les chérubins
et les séraphins.

Mais, malheur aux pharisiens hypocrites qui occupent les premières places pour qu’on les voie ! Il
aurait mieux fallu qu’ils ne soient pas nés, mes enfants, car regarde ce que Dieu leur a réservé. (Elle
gémit de peur en voyant un nuage très dense et obscur dans la profondeur d’un tunnel sans fin.)

Veillez et priez, mes enfants, pour ne pas tomber en tentation. Au jour du Jugement mes enfants,
beaucoup viendront mais ils ne seront pas élus.

Ma fille, l’Ange de la Justice divine marque les fronts des élus. Et l’ange de la méchanceté et du
mensonge lui aussi marque les fronts et les mains.

Prenez garde, mes enfants ! Ceux qui n’ont pas reçu le sceau vont le recevoir. (Pause) Faites honneur
à ce sceau, mes enfants ! Ce sceau sur vos fronts est très important ; répondez-y par la prière et le
sacrifice. Aimez nos Cœurs.

Les temps sont graves, ma fille. L’apostasie est très grande dans le monde. Les chrétiens sont
chrétiens en apparence, mais ne pratiquent pas les lois de Dieu.

Aimez-vous les uns les autres, mes enfants, et apportez l’Evangile à toute la terre.

Et toi, ma fille, sois humble, très humble. C’est avec l’humilité qu’on obtient le ciel.

Priez tous les jours le saint Rosaire avec dévotion, mes enfants. L’heure de Marie est venue. Marie
régnera sur toute l’humanité, mes enfants. Telle est la volonté de Dieu : que règne mon Cœur
Immaculé. Mais faites attention, mes enfants, au prince du mensonge. Il veut gagner la bataille et
croit qu’il est sur le point de la gagner. Ne vous laissez pas tromper par le prince de méchanceté et de
perversité.

Venez en ce lieu, mes enfants. Tous ceux qui viendront en ce lieu recevront des grâces spéciales et
beaucoup seront marqués d’un sceau spécial, le sceau des élus. (Pendant une longue pause, Amparo
contemple tristement s’écrouler une grande partie de la ville de Rome)

Regarde, ma fille, comme c’est proche. (Elle voit disparaître de diverses manières des personnages de
notre temps.) C’est pourquoi je te répète : sois une victime de réparation pour tous les pécheurs du
monde.

Et vous, qui êtes appelés par Dieu, laissez le monde et consacrez-vous aux âmes. Mes enfants
bien-aimés, que vous aimez peu nos Cœurs ! Oubliez le monde, mes enfants, et occupez-vous de vos
ministères. Il y a si peu de foi dans les âmes, mes enfants. Travaillez, priez, faites pénitence ; vous
verrez comme vous serez solides sur le chemin de l’Evangile.

Baise à nouveau le sol ma fille, en réparation des offenses qui sont faites à nos Cœurs. Il faut souffrir,
ma fille, pour conquérir des âmes pour le troupeau du Christ.

Levez tous les objets, tous seront bénis. (pause)

Tous ont été bénits avec des bénédictions spéciales pour le salut de vos âmes. Je vous bénis, mes
enfants. Je vous laisse la paix. Au revoir.

 



7 mai 1988

- La Sainte Vierge :

Je vais commencer par le Calice des Douleurs. Bois quelques gouttes, ma fille. Il se finit.

(Pause, angoisse, toux d’Amparo. On l’entend boire.)

Il faut finir le Calice des Douleurs pour la purification des âmes. Les temps sont graves.
L’Esprit-Saint doit être invoqué non seulement avec des fêtes, mais avec amour, sacrifice, respect et
pénitence. Regarde comment l’Esprit-Saint, quand Il vint sur les apôtres, donna des grâces spéciales à
chacun pour qu’ils puissent porter l’Evangile par toute la terre. Regarde les grâces qu’Il accorda à
Pierre pour gouverner l’Eglise, à Jean pour être mon fils et mon protecteur, et à moi-même pour être
Mère de l’Eglise. Il me donna l’entendement sur tout ce qui allait se passer dans le monde. Le
moment est grave, très grave pour mon Eglise. Baise le sol en réparation de tant de péchés qui se
commettent contre Elle. Les âmes ont oublié Dieu.

Agenouillez-vous et récitez cette prière :

O Père Céleste, à genoux, nous implorons l’Esprit-Saint pour qu’Il vienne sur nous et nous accorde
les dons dont nous avons besoin pour survivre sur terre : le don de la Sagesse, le don de
l’Entendement, le don de la Force, le don de la Prudence, le don du Conseil, le don de la Pitié, le
don…, mes enfants, ce don est très important : le don de l’Humilité. Le don de la Crainte est aussi
très important, celui qui ne craint pas Dieu n’entrera pas dans le Royaume des cieux.

Mes enfants, demandez à votre Père éternel que le Saint-Esprit vienne sur vous, dirige votre vie,
guide vos pas. Qu’Il soit votre Consolateur dans vos peines et afflictions. Vous serez persécutés. Dans
le monde, l’Antéchrist, accompagné de ses partisans, est en train de séparer ceux du Christ, les
chrétiens, des siens pour les persécuter et les châtier. Il agit avec beaucoup d’astuce. Les hommes se
laissent prendre par les paroles. Leurs yeux sont éblouis par tant et tant de promesses qui leur sont
faites. Ils tombent comme le lapereau dans le piège.

Mes enfants, ne vous laissez pas entraîner. Vous serez marqués par l’Esprit-Saint. Les ténèbres ne
pourront jamais donner lumière à la lumière, c’est la lumière qui éclairera les ténèbres. La terre vit
dans le désordre, dans le crime, dans la haine. N’oubliez pas de prier. Aimez-vous les uns les autres,
et qu’on vous reconnaisse à la croix, à l’amour, à l’humilité, à l’unité, comme les premiers chrétiens
qui furent persécutés. Que paroles et promesses ne vous éblouissent pas. Je serai avec vous dans tous
les moments de votre vie. Lorsque l’ennemi, pendant les derniers temps, voudra s’approprier vos
âmes, cette marque reluira sur vos fronts, et rien ni personne ne pourra vous l’enlever. Soyez
humbles, très humbles.

Ma fille, regarde comme l’Esprit-Saint vint sur les Apôtres réunis au Cénacle. (Pause pendant laquelle
Amparo se plie en arrière jusqu’à ce que sa tête touche presque le sol par la force d’une clarté
éblouissante.)

