Ma fille,
les hommes ne changent pas : leur impureté, leur dureté de cœur les
empêchent de comprendre la Loi de Dieu. Celle-ci est foulée aux
pieds et outragée par les hommes qui ne se rendent pas compte de la
grande tribulation qui va tomber sur la terre.
Vois mon
Cœur, regarde-le bien, ma fille. Il est gravement blessé par la
perversité et la malice des hommes qui jettent la confusion dans les
Lois de Dieu. Regarde mon visage rougi de honte : les femmes ont
perdu le sens de la pudeur et de la modestie. Satan leur a fait
perdre leur dignité. Par les modes immodestes et le péché de la
chair, par la luxure il fait de grands ravages dans l’humanité. Le
démon a aussi séduit une grande partie du clergé. Il se sert de la
Loi divine de l’Ecriture pour la confusion des paroles, entraînant
de grandes masses vers des doctrines fausses. On s’est laissé
séduire par Satan, ma fille, on a abandonné la prière et le
sacrifice : l’orgueil les a fait tomber dans la luxure. Ainsi mon
Cœur est blessé gravement.
Baise le
sol, pour tant et tant de péchés commis envers mon Cœur Immaculé, ma
fille. A cause de cela, mes yeux répandent du sang et des larmes de
douleur, car j’aime tous mes enfants. Je pleure car ils rejettent
mes avertissements ; Je pleure parce que les hommes se haïssent ; Je
pleure parce que mes âmes consacrées ont perdu la vraie foi. Ainsi
souffre mon Cœur de Mère. Je fais un nouvel appel à toutes ces âmes
qui ont perdu la dignité et qui foulent aux pieds les Lois de Dieu ;
qu’elles changent de vie, qu’on fasse une bonne confession et une
bonne communion.
Le Père
éternel va repousser mes supplications et appliquer sa Justice aux
hommes. Mon Cœur en est attristé : les hommes oublient Dieu et
s’occupent d’eux-mêmes. Aussi Je veux des âmes capables de réparer
les péchés de l’humanité. Les hommes s’entretiennent des choses du
monde et ne s’occupent pas de Dieu. Quelle tristesse en ressent mon
Cœur, ma fille ! On veut cacher mon Nom, parce que Satan me hait
comme il hait l’Eucharistie. L’ennemi rend les âmes scrupuleuses
pour recevoir le Christ ; il fait haïr mon nom car les deux chemins
du salut sont l’Eucharistie et Marie.
Venez à
mon Cœur Immaculé, vous les affligés, Je serai votre refuge et votre
guide. Ne me décevez pas, mes enfants ! Tous ceux qui auront méprisé
leurs biens matériels, qu’ils les oublient pour penser aux biens
spirituels. Pensez que mon Fils vous donnera cent pour un. Aimez nos
Cœurs, qui vous préserveront des embûches de l’ennemi.
Je vous
veux détachés, vous aimant comme des frères et humbles ; celui qui
s’humilie sur terre est grand aux yeux de Dieu. Soyez humbles, mes
enfants, ne cessez pas de réciter chaque jour le chapelet, ma prière
favorite. Approchez-vous de l’Eucharistie, et donnez de l’importance
au saint Sacrifice de la Messe qui est le renouvellement de celui du
Christ au Calvaire. Soyez doux et humbles de cœur.
Et vous,
âmes consacrées, revenez à votre ministère et soyez des pasteurs au
cœur limpide. Ne soyez pas aveugles, mes enfants. Ne voyez-vous pas
que Satan veut s’emparer de vos pauvres âmes ? Revenez à Moi, Je
suis la Mère prodigue du fils prodigue et mon Cœur vous attend pour
vous protéger.
Recommence à baiser le sol, ma fille, en réparation pour tant de
péchés commis par mes âmes consacrées.
Sois
humble et répare pour les péchés de l’humanité. Tu ne peux avoir la
gloire sur la terre avec celle du Ciel : les âmes victimes doivent
être victimes en tout.
Levez
tous les objets, tous seront bénis avec des bénédictions spéciales
pour vos pauvres âmes, mes enfants, afin de changer le gel de vos
cœurs en feu divin.
Tous les
objets, tous ceux qui sont venus en ce lieu, ont été bénis, avec des
bénédictions spéciales. Je vous bénis, mes enfants, comme le Père
vous bénit, par le Fils et avec l’Esprit-Saint. Au revoir, mes
enfants, au revoir
3 février 1990
- La Sainte Vierge :
Ma fille,
regarde mon visage, comme il manifeste la douleur de l’amertume que
ressent mon Cœur en entendant crier les hommes qui ne connaissent
pas le Christ. Baise le sol, en réparation de tant et tant de péchés
qui se commettent dans l’humanité. Ma fille, aujourd’hui nous allons
parcourir le chemin du Calvaire, tu m’y accompagneras. (Amparo voit
Jésus à Gethsémani.) Regarde prier mon Fils, vois comment le sang
jaillit de son visage. Vois l’ingratitude des hommes. Touche, ma
fille. (Sanglots d’Amparo. Elle touche le visage de Jésus et ceux
qui sont présents peuvent voir que ses mains deviennent
ensanglantées.) Recommence à baiser le sol, ma fille, à cause de la
douleur que ressent mon Cœur ! C’est ainsi qu’est répandu le Sang de
mon Jésus. Jusqu’où ira l’ingratitude des hommes, ma fille ? La
sueur abondante coule de son Corps. Ses veines s’ouvrent comme des
sources et son divin Corps est ensanglanté. (Amparo ne cesse de
gémir, en proie à une grande angoisse.) Regarde mon Fils : pour
apprendre aux hommes la prière et l’amour, Il prie la tête sur le
sol. (longs et vifs sanglots d’Amparo) Regarde, ma fille, et
personne n’est capable de tendre la main pour consoler le Christ. Le
reniement de Pierre et la trahison de Judas continuent, se répètent
mais avec une différence, ma fille, c’est que Pierre pleura sa faute
toute sa vie, tandis que les hommes se réjouissent dans le péché :
quelle ingratitude !
Jésus est
condamné à mort mais ce n’est pas cela qui L’afflige. Son Cœur est
attristé à cause de la damnation des âmes, à cause de l’ingratitude.
Consolez-le, mes enfants ! L’histoire se répète. Les hommes ont
gravement offensé Dieu et continuent de l’offenser. Satan est en
train de construire une nouvelle société et les hommes veulent vivre
dans cette nouvelle société de haines, de jalousies, de rancunes et
de crimes. Les mères tuent leurs propres enfants dans leurs
entrailles, les foyers sont détruits et les pères donnent de mauvais
exemples à leurs enfants par leur manque d’amour. Satan s’empare de
l’humanité. Il le fait d’une manière invisible. Les hommes ne se
rendent pas compte que Satan avec sa ruse veut la mort de
l’humanité.
Regarde
la jeunesse, les parents ne se préoccupent pas des âmes des jeunes,
ils s’occupent seulement du corps. Satan les fait tomber dans le
vice de la chair, de la drogue et de l’alcool. Il les entraîne dans
le chemin de la perdition. Regarde mon Fils, ma fille, aie pitié de
Lui ! Comment les hommes peuvent-ils dire que mon Fils ne souffre
pas alors que le péché augmente chaque jour davantage dans
l'humanité, il y a aussi un nombre important d’âmes consacrées
victimes de Satan qui se laissent entraîner et séduire par lui.