- Notre-Seigneur :

Regarde tous ceux qui ont participé à la mort du Christ, regarde comme ils furent gravement châtiés,
les bourreaux qui meurent foudroyés et ceux qui me giflaient ! Regarde les pauvres femmes qui ont
pleuré amèrement ma Passion, comme elles sont remplies et revêtues de grâce ! Vois comme les
démons tremblent dans les profondeurs de l’enfer, aboyant et criant leur perversité. Vois tous ceux
qui criaient : " Crucifiez-le ! Crucifiez-le ! " Leurs maux et perversités se sont répandus sur toute la
terre où leurs maux atroces continuent d’augmenter. Le monde en est envahi, c’est son châtiment et
son tourment. Des millions et des millions d’âmes ont été entraînées en enfer par leurs péchés.

- La Sainte Vierge :

Ma fille, regarde aussi comme se réjouissent les bienheureux, tous ceux qui ont médité la Passion du
Christ, qui l’ont vécue dans leur chair, vois leur gloire et celle de tous ceux qui ont aimé l’Eglise telle
qu’elle doit être aimée. Les hommes doivent aujourd’hui enseigner l’Evangile tel qu’il est écrit, pour
se retrouver avec les bienheureux. Ils défigurent l’Evangile, mes Lois, celles que mon Fils me laissa
cachées dans mon Cœur, les Tables de la Loi sont si mal observées ! " Tu aimeras le Seigneur ton
Dieu de toutes tes forces, de toute ton intelligence et toute ta volonté. Tu ne jureras en vain sur le
Nom de Dieu, mais sanctifiera Son Nom. Tu honoreras ton père et ta mère. Tu ne tueras pas. Tu ne
commettras pas d’impuretés. Tu ne proféreras pas de faux témoignages, ni de mensonges. Tu
honoreras la femme de ton frère et tu n’envieras pas les biens de ton frère. Ce sont ces Tables de la
Loi que les hommes ont oubliées.

C’est pourquoi je vous dis de prier le Dieu Eternel pour que vienne Son Divin Esprit sur vous, et que
vous puissiez subsister parmi le grand mal qui existe dans l’humanité. Je continuerai à répandre des
grâces sur toutes les âmes qui viendront en ce lieu. Les hommes ont oublié mes paroles : J’ai demandé
une chapelle en ce lieu, en l’honneur de mon Nom, et que l’on y vienne prier du monde entier. Tous
ceux qui viendront ici seront bénis et marqués d’une croix sur le front. Je promets maintenant que
tous ceux qui viendront ici seront marqués pour que l’ennemi ne puisse emporter leur âme.

Mes enfants, attention ! Les lois des hommes sont contraires aux lois de Dieu. C’est pourquoi ils font
disparaître tout principe religieux sur terre. Par leurs lois, vous serez montrés du doigt pour être
persécutés. Courage et force ! En ces temps, la force est très importante ! Aimez-vous les uns les
autres ! Unissez-vous comme les premiers chrétiens. Restez unis, ne vous séparez pas et
protégez-vous par la prière, le jeûne et le sacrifice. Que les lois destructives ne vous entraînent pas,
elles peuvent contaminer votre âme. Les hommes font la sourde oreille, malheur à ceux qui ne
tiennent pas compte de mes paroles. Des maux, de grands maux tomberont sur eux, tomberont sur le
corps de beaucoup d’entre eux, car ils n’écoutent pas l’appel de Dieu.

Ames consacrées, dites aux hommes le grand danger qui guette l’humanité. Ne restez ni sourds, ni
muets, ne vous lavez pas les mains comme le fit Pilate.

Ma fille, sois humble, très humble. Aime l’Eglise de tout ton cœur et observe les lois que Dieu
institua.

Et vous, mes enfants, partagez-vous par dix, allez dans les villages parler de l’Evangile. Que rien ni
personne ne vous effraie. Le monde a grand besoin d’âmes qui parlent de l’Evangile tel qu’il est.
Criez aux hommes que les temps sont graves, dispersez-vous dans le monde, sans vous inquiéter des
difficultés, ni des persécutions, ni des calomnies.

Beaucoup disent qu’ils sont avec Moi, mais ils sont contre Moi.

Mes enfants, allez et proclamez l’Esprit qui vit dans l’Eglise. Que tous viennent à Ses sources pour
que l’ennemi n’entraîne pas tant d’âmes.

Levez tous les objets, ils seront bénis avec des bénédictions spéciales. Je vous bénis, mes enfants, et
vous laisse la Paix.

 

 



4 juin 1988

Comme tous les premiers samedis du mois, Luz Amparo, appelée par la Très Sainte Vierge, vient au
Prado Nuevo de très bonne heure accompagnée de ses enfants et de quelques autres personnes de
confiance. Ils récitent le chapelet et au quatorzième mystère (quatrième mystère glorieux), Luz
Amparo, à genoux, regarde le ciel avec une expression de joie, et reste en extase durant la présence
de la Sainte Vierge, qui par son intermédiaire transmet le message suivant.
 
 

Ma fille, Marie est là, pleine de grâces et bénie entre toutes les femmes.

Je vais expliquer aux hommes pourquoi Marie est pleine de grâces et bénie entre toutes les femmes :
la Divine Majesté de Dieu veut que cela soit expliqué.

Avant que naisse Mon Fils, la Divine Majesté de Dieu m’éleva au Ciel et me fit voir la gloire préparée
pour tous les hommes et la descendance de mon lignage depuis Adam et Eve. Je pus connaître
comment j’étais conçue sans tache. Je vis aussi les péchés de l’humanité et comment l’homme avait
perdu le paradis et comment il était nécessaire qu’une autre Femme et un autre Homme réparent les
péchés de l’humanité.

Baise le sol, ma fille, en réparation de tant de péchés commis dans le monde. (Amparo baise le sol.)

 

 

 

Vois comment Dieu m’éleva au Ciel devant sa Divinité, comment Il me partagea sa Grâce et sa
Sagesse. Il m’accorda de grands dons, m’attribua aussi de Ses grands attributs pour régner sur
l’humanité. Il me fit Mère de l’Amour et de la Miséricorde, et m’accorda des grâces comme Il n’en
avait jamais accordées à aucun être humain pour que Je les distribue sur les mortels. Il ordonna aux
étoiles, au soleil, à la lune et à tous de m’obéir. Il appela par leurs noms tous les poissons, oiseaux,
reptiles, et leur dit de M’obéir. Il me nomma Mère de l’humanité. Il me donna aussi le titre de Reine
des Etoiles et de Maîtresse de toute la création. C’est pourquoi Marie est tant haïe, c’est pourquoi
l’ennemi veut faire disparaître le nom de Marie.

Dieu, mon Créateur, voulut que Marie apportât Jésus au monde pour le salut de l’humanité et que
tous les hommes Le connaissent. Maintenant, la Divine Majesté de Dieu veut que Marie prépare le
chemin pour que son Fils règne. C’est pourquoi je suis Reine et Mère de Miséricorde, Consolatrice
des pécheurs et des affligés.

Ma fille, aujourd’hui vont apparaître dix chœurs d’Anges chargés de marquer au front tous ceux qui
viendront ici. Tous ceux qui seront marqués recevront grâces, amour et Ma protection. Tous
recevront le sceau pendant le quatrième mystère glorieux. Les uns verront la marque sur le front des
autres. Que tous viennent ici, tous seront bénis et auront le front marqué. L’heure approche de plus
en plus et les hommes ne cessent d’offenser Dieu. Priez, priez pour que toute l’humanité se sauve.

Baise le sol, ma fille, en réparation des offenses que les âmes consacrées commettent contre Dieu.
Ames consacrées, réveillez-vous de l’éclipse dans laquelle vous vous trouvez. Invoquez l’Esprit-Saint
pour que la Lumière revienne en vos âmes. Ne déviez pas du chemin du salut et de la pénitence. Mes
enfants, vous êtes froids par le manque de prière. Récitez le Rosaire tous les jours. Avec le Rosaire,
beaucoup de problèmes se régleront : spirituels, moraux, nationaux, internationaux. Cependant mes
enfants, la Sainte Messe est la meilleure des prières, allez tous les jours recevoir le Christ. Il institua
l’Eucharistie et Il a dit que celui qui mangerait Son Corps et boirait Son Sang vivrait éternellement.

(Amparo pousse une joyeuse exclamation, et son visage reflète une joie indescriptible pendant qu’elle
dit avec force : " Ah ! Quelle joie ressent l’âme lorsqu’elle reçoit le Christ ! ")

- La Sainte Vierge :

Et vous, jeunes, ne rentrez pas tard dans vos foyers. Le châtiment peut venir pendant l’obscurité de la
nuit. Restez unis dans vos foyers et récitez le Rosaire. Venez à notre Cœur. Notre Cœur vous
protégera.

Tu vas boire quelques gouttes du calice des douleurs, ma fille. Il se finit. (Amparo prend quelque
chose entre ses mains, le porte à sa bouche, et on l’entend boire)

Lorsque le calice sera fini, ce sera terrible, mes enfants. Priez pour ne pas entrer en tentation. Des
fronts seront marqués. (Amparo se lève, regarde autour d’elle et s’agenouille.)

Levez tous les objets. Tous seront bénis avec des grâces spéciales pour le salut des âmes. Je vous
laisse la paix, mes enfants. Au revoir !

 



2 juillet 1988

Mon Cœur est aujourd’hui plein de douleur parce que mon Eglise s’est divisée. Savez-vous pourquoi
l’ennemi a pu diviser mon Eglise ? Par le manque de prières et de sacrifices. Je veux que vous
renouveliez et mûrissiez votre esprit dans la prière et le sacrifice. Là où sont prières et sacrifices,
Satan ne peut régner. Comme Mère de l’Eglise, mon Cœur est si douloureux !

J’aime une prière bien faite et non routinière. Une prière bien faite, c’est dialoguer avec Dieu,
converser et apprendre de Dieu comment être heureux. Le bonheur vient de Dieu. Les hommes disent
que toutes les œuvres sont bonnes, elles ne peuvent l’être si elles ne viennent pas de Dieu. Les
hommes ont oublié Dieu et ils se font eux-mêmes dieux. Beaucoup se disant conducteurs du peuple
de Dieu ne le sont qu’en apparence, leur désir n’est pas que le Christ règne dans les cœurs. Soyez
constants dans la prière et dans la fidélité au Vicaire du Christ. Consolez-le. Tout ce que Je réalise
dépend de vous, tout ce qui se fait pour la Gloire de Dieu.

Je te l’ai déjà dit, le manque d’amour envers Dieu démolit l’Eglise, car l’homme a oublié qu’il a été
créé uniquement pour aimer Dieu et Le glorifier. Baise le sol, ma fille, en réparation pour tant de
péchés qui se commettent dans le monde.

Priez beaucoup pour l’Eglise : elle est à Gethsémani. Je vous avais dit que le moment viendrait où des
évêques seraient contre des évêques, des prêtres contre des prêtres. Ce moment est grave, très grave.

Accourez en ce lieu et récitez avec dévotion le Rosaire. Priez votre Mère comme Mère de l’Eglise,
pour qu’elle protège les hommes du mal qui les guette. Les hommes n’attachent pas assez
d’importance à la prière. Regardez autour de vous et vous verrez la situation du monde : crimes,
haines, jalousies, rancunes. Et on dit que la prière n’est pas nécessaire ! Mes enfants, aimez l’Eglise et
toutes ses exigences. Une désobéissance a mis le monde en état de péché. Les hommes continuent de
désobéir à Dieu et ils se créent des dieux pour leurs fins. Ne cessez pas vos prières et vos sacrifices et
vous verrez que Satan ne régnera pas dans mon Œuvre.

Je veux que vous alliez de village en village pour jeter la semence. Formez-y des cénacles pour qu’on
n’oublie pas la prière. C’est au Cénacle que le Christ est apparu à ses disciples et à moi-même,
lorsque nous étions en prière et que nous pratiquions la pénitence. Je vous demande de laisser de bons
fruits là où vous passerez.

Même si les messages se terminent, je ne laisserai pas ce lieu sans bénédiction. Soyez tranquilles, mes
enfants, mon pied virginal n’abandonnera pas ce lieu. Et toi, ma fille, n’abandonne ni la prière, ni le
sacrifice, nous sommes avec toi et Dieu est au-dessus des hommes.

Si vous m’aimez, et obéissez aux Commandements et aux Lois que Dieu a institués, Mon Fils se
manifestera en vous et Il vous donnera la vie éternelle.

Bien que Je sois remplie de douleur, J’ai aussi de la joie, car dans le ciel, il y a presque tous les jours
fête pour les âmes qui se convertissent en ce lieu. Aujourd’hui même, c’est grande fête pour cette
personne morte hier, et qui, après tant d’années vécues loin du Christ, est revenue à la Vie.

Bien que les hommes aient perdu la raison et vivent comme des fous, seulement occupés des choses
matérielles et des plaisirs du corps, Je répands mes grâces sur eux et mon Cœur de Mère les protège
du signe de Satan. Je vous ai dit que tous les fronts seraient marqués et Je vous redis que Je
continuerai à les marquer. Tous vous serez marqués et vous le verrez les uns les autres le jour du
châtiment. Ma fille, regarde la grande multitude de ceux qui ont le signe. Vois aussi combien se
précipitent en enfer, et que des non-chrétiens travaillent mieux que ceux qui se disent chrétiens. C’est
que des chrétiens nient l’existence de l’enfer, et de ce fait, ils nient l’existence de Dieu. Il est écrit : "
L’enfer est préparé pour Satan et ses suppôts. " Priez, aimez, mes enfants, pour ne pas succomber à la
tentation.