Elles n’observent pas l’Evangile et emmènent avec elles des milliers
et des milliers d’âmes dans le chemin de la perdition. Beaucoup de
ceux qui se disent enfants de Dieu sont lâches et ne donnent pas le
témoignage de la vraie foi. Ils ne se donnent au Christ qu’à moitié,
non totalement. Combien de fois répondent-ils : " Je ne Le connais
pas ! Je ne connais pas cet homme ". L’histoire continue, ma fille.
Un très grand nombre d’âmes demeurent sourdes et aveugles en face
des vérités de l’Evangile. Elles n’écoutent pas mes appels à la
prière et à la pénitence. Leurs cœurs sont durs et froids comme des
blocs de glace ! Ils veulent la paix mais la paix dans leur bouche
est vaine : la paix ne réussira pas si eux-mêmes ne construisent pas
l’unité et l’amour. La paix se construira seulement si les hommes
s’aiment et ne se haïssent pas à mort.
Comment
mon visage pourrait-il être joyeux, alors que les hommes méchants se
laissent entraîner dans les pièges de l’ennemi, et entraînent un
grand nombre d’âmes dans l’abîme ?
Apprenez
à prier, mes enfants, et soyez doux et humbles de cœur. Que votre
cœur devienne semblable à celui du Christ. Regardez le crucifié sur
la croix par amour des hommes et mon Cœur transpercé de douleur, en
voyant que l’humanité s’enfonce chaque jour davantage dans la boue
du péché. On ne pourra faire un royaume de paix que lorsqu’on
apprendra à aimer et à pratiquer la charité : c’est le premier
commandement de la Loi de Dieu.
Pour cela
il faut des victimes de réparation pour sauver l’humanité. Je
demande des victimes se dépensant jour après jour pour les pauvres
pécheurs. Je veux que chaque jour on m'accompagne un petit moment
sur le chemin du Calvaire, mes enfants. Mets ton visage contre
terre, ma fille, pour prier comme le Christ. Si les hommes
s’humiliaient, ils comprendraient la vérité de l’Evangile. Apprends
la prière du Christ priant à Gethsémani, ma fille. Les hommes ne
savent pas prier, c’est pourquoi ils ne savent pas aimer. C’est
seulement lorsque les hommes seront capables de s’humilier, fléchir
les genoux devant leur Créateur, que le monde prendra un tournant.
Les hommes sont lâches et beaucoup, après avoir reçu tant de grâces,
restent à moitié chemin ; ils craignent d’être méprisés,
marginalisés. Donnez le témoignage de la vérité, mes enfants, et
réfugiez-vous dans mon Cœur. Je suis le chemin pour aller au Christ.
Suivez l’Evangile tel qu’il est écrit. Je veux que la jeunesse
apprenne l’Evangile tel qu’il est et aille de village en village,
enseignant aux hommes la vérité et la parole du Christ. Ne vous
troublez pas, mes enfants, et renoncez à vous–mêmes ; ceux qui ont
renoncé à leurs biens, qu’ils renoncent à leurs goûts, qu’ils ne
restent pas à mi-chemin.
Ma fille,
une autre fois, nous suivrons le chemin du Calvaire, continue d’être
une victime de réparation pour l’humanité. Mais Je veux que tu sois
très humble, et que tu fasses connaître aux hommes la vérité. La
vérité, c’est le Christ, le Christ sur la Croix par amour des
hommes. Comme les hommes sont ingrats ! Pauvre Fils de mes
entrailles !
Chaque
jour dans le monde se renforce la fausse paix. Aimez l’Eglise, mes
enfants. Jésus-Christ est la pierre angulaire. Ne la méprisez pas.
Les hommes ne suivent pas les lois telles qu’elles sont écrites.
Tous ceux qui n’y obéissent pas seront jugés et recevront leur
châtiment. Ne faites pas ce qu’ils font car ils n’entreront pas dans
le Royaume des Cieux.
Priez,
mes enfants, formez de grandes communautés où règne l’amour, l’union
et la paix. Criez à voix forte que vous êtes catholiques même si les
hommes veulent vous confondre. Vivez comme de bons catholiques et
aimez l’Eglise de tout votre cœur. Aimez le Pape, lui aussi souffre
beaucoup en voyant que de nombreux pasteurs ont le cœur tiède. Priez
pour eux afin qu’ils reviennent à leur Ministère, au troupeau du
Christ, pour que toutes les âmes qui écoutent des doctrines troubles
invoquent l’Esprit-Saint et voient la lumière et la vérité de la
Doctrine. Aimez-vous les uns les autres, mes enfants, comme mon Fils
vous aime. Toi, ma fille, continue de contempler le visage du
Christ, méprisé et outragé par les péchés des hommes.
- Amparo :
Ah, mon
Dieu, mon Dieu ! Que puis-je faire, mon Dieu, pour t’aider, pour
réparer tant de douleurs ? Et toi, ma Mère, ton Cœur aussi est
transpercé par tant d’épines ! Apprends-moi à prier, Seigneur !
Apprends-moi à être davantage victime pour consoler vos Cœurs et
pour enseigner aux hommes à consoler vos Cœurs.
- La Sainte Vierge :
Enseigne
aux hommes qu’ils apprennent à prier non de bouche mais de cœur ;
ils remuent seulement leurs lèvres mais leur cœur ne s’enflamme pas.
Comme Je
te l’ai dit, ma fille, si les hommes se mettaient à faire des œuvres
de charité par pénitence, ils parviendraient à l’amour. Les hommes
n’aiment pas car ils ne pratiquent pas la charité. Ils prient
mécaniquement comme les pharisiens. Pharisiens hypocrites, remuez
vos cœurs et non pas tant vos lèvres. J’aime la prière qui sort du
cœur car c’est la prière qui communique avec Dieu.
Aujourd’hui, il y aura une bénédiction spéciale pour tous ceux qui
accourent en ce lieu et tous seront marqués avec le sceau, de
quelque partie du monde qu’ils viennent ! Ce sera une protection
pour vos âmes.
Levez les
objets, tous seront bénis avec une bénédiction spéciale pour votre
salut. Je vous bénis, mes enfants, comme le Père vous bénit, par le
Fils, et avec l’Esprit-Saint. Je vous laisse la paix, mes enfants.
Au revoir.
3 mars 1990
- La
Sainte Vierge :
Ma fille, me voici pleine
de douleur, mais mon Cœur vient aussi rempli de compassion. Je
viens à nouveau et aujourd’hui mon Cœur est plus affligé car je
viens avertir les sentinelles du peuple de Dieu qui se sont
endormies et laissent le troupeau du Christ être entraîné dans les
mains de l’ennemi. Les âmes tièdes et faibles ne font plus
d’efforts pour lutter contre leurs passions ; les âmes tourmentées
ne cherchent pas la consolation et la paix dans le Christ et
chaque jour leur cœur est plus affligé : l’ennemi fait des
dommages dans leur cœur ; les âmes pieuses sont tous les jours
plus tièdes, ne voyant pas la profondeur du péché ; les âmes
consacrées ont abandonné le chemin de leur ministère qui est
d’enseigner aux hommes l’amour de l’Eglise et sa doctrine. Malheur
à vous, âmes consacrées qui n’avertissez pas les peuples du grand
danger qu’il y a dans le monde ! De grandes calamités tomberont
sur la terre ; de grandes catastrophes détruiront la plus grande
partie de l’humanité. A quoi sert à l’homme de construire, si ce
qu’il a édifié vient à être démoli par le produit du péché ?
Pasteurs de l’Eglise,
retournez à votre ministère, mettez en pratique la doctrine et
veillez sur le troupeau du Christ ! Et vous, qui vous dites
catholiques, à quoi vous sert-il de vous appeler ainsi si vous ne
mettez pas en pratique la doctrine du Christ ? Reprenez votre
chemin en pratiquant les Sacrements, mes enfants. Priez. Si vous
ne priez pas et ne faites pas pénitence, vous périrez tous
ensemble.