Je vous demande d’être humbles, mes enfants, car beaucoup de ceux qui se disent miens sont pleins
d’orgueil. Ils veulent par eux-mêmes percer les mystères du Très-Haut. Ils ne peuvent connaître les
secrets de Dieu, et leur aveuglement ne leur fera pas trouver la Vérité.

Approchez-vous de l’Eucharistie, aimez l’Eglise, aimez le Pape. En ce lieu, Je répands des grâces
spéciales, bien que certains reçoivent la Croix. La Croix est le chemin du ciel, mais beaucoup d’entre
vous s’occupent seulement des biens matériels. Vous éduquez vos fils pour le monde et vous oubliez
Dieu. Vous le mettez le dernier. Ne soyez pas hypocrites, on ne peut pas tromper Dieu ! Ne vous
relâchez pas en croyant qu’il reste beaucoup de temps pour votre salut. Ce temps-là est plus court que
vous ne pensez.

Le démon rôde en ce lieu et beaucoup de faux-voyants jouent avec la doctrine de mon Fils. Ils
sèment leur condamnation. Que d’âmes se laissent entraîner par eux. Quelle peine ! Baise le sol, ma
fille, en réparation pour tous les pécheurs du monde.

- Amparo :

Comme tu pleures, ma Mère !

- La Sainte Vierge :

Je pleure à cause de la situation du monde et Je me réjouis lorsque des âmes se sauvent.

- Amparo :

Fais voir tes larmes, ma mère.

- La Sainte Vierge :

Touchez mes larmes, mes enfants. (Amparo recueille les larmes une par une comme elle fit le 15
septembre 1983 devant une multitude de pèlerins. Les six personnes qui accompagnent Amparo
touchent ses mains baignées des larmes de la Vierge.) Rien ne peut contenir tant et tant de larmes que
Je verse pour l’humanité ! Mes enfants, aimez-vous les uns les autres et respectez-vous. Ma fille, Je
t’ai dit le peu d’importance que les hommes donnent à Dieu. Il envoya Son Fils pour apporter la Vie à
ce monde, et les hommes Le mirent à mort. Maintenant, Il veut que le nom de Dieu soit connu. Les
hommes cependant oublient Dieu et se croient eux-mêmes des dieux. Ma fille, Je te demande d’être
humble pour le salut des âmes. Je vais vous donner une bénédiction spéciale pour vous protéger et
vous fortifier, et pour tous ceux qui accourent en ce lieu pour le salut de leurs âmes. Tous les objets
sont bénis spécialement pour la conversion des pauvres pécheurs. La paix soit avec vous. Au revoir,
mes enfants.

 

 

6 août 1988

- La Sainte Vierge :

Commence, ma fille, par embrasser le sol, en réparation de tant et tant de péchés qui sont commis
dans le monde.

Ma fille, aujourd’hui ce message s’adresse plus particulièrement aux gardiens de mes lois, ces maîtres
qui n’entrent pas au Ciel et ne veulent pas que les autres y entrent. Ceux qui ont scandalisé tant et
tant de cœurs, ils ne donnent pas de fruit et ne veulent pas que les âmes donnent des fruits par
eux-mêmes. Ils ne veulent pas qu’on travaille pour le salut des âmes : eux n’y travaillent pas et n’y
laissent pas travailler, mes enfants.

Beaucoup de cœurs vous ont admiré, docteurs de la Loi, mais vous en avez scandalisé beaucoup.
Vous étiez admirés comme vrais imitateurs du Christ, vrais porteurs de l’Evangile, mais vous avez
changé votre vie par le confort, par l’argent, par les honneurs, et vous avez fait entrer beaucoup
d’âmes dans l’abîme. Vous ne laissez pas mes porte-parole parler de mes messages. Vous riez d’eux,
vous les diffamez, les calomniez et par cela vous vous manifestez par votre manque d’amour pour
l’Eglise, par votre manque de respect envers le Vicaire du Christ, par votre manque de soumission,
par votre orgueil qui vous rend aveugles et vous empêche de voir la situation du monde.

Regarde, ma fille, je vais te montrer quatre calices, deux calices divins et deux calices infernaux, les
calices divins débordent de justice et de miséricorde, et quant aux calices infernaux… tu verras le
dragon depuis son repaire répandre l’iniquité que ces calices contiennent. Regarde où se cache le
dragon, ma fille, et raconte-le.

- Amparo :

Je vois un grand animal, très grand, avec des pattes comme celles du crocodile, des yeux comme ceux
des serpents, oh ! une tête large et aplatie, très large, avec des dents de crocodile. Ah ! il a pris un des
calices et le répand sur toute l’humanité : c’est la haine, l’envie, la luxure. Ah ! … Cette tête de
serpent tellement énorme bouge de tous les côtés pour attraper au vol les âmes et les avaler… ah !…
son ventre ! … cette large gueule ! … Ah, comme il les attrape ! Quelle rapidité ! … Maintenant il a
entièrement renversé le calice, et les âmes tombées ont le sceau 666 sur leur front. Des milliers et des
milliers d’âmes sont englouties. Ah ! … ah ! De l’autre côté je vois Marie avec Jésus, chacun porte un
calice qui déborde de miséricorde et d’amour. Là se trouve aussi l’ange de justice, il est très sévère,
les âmes tombent aussi de ce côté…

Combien d’âmes ont reçu le sceau ! mon Dieu ! La Vierge a un Cœur qui attire les âmes ! Combien y
viennent ! Ah, ma Mère, ne laisse pas ce dragon infernal en attraper davantage. Ah ! Ici se trouvent le
bien et le mal, ah ! tant de mal ! …

- La Sainte Vierge :

Ma fille, il faut que tu baises le sol à nouveau, en réparation de tant de péchés commis dans
l’humanité. Ma fille, les fronts de ceux qui n’ont pas eu le sceau vont le recevoir en ce lieu. Mes
enfants, le fils d’iniquité veut se nourrir de la majeure partie de l’humanité. Soyez fidèles à l’Evangile,
mes enfants, soyez des imitateurs du Christ.

Et vous, maîtres de la Loi, allez dans le monde et soyez des christs qui enseignent ; annoncez
l’Evangile tel qu’il est écrit, mes enfants. Retirez-vous des commodités, des plaisirs, des honneurs, et
livrez-vous au sacrifice, à la pénitence et à la prière. C’est seulement par la prière et le sacrifice que
vous pourrez sauver vos âmes, mes enfants. Aimez-vous les uns les autres comme le Christ vous a
appris à vous aimer.

Et vous, guides du peuple, ne vous interposez pas sur la route de mes porte-parole, et laissez-les faire
ce que vous ne faites pas. Le Christ prend des âmes misérables, pauvres et incultes car il sait que de
leur nature humaine peut sortir de grandes vertus à transmettre aux hommes.

Oui, ma fille, mon Fils t’a choisi dans ta misère humaine, mais toi, tu t’es abandonnée entre ses mains,
tu l’es laissée façonner, et tu as obtenu la vertu de l’humilité, de l’obéissance, ce qui est le plus
important, ma fille. Pense que mon Fils t’a choisie comme victime de réparation. Je te l’ai dit
tellement souvent : ta mission est de souffrir, ma fille. Aide nos Cœurs à sauver l’humanité corrompue
par le péché de la chair, et par tant et tant de vices. Les hommes sont devenus matérialistes, à cause
de l’argent et de la chair et ils oublient les Lois de Dieu, mes enfants.

N’hébergez pas la haine dans vos cœurs, aimez, pratiquez ce premier commandement que le Christ
vous a enseigné : " AIMEZ-VOUS LES UNS LES AUTRES COMME MOI JE VOUS AI AIMES ".

Tous ceux qui viennent en ce lieu recevront sur leur front un sceau indélébile pour que l’ennemi,
depuis son repaire, ne puisse les attaquer.

Mon Fils envoie ses porte-parole enseigner aux hommes à aimer l’Eglise, à aimer son Vicaire. Vous,
les guides du peuple, faites de même. Ne soyez pas orgueilleux : qui êtes-vous pour dire à qui je dois
me manifester ? Aimez mon Cœur et vous serez dans la clarté ; vous avez oublié que Marie est la
Mère de Dieu. Ce n’est pas une hérésie de dire que Marie est Mère de la Divinité de Jésus car Dieu
m’a octroyé tous les dons et grâces à répandre en cette fin des temps. Convertissez-vous, mes
enfants, repentez-vous, priez pour ne pas succomber dans la tentation.

Ne vous moquez pas de mes messages, mes enfants. Vous serez traités de la même manière que vous
aurez traité mes porte-parole. Humiliez-vous et reconnaissez que vous êtes orgueilleux.

Je vous ai tout dit, mes enfants, mais je ne cesserai pas de me manifester en ce lieu jusqu’à ce que
j’obtienne ce que j’ai demandé, bien que les hommes fassent la sourde oreille. Votre Mère des
Douleurs se manifestera aux hommes en ce lieu. Toi, ma fille, sois humble, et abandonne-toi entre les
mains de mon Fils. Tu auras des épreuves très dures, ma fille, mais personne ne pourra tuer ton âme,
même si les hommes tentent de tuer ton corps. Je te demande l’humilité, ma fille.

Aujourd’hui il y a une bénédiction très spéciale pour tous ceux accourent en ce lieu et tous, quels que
soient leur âge, leur couleur, les grands, les petits, les riches, les pauvres, tous auront sur leur front un
sceau spécial, mes enfants.

Continuez à venir en ce lieu ; je vous ai dit un jour que par vous, cette œuvre réussira. Ne me décevez
pas, mes enfants. Réfugiez-vous dans mon Cœur Immaculé, parce que mon Cœur Immaculé
triomphera sur toute l’humanité.

Les hommes sont aveugles et ils ne voient pas la situation du monde. Je le répète : le monde est
malade d’une maladie mortelle, dont il ne pourra guérir que par le Christ et par Marie.

Aimez l’Eglise, mes enfants, fréquentez les Sacrements, aimez le Vicaire du Christ, récitez tous les
jours le saint Rosaire. Le Rosaire, ma fille, est une prière extraordinaire et liturgique. Aimez votre
Mère, mes enfants, pour rassembler le troupeau qui est dispersé par toute la terre. Beaucoup d’âmes
de mon troupeau sont tombées ; bien que je sois triste pour celles qui se laissent marquer par
l’ennemi, mon Cœur a beaucoup de joie parce que beaucoup d’âmes se sauvent, et beaucoup ont été
marquées du signe des élus.

Mes enfants, ne vous laissez pas entraîner par ces faux prophètes qui trahissent la doctrine et
cherchent les honneurs terrestres.

Ici, en ce lieu, viennent beaucoup de faux prophètes, mes enfants. Priez pour que vous sachiez
percevoir où est la vérité.

Et vous, guides du peuple de Dieu, qui filtrez le moucheron et avalez le chameau, il est écrit : veillez,
par leurs fruits vous les reconnaîtrez, celui qui n’est pas avec moi est contre moi. Ne diffamez pas, ne
manquez pas à la charité pour mes porte-parole, mes enfants, et ne vous moquez pas de ces maîtres,
qui bien que peu nombreux, continuent à présenter l’Evangile tel qu’il est dans sa nature profonde,
qui est la vie et la mort du Christ.

Ne vous moquez pas car malheur à vous quand vous vous présenterez devant le Christ ! Il y aura des
grincements de dents et des pleurs, et il n’y aura pas de compassion pour vous. Je vous aime tous,
mes enfants, il est encore temps, convertissez-vous et repentez-vous, venez à Marie car Marie est le
chemin droit et sûr pour aller à Jésus.

Dieu le Père m’a placée comme chemin de salut, comme porte du Ciel, pour vous faire tous aller à
Jésus.

Levez tous les objets, mes enfants, tous seront bénis avec des bénédictions spéciales pour les
malades.

Je vous bénis, mes enfants, comme le Père vous bénit par l’intermédiaire du Fils et avec l’Esprit
Saint. Je vous laisse la Paix, mes enfants. Au revoir.

 

 

 

3 septembre 1988

 

Comme tous les premiers samedis du mois, Luz Amparo Cuevas, appelée par la Très Sainte Vierge,
descend au Prado Nuevo aux premières heures de la matinée, accompagnée par quelques personnes
de confiance. Ils récitent les trois parties du Rosaire, et pendant le quatrième mystère de la troisième
partie, Luz Amparo, avec une joie indescriptible et en regardant le ciel, à genoux, entre en extase
devant la présence de la Très Sainte Vierge, qui par son intermédiaire, transmet le message suivant.
 
 

Ma fille, mon message sera court, j’ai déjà tout dit et tout se réalisera du début jusqu’à la fin. Je
continuerai à me manifester à mes porte-parole pour qu’ils aillent communiquer mes messages aux
peuples, c’est à travers eux que les âmes iront vers Dieu.