Mon Cœur est triste car
l’homme ne connaît pas les desseins de Dieu, et comme Je te l’ai
déjà dit, ma fille, ils croient seulement en sa Miséricorde mais
ils ne respectent pas ses Lois. Priez, âmes consacrées, jeûnez. En
priant et jeûnant, vous pourrez vous abandonner corps et âme à la
" pierre angulaire ". Mes enfants, à quoi vous servent toutes les
choses du monde si votre âme vient à se perdre ? Pasteurs de l’Eglise,
enseignez aux hommes à s’aimer comme des frères, enseignez-leur à
prier. L’homme ne pourra se sauver que par la prière et la
pénitence. Détachez-vous des choses de la terre, luttez contre la
tentation de la chair. Mon Cœur est blessé par la perversité des
hommes.
Je ressens tant de
douleur, ma fille, en voyant que les hommes ne sont pas capables
de s’humilier devant Dieu leur Créateur… La situation du monde est
grave, très grave, les ténèbres l’aveugle et le pouvoir de Satan
est en train de s’emparer d’une grande partie de l’humanité. Je
veux qu’au moins un tiers soit sauvé, mais je vois que l’ennemi
est en train de s’emparer aussi de ceux-là.
Venez en ce lieu, mes
enfants, et laissez marquer vos fronts pour que l’ennemi ne fasse
pas de dommages à vos âmes. L’astuce de Satan envahit ce monde. Ne
vous endormez pas, mes enfants, priez, priez et mettez-vous en
communication avec Dieu, votre Créateur. Ne vous laissez pas
entraîner par le roi du mensonge. Contrits et repentants, venez à
nos Cœurs ; quittez l’orgueil qui ne sert qu’à introduire l’homme
dans les éternelles demeures de confusion. Humiliez-vous,
unissez-vous dans l’amour et l’abandon.
Tous ceux qui accourent
en ce lieu recevront des grâces spéciales pour l’âme et beaucoup
aussi en recevront pour le corps. Le monde est au bord du
précipice, les ténèbres rendent les hommes aveugles.
Baise le sol, ma fille,
en réparation pour tant et tant de péchés qui offensent nos Cœurs.
Et vous, âmes consacrées, petit nombre encore restant, mes filles,
remises totalement à Dieu et non à moitié, oubliez le monde,
travaillez pour Dieu. Que mon Cœur puisse se réfugier dans votre
petit groupe et y être réconforté ; il est si réduit qu’on n’y
trouve presque pas de réconfort !
Dieu est en train
d’envoyer de grandes calamités à la terre : la fin des temps
approche. De grands tremblements de terre frapperont la terre, de
forts ouragans arriveront ; l’eau débordera des mers et rasera de
grandes cités. Quand tout cela arrivera, un petit nombre d’âmes
restera sur la terre en désolation car celle-ci sera comme un
désert ; l’homme n’y trouvera ni aliments ni boissons, mais même
dans cette situation l’homme ne criera pas vers Dieu. Jusqu’où va
la perversité des hommes !
Le salut est si simple
quand on aime, mes enfants ! Si l’homme était empreint de l’amour
du côté du Christ il ferait son salut. Priez, mes enfants, car
chaque fois que vous prierez, Je serai avec vous, afin que cette
prière soit plus précieuse aux yeux de Dieu. Fléchissez les genoux
mes enfants, ne soyez pas orgueilleux. Il n’y a qu’un seul
Seigneur des seigneurs devant qui on doit fléchir le genou.
Et toi, ma fille,
unis-toi aux douleurs du Christ et avec Lui répare tant et tant
d’offenses qui se commettent dans le monde. Si les hommes
s’aimaient comme des frères, Dieu aurait pitié d’eux mais ils sont
comme des bêtes blessées et dévorent leurs proies comme des loups
affamés. (Pause) Regarde jusqu’où va la perversité humaine : on se
tue les uns les autres, on tue les innocents, les cœurs sont
endurcis par la haine et la malice. Ayez compassion du Cœur du
Christ et de celui de votre Mère ! Priez-Moi, mes enfants, car Je
suis Mère de toutes les grâces et Je vous les accorderai.
Approchez-vous du Sacrement de la Pénitence et cherchez le
sacrifice. L’homme ne vit pas seulement de pain et vous ne pensez
qu’au pain, pas au sacrifice.
Toi, ma fille, continue
d’être victime pour les pauvres pécheurs. J’ai tout dit, mes
enfants, prenez mes messages au sérieux car lorsque vous voudrez
vous repentir, il n’en sera plus temps. Levez tous les objets,
tous seront bénis avec des bénédictions spéciales pour la santé du
corps et de l’âme. Je vous bénis, mes enfants, comme le Père vous
bénit, par le Fils et avec l’Esprit-Saint.
7 avril 1990
- Le Seigneur :
Ma fille,
en tant que Fils du Dieu vivant, J’ordonne à tous mes anges de
sceller le front de tous mes enfants, cela à cause de la
persévérance de ceux qui accourent en ce lieu. Tous les fronts
seront marqués et ce signe, le roi du mensonge, de l’envie, de la
luxure, de la perversité le persécutera mais il ne pourra rien parce
que les portes de l’enfer ne demeureront pas toujours ouvertes. Mais
tous les habitants de la terre, ma fille, qui ne voudront pas
reconnaître Dieu comme Créateur, devront épuiser le calice de la
colère de Dieu, à cause des offenses et des péchés qui ont fait
souffrir nos Cœurs. Quand les hommes me reconnaîtront, j’adoucirai
ma justice. Je veux qu’on reconnaisse ma Mère comme Mère de la
nature divine, non comme les hommes qui la reconnaissent seulement
comme Mère de la nature humaine du Christ.
- La Sainte Vierge :
Me voici,
ma fille, comme Mère de l’Eglise. Aimez l’Eglise, mes enfants, plus
vous aimerez l’Eglise, vous aimerez le Christ. Le Christ a donné sa
vie par l’Eglise et pour l’Eglise. La sainteté de l’Eglise vient de
la sainteté du Christ, mes enfants. L’Eglise est riche parce qu’il y
a en elle des canaux de grâces pour le salut des hommes. L’Eglise
est riche, car en elle se trouve l’aliment exquis de la vie
éternelle. Malheur à vous les pasteurs qui vous écartez de l’Eglise
et qui faites souffrir nos Cœurs ; prenez conscience, mes fils, de
ce que vous faites et que mon Fils vous a donné pouvoir de lier et
délier, mais avec justice et sainte crainte de Dieu, non pour votre
caprice. Ah ! mes fils, comme vous mesurez ce que vous avez à donner
à Dieu ! Cela ne vous fait-il pas de la peine de voir le Cœur divin
attristé ? Vos cœurs de pierre font souffrir les nôtres. Revenez à
votre ministère, pour que le Cœur de Dieu puisse venir chaque jour à
votre rencontre et que vous vous humiliez et fléchissiez le genou
devant sa divine Majesté. Ah, vous les guides du peuple !
N’êtes-vous pas peinés par tous ces mauvais exemples que vous donnez
à l’humanité ? Mon Cœur vous aime, mes fils, aussi Je vous avertis
car votre péché est terrible et le ciel réclame justice, mes
enfants. Soyez de bons pasteurs d’âmes, dédiez-vous à votre
ministère et laissez les choses du monde. Satan veut tirer profit de
vos âmes et nos Cœurs en souffrent, mes fils.