Il est nécessaire mes enfants, qu’en ces temps, les hommes se réconcilient avec Dieu. Dieu est
gravement offensé et les hommes ne changent pas de comportement. Les péchés de l’humanité
affligent tellement notre Cœur ! Mais ce qui afflige le plus nos Cœurs, ce sont les péchés des âmes
consacrées. Mon Fils a mis des rivières de grâces dans son Eglise pour faire boire les hommes à ces
sources vives. Elles sont nécessaires pour sauver l’humanité mais les ministres de l’Eglise utilisent
mal ces rivières, laissant échapper des filets d’eau divine et l’employant mal pour le bien des âmes. Ils
restent aveugles, sourds et muets, ma fille, envers la grâce et les chaires des prédicateurs deviennent
froides, obscures, comme des tombes silencieuses.

Il est nécessaire de réparer pour les péchés de l’humanité. Nous voulons qu’au moins le tiers soit
sauvé.

Soyez fermes dans la prière, tous ceux qui demeurent dans les paroles du Verbe auront la vie. Car
celui qui demeure dans le Verbe demeure dans le Père et dans l’Esprit-Saint. Car l’Esprit-Saint est en
relation avec le Père et tous deux ont envoyé le Christ à la terre, pour racheter l’humanité.

Aimez beaucoup l’Eglise, mes enfants. Les hommes ont oublié le Christ et se sont livrés au péché.

Embrasse le sol, ma fille, en réparation de tant et tant de péchés qui sont commis dans le monde.

Ceux qui administrent les sacrements oublient la doctrine de Jésus-Christ : ils appliquent celle qui leur
convient. Ils transmettent aux hommes des cellules cancéreuses et le démon en profite. En cette fin
des temps, la prière et le sacrifice sont nécessaires : la jeunesse est corrompue par le péché, par le
vice ; elle a une maladie qui n’a pas de remède : seule Marie Corédemptrice peut aider au salut des
âmes en ces temps.

Baise à nouveau le sol pour les âmes consacrées, ma fille.

Demandez, mes enfants, que ce troupeau éparpillé dans le monde se rassemble dans le troupeau du
Christ. Les temps sont graves, très graves, et les âmes s’obstinent dans le péché. Le monde fait perdre
la raison aux jeunes, et chaque jour des milliers et des milliers se précipitent en enfer, ma fille. Ils
perdent l’éternité pour la jouissance et le plaisir des sens.

Aimez l’Eglise, aimez le Pape, mes enfants. Continuez à aller de village en village, en apportant
l’Evangile qui est le sel de la terre, conquerrez les âmes pour le troupeau du Christ. Aimez-vous les
uns les autres, mes enfants comme mon Fils vous a enseigné à vous aimer. L’homme a déformé
l’amour et l’a changé en plaisir. Les hommes ont été créés pour aimer et glorifier Dieu leur Créateur,
et pour s’aimer les uns les autres comme eux-mêmes, mais combien ils ont déformé l’amour… !

Priez le saint Rosaire, mes enfants. Avec le saint Rosaire vous parviendrez au salut. Fréquentez les
Sacrements. Celui qui mange le Corps du Christ et bois son Sang aura la vie éternelle, mes enfants.

Comme je te l’ai enseigné, ma fille, on ne peut aller au Père sans passer par le Fils ; le Fils c’est
l’Eglise.

 

Venez tous en ce lieu, tous ceux qui viennent en ce lieu recevront des grâces particulières, mes
enfants. En ces temps, l’ennemi marque les fronts pour pouvoir s’emparer de la plus grande partie des
hommes.

Soyez humbles, mes enfants. L’humilité est importante pour le salut. Priez, ne dormez pas, l’ennemi
est à l’affût de vos âmes et avec la prière il ne pourra pas s’en emparer.

Aujourd’hui je vous donne une bénédiction spéciale avec des grâces particulières. Levez tous les
objets, mes enfants, tous seront bénis.

Mais auparavant, ma fille, je veux que tu saches que le sacrifice et la pénitence ont de l’importance.
Regarde mon Cœur, comme il est entouré d’épines. Tu vas arracher trois épines qui sont parvenues à
se purifier par le sacrifice et la pénitence. Arrache trois épines de mon Cœur, ma fille. (Amparo fait le
geste d’arracher quelque chose avec une profonde expression de douleur.) Elles ont été purifiées
grâce au sacrifice et à la prière. Vois-tu la valeur de la souffrance, ma fille ?

Je vous bénis, mes enfants, comme le Père vous bénit par l’intermédiaire du Fils et avec le
Saint-Esprit. Je te laisse la paix, ma fille.



1er octobre 1988

 

Appelée par la Très Sainte Vierge, Luz Amparo descend au Prado Nuevo accompagnée de quelques
proches. Alors qu’elle termine la récitation du quinzième mystère du saint Rosaire, elle entre en
extase en contemplant Jésus et Marie. Elle transmet le dialogue suivant.

- La Sainte Vierge :

Je suis ici, ma fille, pour dire à l’humanité que les hommes ne savent pas prier. Priez, mes enfants,
c’est à la mesure que vous prierez que vous recevrez des grâces. Les hommes ont oublié la prière, et
où il n’y a pas de prière, il n’y a pas d’amour.

Commence par embrasser le sol, ma fille, à cause du manque d’amour dans l’humanité. (Amparo
s’incline et embrasse le sol.)

Les hommes ont oublié que tous les membres du Corps doivent s’exercer à l’amour. (longue pause) Si
un membre ne sert pas, c’est comme s’il était mort, mes enfants ; ainsi en est-il de votre cœur. Faute
de l’entraîner à aimer, il se meurt. Et comment voudriez-vous transmettre la vie si vous êtes morts,
mes enfants ?

Je répète que l’homme a été créé pour aimer. Deux choses sont nécessaires à l’homme : l’amour et la
souffrance, mes enfants ; l’amour pour ne pas commettre le mal, et la souffrance pour réparer le mal.
Mais vous, mes enfants, vous vous exercez au mal et vous oubliez le bien.

Ces temps sont graves, ma fille, le monde est ainsi faute d’amour les uns pour les autres. L’amour
souffre, ne se lasse pas d’attendre et souffre pour l’aimé. Mais l’homme l’a changé en haine, intérêt,
plaisir. Les affaires du monde ne s’arrangeront que si l’homme est capable d’aimer et de donner
comme le Christ jusqu’au dernier atome de son amour. Ainsi est l’amour, ma fille : il ne se lasse pas
de l’aimé, il se soucie de l’aimé, il s’abandonne à l’aimé. En ces temps, il est plus que jamais
nécessaire que les hommes parlent d’amour aux autres hommes, ma fille. Que pourrez-vous donner si
vous n’avez dans le cœur que haine, intérêt, envie ?

L’amour ne s’obtient que par la prière ; l’âme qui ne prie pas ne peut aimer car l’âme qui prie est en
communication avec l’Aimé. Vois comme est réduit le nombre des élus ; aussi je te dis : celui qui
aime souffre. Le Christ aima ainsi tous les hommes et se livra pour eux à la souffrance. Les hommes
veulent aimer sans souffrir ; dans l’amour il y a la douleur. Je demande que vous récitiez tous les jours
le chapelet mais beaucoup ne le font pas et peinent ainsi mon Cœur Immaculé.

- Amparo :

Seigneur, je veux t’aimer de tout mon cœur et je veux que tu m’apprennes à aimer. Je t’aime de toute
mon âme ! Fais de moi ce que tu voudras.

- Le Seigneur :

Ma Luz bien-aimée, ton agonie est mon agonie. Et ton agonie est plus facile à supporter que ma
mienne. La tienne est un lit de roses, ma fille, et la mienne fut et continue d’être une route escarpée
que je parcours avec une poutre sur les épaules, en tombant et en me relevant. Et ensuite, je fus
suspendu sur une Croix, au soleil ; mes blessures me brûlaient et mes veines éclataient ; ma gorge en
feu me rendait chaque instant la respiration plus pénible, ma fille. Ton agonie est plus douce que la
mienne. Persévère, ma Luz bien-aimée ! Tu sais bien que la victime doit continuer à agoniser peu à
peu pour sauver l’humanité.

- Amparo :

Avec ton aide, Seigneur…, mais souvent je ne peux plus… Laisse-moi boire un peu au calice, pour
me rendre plus forte, mon Seigneur… (Elle fait le geste de prendre entre ses mains un calice qu’elle
porte à ses lèvres. On la voit et on l’entend boire.) Je sais qu’il est amer, mon Seigneur, mais si cela
peut servir à la rédemption, me voici, Seigneur.

- La Sainte Vierge :

Je ne peux plus parler aux hommes, j’ai déjà tout dit, ma fille, et ils ne tiennent pas compte de mes
messages. Toi, ma fille, ne perds pas l’humilité. L’humilité te permettra de supporter la souffrance.

ET JE PROMETS A TOUS CEUX QUI VIENDRONT EN CE LIEU DE LES ASSISTER A
L’HEURE DE LA MORT ET DE LEUR DONNER DES GRACES PARTICULIERES EN CETTE
VIE.

Venez, mes enfants, pour que votre Mère répande des grâces sur vous. Mais, malheur à ceux qui
n’exercent pas leur cœur à aimer. Tous ceux qui aiment recevront la vie éternelle. Sans l’amour, il n’y
a pas de paradis, ma fille. L’homme utilise son savoir pour le mal et il est ignorant du bien.

Aimez-vous les uns les autres comme le Christ vous aime, mes enfants.

Baise à nouveau le sol, ma fille, en réparation pour tant et tant de péchés et tant de manque d’amour
qui sont commis dans le monde. (A nouveau elle baise le sol. Dans la célébration de l’après-midi la
foule également baise le sol en geste d’humilité.)

Et n’oublie pas que mon Fils veut que tu arrives au Golgotha pour mourir avec Lui. Ton trajet sur la
terre ne sera pas très long. Mais je te demande la conversion de beaucoup d’âmes. Il faut que tu
travailles beaucoup et ton temps ne va pas se prolonger très longtemps, ma fille.

Levez tous les objets, tous seront bénis.

Tous ont été bénis avec des bénédictions particulières. Venez en ce lieu, mes enfants, car votre Mère
vous promet de répandre de nombreuses grâces dans vos foyers et dans vos âmes. Et toi, ma fille, ne
cesse pas en ton cœur de t’exercer à l’amour. Les cœurs qui n’aiment pas sont morts, ma fille.
Garde-le vivant avec ton amour, ma fille. Aime beaucoup et souffre beaucoup pour les âmes. Il n’y a
pas de ciel sans souffrance…, ni de récompense sans amour.

Au revoir, mes enfants, au revoir.

 

 

3 décembre 1988

 

- La Sainte Vierge :

Ma fille, aujourd’hui, je vais faire un appel à toutes les victimes priantes et souffrantes, à ces petits
crucifiés que mon Fils choisit comme porte-parole de l’humanité. Mes enfants, continuez la prière et
la pénitence pour vos frères, pour ces âmes qui par leurs péchés ont transpercé la voûte des cieux. Le
ciel a rougi de honte pour tant et tant de péchés commis par la luxure, l’orgueil, l’hypocrisie,
l’attachement à ce qui est matériel… Continuez de prier, mes petits porte-parole, pour que ces
pauvres âmes puissent se sauver. Mais malheur à ceux qui chargent leur faute sur les épaules de leurs
frères ! Leur souffrance sera terrible ! Beaucoup parmi vous voulez être absous de vos fautes, sans
douleur, sans réparation. Votre orgueil continue de vous introduire dans le mal, le péché, l’envie,
l’orgueil, l’hypocrisie, le manque de charité. Malheur à vous qui n’écoutez pas mes porte-parole :
votre douleur sera terrible.

Voudriez-vous arriver là-haut sans douleur ? Si, à l’immolation de la Victime innocente, son Père a
fermé les cieux pour qu’il ne manque rien à sa douleur et qu’il aille jusqu’au sacrifice de la Croix,
comment vous, pécheurs endurcis, seriez-vous capable d’atteindre le Ciel sans le repentir de vos
péchés ? Ne tentez pas la Justice de Dieu par vos péchés et votre orgueil. Humiliez-vous : celui qui
s’abaisse sera élevé.

Mon Fils a versé son sang en de multiples endroits de cette terre pour que ces lieux soient sanctifiés.
Il l’a versé devant les juges, dans le Temple, devant les soldats qui l’ont flagellé, devant les docteurs
afin qu’ils appliquent la science en se tournant vers le divin et non l’humain, car si la science était
appliquée selon l’entendement humain, on ne dirait pas la vérité.

Toutes les rues de la ville furent tachées de sang pour qu’elles soient purifiées pour tous ceux qui
commettraient des crimes atroces et de très graves péchés contre Dieu leur Créateur. Il a versé son
sang devant les soldats pour leur donner l’exemple de l’humilité, pour que leur haine se convertisse
en amour. Il a versé son Sang dans le Temple pour que les grands prêtres observent ses Lois. Il a
versé son Sang devant les gouvernants afin qu’ils exercent leur pouvoir avec justice et amour. Il a
versé son Sang devant les rois, rois temporels, afin qu’ils enseignent les hommes en appliquant leur
pouvoir selon la Loi de Dieu, pour leur éviter de s’enorgueillir car un jour mon Fils, le Roi des Rois,
leur enlèvera leur couronne et châtiera ceux qui n’agissent pas selon les Lois écrites. Il a versé son
Sang pour toute l’humanité, encore qu’Il savait que pour beaucoup, ce Sang versé servirait à leur
condamnation.