Le peuple
a besoin de vous, de votre prédication de l’Evangile tel qu’il a été
écrit. Enseignez aux hommes à s’aimer pour faire cesser les
violences et les guerres. Apprenez-leur à prier, mes enfants. Ah !
fils prodigues, revenez à la Maison du Père, qui vous revêtira d’un
nouvel habit, un vêtement de grâce.
Accourez
en ce lieu, mes enfants et vous serez protégés du 666. Les temps
sont graves, très graves. L’ennemi, le roi de l’enfer, fait des
ravages sur la terre. Ne vous rendez-vous pas compte, mes enfants,
de la perversité du monde ? Réveillez-vous, vous êtes endormis, mes
enfants. C’est le roi du mensonge et de la destruction qui engourdit
vos âmes pour que vous demeuriez sourds et muets devant la grâce.
Regarde, ma fille, cette armée d’anges qui marquent les fronts.
C’est pour sauver l’humanité que j’insiste tant et que mon appel est
si urgent. Vous serez tous marqués pour être protégés contre
l’ennemi.
Des
milliers et des milliers d’anges sont en train de sceller les
fronts. Vois, ma fille, comme cela vaut la peine de souffrir : ma
fille, tu as la récompense à tes douleurs. Sois humble, très humble,
pour empêcher l’ennemi de nuire aux âmes. Baise le sol, en
réparation de tant de péchés qui sont commis dans le monde.
Elevez
votre cœur, mes enfants, soyez vigilants, priez et repentez-vous de
vos péchés. Levez tous les objets : tous seront bénis avec des
bénédictions spéciales pour protéger vos âmes.
Tous ont
été bénis. Récitez le chapelet tous les jours pour que votre Mère
vous protège de Satan. Je serai celle qui foule aux pieds sa tête
mais maintenant c’est le règne de l’ennemi. Des milliers et des
milliers d’anges des ténèbres font des ravages dans l’humanité,
divisent les peuples et refroidissent les cœurs. Or lorsque vient la
tiédeur du cœur, l’homme devient insensible et sourd à toutes les
grâces. Réveillez-vous, mes enfants, réveillez-vous, âmes
consacrées, guides du peuple de Dieu, n’endurcissez pas votre cœur
pour Dieu. Revenez à l’Evangile et prêchez-le tel qu’il est écrit.
Soyez de bons imitateurs du Christ. Renoncez aux choses du monde.
Vivez dans la pauvreté, l’humilité, la chasteté, l’obéissance, mes
enfants. Je serai avec vous. Ne vous laissez pas tromper par Satan.
Au revoir, mes enfants. Je vous laisse la paix.
5 mai
1990
Ma fille,
aujourd’hui mon Cœur est rempli de douleur comme si souvent, car les
hommes ne font pas cas des appels du ciel et ils vont périr comme
les hommes de Sodome et Gomorrhequi se bouchaient les oreilles et
tous périrent ensemble. Je reviens faire un appel aux croyants et
aux incroyants.
Vous les
croyants, qui vous appelez ainsi et êtes éloignés de l’Evangile,
vivez de la foi, de l’espérance et de la charité. Mes enfants, vivez
l’Evangile. Les temps sont très graves et vous ne faites pas cas des
appels de votre Mère. Et vous, les jeunes, vous vous laissez
entraîner dans la drogue, l’alcool, la chair et tous les vices par
l’ennemi qui veut vous séparer de Dieu. Ne voyez-vous pas la ruse de
l’ennemi ? Car le démon vous montre un chemin facile mais pour votre
perdition.
L’homme
n’a pas faim de Dieu mais du mal : dans sa superbe, l’homme
s’enorgueillit, se croit fort et très grand. S’il reconnaissait sa
petitesse, il penserait davantage à Dieu et s’humilierait. L’homme
croit qu’il vaut par lui-même. Ah ! aveugles et ignorants. Mes
enfants, sans Dieu vous n’auriez pas la vie. Dieu est le
commencement et la fin, le chemin et la vie. Là où Dieu n’est pas,
il n’y aura pas la paix mais seulement la mort.
Et vous,
ministres de l’Eglise, quelle indifférence ressentez-vous devant le
Christ ! Vous l’abandonnez, mes enfants, le laissez seul et vous
abandonnez votre ministère. Mon Cœur est triste, parce que vous avez
reçu davantage de grâces. Mon Fils a permis que vous le portiez dans
vos mains tachées par le péché. Et vous, le petit nombre des âmes
qui suivez l’Evangile, consacrez-vous à mon Cœur Immaculé, consacrez
toute votre volonté, faites-vous victimes de réparation pour les
péchés de vos frères, pour que l’agonie de mon Fils ne soit pas si
dure. Mon Fils continue d’être en agonie à cause de ses âmes
consacrées.
Réveillez-vous, mes enfants, sinon vous allez périr tous ensemble !
Accourez en ce lieu, car vous y serez bénis et protégés. Tout est
proche, ma fille. Regarde, quand cela arrivera… (Amparo contemple le
cadavre d’un personnage avec une mitre, entouré de hauts dignitaires
et d’un peuple nombreux chantant à des obsèques sur une très grande
place)…
- Amparo :
Le
Saint-Père ! Ah ! mon Dieu, je vois comme si le Saint-Père mourait,
ah !
- La Sainte Vierge :
Quand ce
saint homme disparaîtra, ce sera pire chaque jour pour l’Eglise.
- Amparo :
Ah ! mais
est-ce bientôt, ma Mère ?
- La Sainte Vierge :
Cela va
arriver très bientôt, ma fille.
- Amparo :
Ne le
permets pas, ma Mère.
- La Sainte Vierge :
Les
hommes ne font pas suffisamment de prières, de sacrifices et de
pénitences. Le monde est au bord du précipice. Toi, ma fille, ne te
décourage pas en te sacrifiant et en souffrant pour le Christ et le
salut des âmes. Mon Fils élèvera ton esprit, il te donnera de la
force ; la douleur ne dure qu’un temps qui est court et tes
souffrances iront en diminuant. Mais l’éternité est longue.
Quant à
la jeunesse, ah ! ma fille, prie pour les jeunes dont le cœur est
endurci par les vices. Satan les rend aveugles et sourds à la parole
de Dieu. Il leur fait voir que le corps est fait seulement pour les
plaisirs. Il les rend attentifs à sa parole mais ils se bouchent les
oreilles à la Parole de l’Evangile, ils ne veulent pas l’entendre.
Ils prennent ce qui leur plaît : pauvre jeunesse entraînée dans le
vice et les plaisirs du monde ! Cela ne vous fait-il pas souffrir,
mes enfants, de voir que vous augmentez les souffrances de la
flagellation du Christ et que vous rendez son agonie plus cruelle ?
Croyants
et incroyants, venez à ce lieu pour fortifier votre esprit, voir la
vérité de l’Evangile avec clarté. Aimez l’Eglise, aimez le Vicaire
du Christ mes enfants, priez beaucoup pour lui, car il est parmi
vous pour peu de temps.
C’est
seulement par la prière, le sacrifice et la pénitence que vous
pouvez obtenir que Dieu Créateur ait pitié de vous. Ne soyez pas
ingrats, donnez un peu de consolation à nos Cœurs ! Baise le sol, ma
fille, en réparation de tant et tant de péchés qui se commettent
dans le monde.
Les temps
sont graves, le temps presse et les hommes ne changent pas. Priez
beaucoup pour le Vicaire du Christ. Le cœur des jeunes est endurci,
ils ne respectent pas les lois de Dieu. Mères, priez pour vos
enfants et faites des sacrifices et des pénitences pour eux. Vos
cœurs souffriront beaucoup en voyant vos fils entraînés dans le
chemin de la perdition, non par manque de grâces, mais parce que les
plaisirs du monde les attirent. Vous, mères, la plupart d’entre vous
êtes coupables des péchés de vos enfants. Eduquez-les dans la sainte
crainte de Dieu ; exigez le sacrifice et la pénitence et veillez sur
vos enfants. Ils se sont échappés de la main de Dieu mais vous êtes
responsables et devrez rendre compte à Dieu votre Créateur : il vous
reste à prier.
Regarde,
ma fille, on vit dans l’hypocrisie, dans l’erreur et le mensonge.
- Amparo :
Que
puis-je faire, moi, Seigneur ? Je ne puis faire plus, je prie et
intercède pour eux, me sacrifie ; que puis-je faire de plus, mon
Dieu ? Je m’offre comme victime de réparation pour tous les péchés
du monde, donne-moi la force, Seigneur.
- La Sainte Vierge :
Recommence à baiser le sol, ma fille, pour tant d’offenses envers
nos Cœurs. Regarde le mien, les épines y sont chaque fois plus
enfoncées. (Plainte accentuée d’Amparo qui se prolonge durant le
message.)
Ces
larmes, je les répands avec beaucoup de douleur, ma fille, en voyant
les hommes ingrats et refusant la grâce. Toi, continue de souffrir
en réparation de tous les péchés qui se commettent dans le monde. A
tous ceux qui accourent en ce lieu, j’enverrai des grâces pour le
corps et l’âme. Accourez, mes enfants, et tous vous serez bénis et
marqués avec une croix au front.
Mais
attention à ceux qui vont de village en village, de voyants à
voyants, car la plus grande partie d’entre eux sont faux. Tous ceux
qui ne sont pas avec l’Eglise sont contre le Christ ; de même ceux
qui disent qu’ils sont réincarnés ; l’Eglise n’admet pas la
réincarnation : c’est lui désobéir. Priez et faites pénitence, les
temps sont graves.
Levez
tous les objets, mes enfants, tous seront bénis de bénédictions
particulières pour le salut des âmes. Je vous bénis, mes enfants,
comme le Père vous bénit, par le Fils et avec le Saint-Esprit.
2 juin 1990
- La Sainte Vierge :
Ma fille,
je continue de donner des avertissements aux hommes et eux
s’obstinent à ne pas les écouter. Comme ils ne changent pas, leur
salut sera difficile. Mes enfants, allez au Christ en qui est la
lumière, le chemin et la vie. Combien d’entre vous vont perdre les
choses du Ciel pour ne pas avoir délaissé celles de la terre. Vous
vous plaisez dans les ténèbres ! Allez au Christ qui est la paix, ne
cherchez pas les guerres.
Et vous,
guides des peuples, conduisez les âmes par le chemin de l’Evangile.
Ne mettez pas de limites à mes messages. Qui êtes-vous pour limiter
mon temps et mon message ? Laissez les hommes se convertir. Etudiez
l’esprit du message et vous verrez d’où il vient ; mais n’allez pas
faire obstacle aux plans divins. Ne profanez pas le sacrifice du
Christ. Il a vécu, est mort, est ressuscité pour payer la dette des
hommes. Dieu est le Père universel, non seulement de la parole, mais
de tout votre être bien que votre chair indigne soit la cause du
péché. Pour vous sauver, mes enfants, il faut faire le bien et
pratiquer les commandements. Maintenant, ma fille, Je vais t’élever
vers différentes demeures. Le Guide qui t’emmène t’enseignera à
chaque île de lumière et chaque paradis. Regarde, vois-tu ces sept
cercles ? Explique comment tu les vois.
- Amparo :
Je vois
un très grand cercle comme si c’était une porte, comme la roue très
très grande d’un chariot. A l’intérieur, ce sont des prairies
luxuriantes. (longue pause)
- La Sainte Vierge :
Ce sont
les sept paradis de la lumière. Regarde, voici les cavaliers montés.
L’un d’eux est avec du sang et répand le sang de toutes parts.
L’autre moissonne et donne la mort à la plus grande partie de la
planète. Celui-ci, c’est le cavalier qui va recueillir le fruit de
la récolte. Celui-là, c’est le cavalier des trois circuits de la
demeure universelle du Père qui approvisionne le Ciel et la terre.
Regarde le foyer de lumière. Il t'embraserait si on ne t'avait pas
mis cette protection. C'est la demeure universelle du Père. Ici
résident le Père de l’Univers, le Fils éternel et l’Esprit-Saint
infini. D’ici se fertilise tout le créé. Bien peu de monde parvient
jusqu’ici, seulement quelques bienheureux. Regarde toutes ces autres
demeures : tous ces points de lumière, ce sont vingt-et-une portes,
gardées à l’intérieur par vingt-et-un gardiens pour que personne ne
puisse y entrer. Vingt-quatre hommes les gardent. Ces demeures sont
préparées pour tous ceux qui observent les Commandements. Ma fille,
regarde ces ruisseaux, que de lumière, que d’énergie divine sort de
ce lieu. Que les hommes sont obstinés en n’écoutant pas ma voix.
Celles-là sont des îles de la lumière du Père mais ton esprit ne
peut s’élever plus haut. Il y a des milliards et des milliards
d’âmes à l’intérieur.
- Amparo :
Ah ! Mon
Dieu, quelle beauté ! Et les hommes refusent de croire… !
- La Sainte Vierge :
Ici au
centre vit la Famille de la Trinité. Le Père, le Fils et l’Esprit-Saint.
Je te redis que l’univers entier et le globe terrestre sont
alimentés par cette énergie divine.
Hommes de
peu de foi ! Quand allez-vous ouvrir votre cœur à Dieu et ouvrir vos
oreilles pour écouter mes paroles ? Tous pécheurs que vous soyez,
mes enfants, venez contrits et repentants, le Christ vous attend les
bras ouverts. Mais malheur aux hommes qui se bouchent les oreilles !
Regarde
ceux qui se perdent, ma fille, et regarde où ils vont. (Amparo
pleure et gémit devant la damnation de tant d’âmes.)
Ne pensez
pas tant aux choses terrestres mais élevez votre esprit vers Dieu
votre Créateur. Regarde mon Cœur affligé par les péchés des hommes.
Il souffre plus encore pour ceux des âmes consacrées. Baise le sol,
ma fille, en réparation pour tant de péchés…
N’endurcissez pas votre cœur, mes enfants, écoutez mes paroles,
priez et faites des sacrifices pour les pauvres pécheurs. Que
puis-Je dire de plus ? Je vous ai déjà tout dit. Ne vous laissez pas
absorber par le monde, vous êtes accaparés par les choses
matérielles !
Ma fille,
un autre jour, tu continueras de voir d’autres parties des demeures.
Priez, mes enfants, et faites des sacrifices. Accourez en ce lieu,
tous ceux qui y viennent recevront des grâces spéciales pour le
corps et l’âme. Mais pensez davantage à votre âme qu’à votre corps,
mes enfants.
Et vous,
qui vous êtes retirées du monde, n’ayez pas votre esprit uni à la
terre. Qu’il soit toujours élevé vers Dieu, votre Créateur. Renoncez
à tous les caprices et vanités terrestres.
Levez
tous les objets, tous seront bénis avec des bénédictions spéciales
pour votre salut. Je vous bénis, mes enfants, comme le Père vous
bénit par le moyen du Fils et avec l’Esprit-Saint.