Oui, ma fille, de même qu’à mon Fils il n’est pas resté une goutte de Sang car il fut l’agneau égorgé,
de même il faut des victimes immolées en réparation pour sauver l’humanité. Il a versé son Sang aussi
sur la Croix afin que les hommes acceptent cette Croix avec amour et humilité. Mais les hommes se
sont moqués de cette douleur ! Et si, pour le Fils du Dieu vivant, les cieux furent fermés à sa mort
jusqu’à ce qu’il y entre le jour de sa Résurrection, comment pouvez-vous penser, ingrats que vous
êtes, que vous pourrez accéder au Ciel sans souffrance ?

Moi, Je fus victime en même temps que mon Fils car je fus Corédemptrice avec Lui du genre humain.
Repentez-vous, faites pénitence et priez.

Bientôt le Fils de l’Homme viendra et demandera compte à chacun selon ses œuvres. Il viendra avec
une grande puissance et une grande majesté. Beaucoup d’entre vous demeureront abasourdis en sa
présence mais même à ce moment là, vous n’aurez pas honte de vos fautes. Ne provoquez plus la
Justice divine par vos péchés. Vous vous attachez aux choses matérielles et oubliez les choses divines.

Baise le sol, ma fille, en réparation pour tant et tant de péchés qui sont commis dans le monde. Et
continue d’être ce petit crucifix qui verse son sang pour le salut des âmes, ma fille. Aime de tout ton
cœur ! Que personne ne t’afflige et que rien ne te trouble.

Venez en ce lieu qu’a foulé mon pied virginal.

Il n’y a que l’ingratitude des hommes qui puisse offenser Dieu à ce point. Si à n’importe quel animal,
Dieu eût donné la raison, il louerait Dieu du matin au soir, et vous, créatures qui avez tout reçu,
jusqu’au Sang de l’Agneau immolé, vous ne cessez d’offenser Dieu gravement ! Jusqu’où ira votre
orgueil, mes enfants, jusqu’où ira votre hypocrisie ?

Mais mon Fils savait bien qu’en versant son Sang, beaucoup se condamneraient. Il l’a versé pour ces
âmes saintes et justes qui aujourd’hui sont au ciel des témoins de sa mort. Vois, ma fille, comme ils
sont nombreux, les témoins de la mort du Rédempteur. Mais vois aussi ceux qui restèrent dehors et se
condamnèrent à l’abîme par leur manque d’humilité, par leur manque d’amour. Ils se laissèrent tenter
par l’ennemi comme Eve, au lieu de demander conseil à Dieu avant de parler et d’engager la
conversation avec Satan. Son péché la conduisit vers l’ennemi et discuter avec lui parce que son
orgueil ne lui permettait pas (à voix très basse elle dit quelques mots dans une langue inconnue) de
voir clairement que Dieu seul pouvait régner, au lieu de quoi son orgueil lui fit voir qu’ils seraient des
dieux comme Dieu, et elle se mit à discuter avec l’ennemi. Elle vit alors sa luxure et son orgueil, mais
elle ne demanda même pas le pardon de Dieu à ce moment, et ne le questionna pas non plus sur
l’origine de cette voix. Mais elle se réjouit et elle appela Adam pour le provoquer et le faire chuter. Et
au lieu de s’humilier quand il entendit la voix de Dieu, Adam s’excusa devant Dieu en accusant Eve
et Eve s’excusa en accusant l’ennemi. Ils ne virent pas leur orgueil.

La même chose se passe avec vous, mes enfants, parce qu’au lieu de repousser l’ennemi, vous
conversez avec lui et vous vous laissez entraîner par lui. Mon Fils fut tenté, mais dans sa tentation il
ne chercha pas à discuter avec l’ennemi et il leva les cieux au ciel pour prier, prier et communiquer
avec le Père pour ne pas tomber en tentation. Mais vous, mes enfants, au lieu de prier quand vous
vient une tentation, vous tombez et vous vous réjouissez de votre faute. Pauvres de vous ! Vous
cherchez à excuser vos fautes et vous chargez vos péchés sur les épaules de vos frères pour qu’eux
les expient. Vous voulez éviter la croix et la douleur. La croix est salut, mes enfants. Ni le Christ, ni
moi, n’avons fui la douleur. Que par votre sacrifice et votre pénitence, vos péchés deviennent blancs
comme la neige. Mais ne vous enorgueillissez pas. Pensez à Pierre, quand il eut péché, il ne releva son
visage creusé par la douleur et les larmes que pour demander pardon au Père. Comment pouvez-vous
relever la tête sans repentir, alors que vous faites honte aux anges et faites rougir les Cieux ?
Humiliez-vous, mes enfants, et demandez pardon à Dieu pour vos fautes.

Et toi, petit crucifix, continue de t’immoler pour le salut des âmes. Les victimes doivent être priantes
et immolées. Aime les êtres humains de tout ton cœur et écarte-toi de ceux qui te sont hostiles. Je te
protégerai, mon Cœur Immaculé veillera sur toi. L’homme pense aux marques d’affection terrestres
et fait peu de cas de la tendresse divine.

Embrasse encore le sol, ma fille, en réparation de tant de péchés qui offensent nos Cœurs. Les âmes
ne seront sauvées qu’avec la pénitence et la prière. Les hommes ont oublié cela. Sans douleur il n’y a
pas de rédemption.

Continuez de venir en ce lieu car mon Cœur y répandra beaucoup de grâces pour le salut des âmes.
Réveillez-vous, mon Fils fait couler des fontaines de grâces sur vous. Ne les gaspillez pas, mes
enfants. Aimez-vous les uns les autres comme mon Fils vous a aimés. Et toi, ma fille, continue de
réparer pour les péchés des autres ; tu es une victime et la victime doit s’immoler.

Récitez le saint Rosaire tous les jours, approchez-vous de l’Eucharistie mais auparavant lavez votre
conscience, car beaucoup d’entre vous n’accordent pas d’importance au péché. Le péché vous
effraie mais pas l’offense. Vous ne voyez pas le péché tel qu’il est, vous considérez que ce n’est pas
grave, mes enfants, mais lorsque vous vous réjouissez par votre péché, vous ne vous effrayez pas
d’offenser Dieu gravement.

Levez tous les objets, tous seront bénis avec des grâces particulières, pour que beaucoup d’entre vous
se fixent en Dieu, que vous avez complètement oublié. Votre cœur est sec d’amour pour Dieu. Et
celui qui n’aime pas Dieu, son amour pour les hommes n’est pas pur. Si tu aimes Dieu de tout ton
cœur, de toutes tes forces et avec tes cinq sens, alors tu aimeras l’homme de tout ton cœur. Toi, ma
fille, sois humble, très humble ; agis avec force, avec énergie. Je vous donne la paix, mes enfants.