7 juillet 1990
- La Sainte Vierge :
Priez,
mes enfants, si vous ne priez pas vous perdrez le regard de Dieu et
ne serez pas en communication avec Lui. Contemplez-Le et adorez-Le.
Moi, dès mon enfance, J’ai été en constante contemplation avec le
Père et dans une constante prière. Je fus unie à sa parole. C’est
pourquoi la Parole s’incarna en Moi, Parole qui serait un jour
expliquée aux hommes. J’ai eu le don de nombreuses grâces, le
privilège d’aucune créature, Je l’ai eu. Toutes me sont venues par
mon Fils, le Verbe incarné dans mes entrailles. Pour le " oui " que
J’ai dit au Père, Il me concéda tous ces privilèges, non seulement
celui d’être Mère du Verbe incarné mais aussi celui d’être Mère de
l’Eglise.
Et les
hommes veulent m’écarter d’elle. Mes enfants, comment pouvez-vous
vous séparer de votre Mère qui vous montre le chemin du salut ? Sans
Elle, vous êtes orphelins. Priez, ne vous séparez pas de la prière.
Louez Dieu et faites des sacrifices de réparation envers la Majesté
divine. Ne soyez pas des lâches : donnez le témoignage de la vérité.
Vos cœurs sont tièdes et les vices, vous les voyez comme des vertus
et les vertus comme des vices. Vous êtes dans les ténèbres en
n’ayant pas la foi. Vous vous guidez par vous-mêmes : laissez-vous
guider par votre Mère. Elle vous enseignera à aimer l’Eglise.
Ah !
Conducteurs du peuple, enseignez aux hommes l’Evangile tel qu’il
est. Sinon, mes enfants, lorsque vous vous présenterez devant le
Père, quelle tristesse ressentira mon Cœur quand Dieu dira : "
Allez, maudits, au feu éternel ! " Regarde, ma fille, ce guide divin
: Il va te conduire au Maître universel.
- Le Seigneur :
Regarde,
ma fille, voici mon Trône. Tu entends ma Voix et tu ne me vois pas
mais Je suis. Je suis Celui qui est. Laisse-toi guider par le
Moniteur de mystère. Tous ceux qui se laissent guider par le
Moniteur de mystère seront protégés. Ma fille, celui qui me voit,
voit le Père. Nous sommes comme la pluie bienfaisante qui détrempe
les champs. Nous répandons comme de grandes cascades où toutes les
créatures sont approvisionnées par ce Maître universel. Tu vas être
conduite devant les portes de la Divine Sagesse. Regarde, ma fille,
les voici. Ici se trouvent les Trois Personnes Divines. Elles seules
connaissent les chemins des grands paradis. Tous ceux qui se
laissent conduire par le Moniteur de mystère arriveront à avoir
cette sagesse et cet entendement. Tous ceux qui obéissent aux lois
divines arriveront à ce lieu. Vous êtes tous appelés, mes enfants.
Tous ceux qui se laissent guider par ce Moniteur de mystère
navigueront sur de grands univers sans fin jusqu’à la rencontre avec
le centre le plus important de l’Univers, où est l’étincelle de la
Divinité. Ma fille, les hommes ne comprendront pas ces paroles. Mais
je vous dis, mes enfants, que tous ceux qui sont capables d’accepter
avec bonne volonté l’Evangile et mes paroles, seront conduit en ce
lieu.
Regarde
ma fille, l’île éternelle. D’ici sortent des fleuves importants :
c’est le ciment de la création. S’il n’y avait pas ce ciment, rien
n’existerait. C’est l’île éternelle, l’île de l’amour, l’île qui n’a
pas de temps. Cela vaut la peine de renoncer à tant de choses de la
terre pour atteindre cette beauté ! Les hommes se tuent entre eux
par envie, pour la richesse et les plaisirs. Ils n’arrivent pas à
jouir de cette éternité. Ma fille, celui qui arrive ici à ce Maître
de l’Univers, à l’Ile de l’Amour vivra éternellement dans la joie.
Pour cela je demande la prière et les sacrifices. Les hommes ont
oublié Dieu et le commandement principal de l’amour.
Beaucoup
d’entre vous qui êtes venus en ce lieu, vous avez reçu des grâces,
vous allez devant les hommes et vous avez honte d’en donner le
témoignage. Mon Père vous reniera devant les Anges.
- La Sainte Vierge :
Récitez
le saint Rosaire tous les jours. Tous ceux qui le récitent seront
dans mon troupeau et protégés par mon manteau à l’heure de la mort.
Aimez-vous les uns les autres et renoncez à vous-mêmes, mes enfants.
- Le Seigneur :
Et toi,
ma fille, occupe-toi de m’aimer de tout ton cœur et de toutes tes
forces. Laisse-moi m’occuper de tout le reste, ma fille. Je suis
Celui qui peut tout. Je t’ai dit que je mettrai des personnes sur
ton chemin pour soutenir mon œuvre, c’est ce qui est en train de se
faire. Que rien ne t’angoisse ni ne t’attriste.
- La Sainte Vierge :
Embrasse
le sol, ma fille, en réparation pour tant de péchés commis dans le
monde. Les péchés des hommes affligent beaucoup mon Cœur et le Cœur
du Christ.
Soyez
doux et humbles de cœur, et qu’il n’y ait pas de discordes les uns
contre les autres. Levez tous les objets, mes enfants, ils seront
tous bénis avec des grâces particulières pour le corps et l’âme. Je
vous bénis, mes enfants, comme le Père vous bénit, par le Fils et
avec le Saint-Esprit. Au revoir.
4 août 1990
- La Sainte Vierge :
Ma fille,
baise d’abord le sol en réparation de tant d’offenses qui se
commettent dans l’humanité… Tu vas boire maintenant quelques gouttes
du calice de douleur pour te fortifier l’esprit (on entend Amparo
avaler et tousser.)
Mon Cœur
est triste car les hommes convertissent cet endroit en un lieu
d’agrément et beaucoup de faux prophètes y accourent. Quelle
tristesse pour mon Cœur de voir les hommes jouer avec les choses
sacrées ! Que d’ignorants suivent ces faux prophètes qui cherchent à
jouer un rôle et troubler les âmes ! Je me suis manifestée ici et
j’ai pris un instrument pour communiquer au monde un message
universel : mes enfants, comment jouez-vous avec des choses aussi
sacrées ? Séparez-vous de tous ces faux prophètes qui ne cherchent
qu’à être admirés. Ignorants, ne savez-vous pas discerner la
doctrine du Christ de la fausseté des hommes ?
Baise le
sol à nouveau, ma fille, pour les manques de respect commis en ce
lieu, et pour les offenses à mon Cœur Immaculé.
Veillez
sur ce lieu, pensez que mon pied virginal s’y est posé. Restez
vigilants face à ces faux prophètes. Il y en a par milliers. Chaque
groupe cherche son prophète ! Ma fille, regarde ce que mon Cœur
souffre pour toutes ces âmes. Chaque fois qu’ils viennent ici avec
toutes ces hypocrisies, ils enfoncent de profondes épines dans mon
Cœur. Vois ce Cœur entouré d’épines. Prie pour eux et pour tous ceux
qui les entourent, qu’ils sachent discerner la lumière des ténèbres.
Maintenant, ma fille, tu vas à nouveau voir le Maître universel.
Regarde et raconte.
- Amparo :
Je vois
une très grande roue blanche, pleine de gloire et à l’intérieur, il
y a une infinité d’univers.
- La Sainte Vierge :
Dans cet
univers du paradis du Nord se trouve l’école de Dieu. Il y a là sept
esprits qui enseignent aux hommes les attributs. (Pause : on entend
deux fois un " Ah ! " de joie d’Amparo). Tous les attributs de Dieu…
(exclamation d’Amparo) Il a fait toute la création, a créé l’homme,
lui a donné la vie et le don de transmettre la vie. Il veille sur
tous les mondes. Regarde cet Esprit et écoute-le, ma fille.
- L’Esprit :
Créature
humaine qui existe dans le globe terrestre, regarde, voici Celui qui
peut tout, qui fit tout, qui donne la lumière, veille sur vous la
nuit, est attentif à vos pensées les plus cachées, connaît jusqu’au
dernier des cheveux de votre tête, qui conduit toutes les planètes,
qui connaît chaque étoile par son nom, Celui qui commande à toutes
les armées des Anges, qui veille sur les créatures. C’est l’Esprit,
Celui qui est l’Energie divine, qui nourrit le Ciel et la Terre.
- La Sainte Vierge :
Pas un
brin d’herbe ne croît sans sa volonté. Il a fait le temps et
l’éternité. Laissez-vous guider par le Mystère. Ce Mystère, seul le
Moniteur Divin le comprend. Laissez-vous guider par Lui, pour qu’Il
vous conduise au Père, mes enfants. Toute la création est bien
faite, rien ne se révolta contre Lui ; Il est la Déité, Celui qui
règne, qui dirige. Tout se laissa diriger par Lui, sauf les hommes
au cœur endurci qui se révoltèrent contre Lui et continuent de se
révolter en faisant leur volonté mais pas celle de Dieu. Aucun fils
de Dieu n’a été créé pour douter de Lui. Tous ont été créés pour
participer à sa gloire. Mais vous, créatures terrestres, que
faites-vous des Lois et de la Doctrine ? Chacun l’applique selon ses
goûts. Laissez-vous guider jusqu’à l’école de Dieu et vous
apprendrez tous les attributs que Dieu a sur la terre. Vous êtes
aussi aveugles que des taupes, mes enfants. Il vous plaît de vivre
dans vos galeries obscures sans chercher d'autres mondes. Ne soyez
donc pas des taupes, éveillez-vous à la lumière et laissez-vous
conduire à l’école divine du Père.
Regarde,
les hommes croient qu’ils vivent en paix ; ils vivent une fausse
paix : avec les lèvres ils demandent la paix et avec le cœur, la
guerre. Mes enfants, respectez vos engagements comme de bons
chrétiens et vous verrez Celui qui a fait la lumière et la matière.
Mais ne perdez pas tous ces mondes pour jouir de la matière, vivez
de l’esprit et élevez vos cœurs vers le Père. Ces temps-ci sont
seulement pour l’amour et la paix : l’homme doit prier sans cesse
pour l’obtenir. Ici c’est la paix, ma fille, mais la terre elle, on
l’a convertie en un théâtre de crimes, rougi de sang par le péché.
Priez sans cesse, ces temps sont graves. Aimez l’Eglise de tout
votre cœur , apprenez la doctrine pour l’enseigner aux hommes. Que
votre cœur n’ait qu’un maître, non pas deux car si vous êtes occupés
avec l’un, vous oubliez l’autre. Mon Cœur vous a répandu des grâces,
soyez-y fidèles.
Soyez
comme le sel de la terre, pour que mon Fils vienne établir sa
demeure en vous. Parfois Il n’a pas où se fixer parce que les cœurs
ne sont plus que matière. Humiliez-vous, soyez humbles, mes enfants,
seul celui qui est humble sera exalté. Et vous, âmes consacrées, je
veux que vous soyez moins préoccupées du monde et davantage de Dieu.
Mes filles, vous êtes matérialistes : si vous ne repoussez pas le
monde matériel, votre esprit ne peut s’élever. Quant à vous qui
restez encore fidèles, vous dites aimer le Christ tout en ayant le
cœur aux choses du monde, pensez que dès le matin vous ne suivez pas
l’Evangile. Laissez Dieu être Celui qui veille sur vous ;
occupez-vous de prier, de faire des sacrifices, de vous aimer les
unes les autres car, dans la plus grande partie de mes couvents, il
n’y a que discorde. Ames consacrées, aimez mon fils, car mon Fils
vous aime de tout son Cœur, ne l’abandonnez pas, mes filles ! Et
vous, qui vous êtes abandonnées au Seigneur, rendez-Lui gloire par
vos actes et vos prières.
Aimez-vous les uns les autres, ceci est le Commandement le plus
important que Dieu a donné aux hommes. Mais les hommes ont oublié ce
Commandement et perdent leur temps à se haïr jusqu’à la mort et
amasser des richesses. Pourquoi rechercher les richesses, mes
enfants, alors que vous ne savez même pas si vous pourrez en
profiter. Détachez-vous des choses terrestres, que vos pensées
demeurent fixées sur le ciel. Changez votre façon de vivre, mes
enfants.
Je
répandrai beaucoup de grâces sur ceux qui accourent en ce lieu et
beaucoup auront la guérison du corps et d’autres de l’âme : on ne
foulera pas ce sol sans recevoir des grâces spéciales.
Et toi,
ma fille, fais part aux hommes de ce que je t’ai dit à propos de ce
groupe de faux-prophètes. Comment pouvez-vous accepter, ignorants,
vous qui venez avec vos prophètes particuliers, que chacun reçoive
un message ! Ne vous enorgueillissez pas ! Dieu envoie un message
universel à l’humanité. Respectez ce message. Mes enfants, ne
voyez-vous pas que le démon cherche à vous éloigner de l’endroit où
vous pourriez recevoir des grâces ? Réveillez-vous et sachez faire
la différence entre la vérité et le mensonge.
Toi, ma
fille, sois humble, et élève ton cœur vers Dieu, ton Créateur ; Il
te donnera des forces pour continuer le combat.
Baise à
nouveau le sol pour les péchés commis et les outrages qui sont faits
à la divine Majesté de Dieu. Ma fille, ta mission, c’est de souffrir
sur la terre ; il vaut la peine de souffrir pour recevoir une telle
récompense.
- Amparo :
Ah, ma
Mère ! Souvent je n’en peux plus, souvent les forces me manquent !
(Elle pleure)
- La Sainte Vierge :
Pense, ma
fille, que ta mission, c’est d’être une victime immolée par les
hommes. Ne te soucie pas de la calomnie. Mon Fils aussi a été
calomnié. Ne te soucie pas des offenses ! Mon Fils aussi a été
offensé, et les hommes continuent de l’offenser.
Elève
davantage ton esprit, et tu verras comme rien de tout cela n’a
d’importance. Nous fortifierons ton esprit. Toi, aime de tout ton
cœur, ma fille, et laisse tout le reste.
Poursuis
ton œuvre qui est mon Œuvre et l’Œuvre de mon Fils. Consacre-toi aux
autres, et nous nous consacrerons à toi. Ne t’ai-je pas dit qu’il y
aura des personnes sur ton chemin pour t’aider dans cette Œuvre ?
Ainsi comme ta Mère te l’a promis, je mettrai sur ton chemin des
âmes pour faire avancer ton Œuvre. Ne vois-tu pas tous ces jeunes
qui ont tout laissé pour se consacrer à cette Œuvre qui est la
tienne et la mienne ? Si Dieu est le Créateur, Celui qui peut tout,
ne doute pas un moment que non seulement cette Œuvre-ci, mais toutes
tes œuvres iront de l’avant.
- Amparo :
Merci à
toi, Seigneur, et à toi, ma Mère. Je vous rends grâce, et je vous
demande de pardonner mes doutes. Souvent…, souvent je doute que tout
se poursuive. Ma Mère, et mon Dieu, pardonnez-moi ! Je veux faire
votre volonté et non la mienne. Souvent je suis orgueilleuse et je
manque de confiance en Vous. Souvent l’Œuvre me cause de
l’inquiétude, mais toi, ma Mère, tu sais bien que je ne m’en soucie
pas pour moi, mais pour eux.
- La Sainte Vierge :
Toi, sois
un guide sur la terre, ma fille, et abandonne tout entre les mains
du Christ.
- Amparo :
Merci, ma
Mère, merci !
- La Sainte Vierge :
Continuez
de venir en ce lieu, mes enfants, pour prier le saint Rosaire. C’est
une arme puissante contre les péchés des hommes et pour la paix du
monde. Approchez-vous des Sacrements, et surtout auparavant, lavez
vos âmes. Je serai avec vous quand vous réciterez le Saint Rosaire.
Certains d’entre vous, mes enfants, sentirez ma présence. Levez tous
les objets, ils seront bénis avec des bénédictions particulières,
mes enfants, pour chacun d’entre vous, pour que vous soyez forts en
esprit et que vous oubliiez les choses du monde. Je vous bénis, mes
enfants, comme le Père vous bénit, par le Fils et avec le Saint
Esprit. Au revoir, mes enfants.
1er septembre 1990
- La Sainte Vierge :
Ma fille,
Je viens comme la Mère de l’Amour. L’amour est beau. J’en suis
revêtue et je viens ainsi enseigner aux hommes le manque d’amour sur
la terre. Un seul acte d’amour peut sauver tant d’âmes !… L’amour
est important. Il n’y a pas d’amour dans l’humanité mais la
vengeance, la haine, la destruction. Les hommes attirent les
ténèbres et les guerres, faute d’amour. (Amparo baise le sol)…
Sais-tu, ma fille, pourquoi les hommes n’aiment pas et ne se
laissent pas aimer ? C’est parce qu’ils sont comme Caïn, qui
n’aimait pas et ne laissait pas son frère l’aimer. Il y a des Caïn
sur la terre, mais il y a aussi des Abel. Celui qui aime les hommes
ne refuse pas la croix et l’accepte avec joie. Mais malheur à ces
hommes qui méprisent la croix, et la rejettent quand mon Fils les
éprouve.
Je ne
veux pas te montrer le nombre si réduit des âmes qui acceptent la
croix car ton cœur se fendrait de douleur, elles sont si peu. Moi,
la Mère de l’Amour, Je veux enseigner aux hommes qu’on obtient
l’amour par la croix. Que de fois je t’ai dit qu’amour et douleur
sont unis ! C’est ainsi que tu dois l’enseigner : apprendre à aimer,
c’est apprendre à souffrir. Regarde cet ange si beau, en qui Dieu
mit sa confiance : par l’envie, l’orgueil, il se révolta contre Lui
et lui, regarde, il a entraîné avec lui des milliers et des milliers
d’anges, regarde… (pause et étonnement d’Amparo) et le voilà ici
pour l’éternité. Observe et écoute, ma fille. Tu vas voir les fils
de l’iniquité. Regarde par l’œil du temps et dis ce que tu vois, ma
fille.
- Amparo :
Je vois
un œil très grand et en dedans une multitude de gens. Ah !… Avides
de pouvoir, de vengeance, de sang : ils crient leur envie, leur
cupidité, leur manque d’amour. Je vois les mers en furie, les
fleuves de lave, de feu ardent. Ah ! Je vois de forts ouragans et au
milieu du centre de l’œil, je vois la mort. Ah ! Tous ces fronts
sont marqués avec le 666 et la marque du dragon aux sept têtes qui
est le nom de… (inintelligible). De là vient la mort, la ténèbre… du
centre de l’œil. Ah ! C’est Satan en train de crier à tous les
hommes que Dieu n’existe pas, que Dieu est mensonge, que les hommes
se trompent entre eux, qu’il est l’unique Dieu vrai à suivre, et
c’est ce que fait une multitude d’hommes… Il a une grande beauté
pour les tromper et les conquérir. Il ressemble à Jésus… !
- La Sainte Vierge :
Mes fils,
attention : le Christ viendra avec la Croix, non avec la splendeur
du monde, la luxure, la tristesse, le crime, le sang. Ne vous
laissez pas entraîner par l’ennemi mais regardez par ici. Explique
ce que tu vois.
- Amparo :
Je vois
un œil carré (consultée, elle a dessiné un triangle) et au centre de
cet œil un homme de grande taille, les cheveux blancs. Il y a un
trône et sur ce trône quatre esprits.
- La Sainte Vierge :
Ce sont
les quatre esprits de la puissance de Dieu. Mais regarde, voici une
grande multitude, le front scellé avec la Croix. Ces quatre esprits
chantent : " Saint, Saint, Saint est le Seigneur, Dieu de l’Univers
; le ciel et la terre sont remplis de ta gloire ". Et tous ceux qui
sont en ce lieu s’agenouillent, inclinent la tête dans la paix, la
joie. Le soleil réchauffe, la pluie fait fleurir les champs et
croître les récoltes. Les étoiles sont toutes en ordre. Il y a la
paix, l’amour, des ruisseaux de grâces.
Tous
ceux-ci sont arrivés ici, ma fille, persécutés pour la justice,
affamés, assoiffés : ils sont passés par la douleur, le froid, la
soif, la faim ; ils ont été méprisés, calomniés. Tous sont parvenus
à l’héritage du Père. Cela vaut la peine de tout laisser mes
enfants, pour obtenir cette grandeur.
- Amparo :
Ces
esprits ont six ailes : deux couvrent leurs yeux, deux leurs bras et
deux leurs pieds. Ils inclinent leur tête devant le Tout-Puissant et
chantent des hymnes de joie et de gloire.
- La Sainte Vierge :
Quelle
différence entre la lumière et les ténèbres, ma fille. Dieu est
Celui qui a fait la lumière ; au centre de l’univers se trouve
l’énergie divine qui donne la lumière aux hommes. Ne vous laissez
pas entraîner par les ténèbres, mes enfants ; comprenez bien l’Evangile
! Dieu est Lumière, le Commencement et la Fin, cela est éternel, ne
change pas. Sur cet univers il y a des millions et des millions
d’univers qui ne sont pas encore habités car les hommes refusent la
croix et cherchent le plaisir. Recommence à baiser le sol pour les
offenses commises contre nos Cœurs.
Demande
pardon pour les âmes, sacrifie-toi et fais pénitence pour elles. Ton
cœur s’attriste et se remplit de douleur. Que la calomnie et la
persécution ne te tourmentent pas ! Continue d’avancer. Je te
demande l’humilité. C’est par l’humilité qu’on obtient le Ciel.
- Amparo :
L’œil se
ferme et les ailes des Esprits s’ouvrent. Ah ! Quelle splendeur au
centre, ah ! On dirait le soleil !
- La Sainte Vierge :
Demande
que les hommes s’aiment comme des frères et s’entraident. (longue
pause) Levez tous les objets, mes enfants, ils vont être bénis avec
des bénédictions particulières pour toucher les cœurs et pour que
les hommes apprennent à s’aimer les uns les autres.
La
situation du monde est due au manque d’amour sincère et pur, ma
fille. Dans l’amour de l’homme d’aujourd’hui, il y a de l’égoïsme,
de la matière. Renoncez à vous-mêmes, mes enfants, à vos plaisirs, à
vos possessions.
Tous ces
objets ont été bénis, ma fille. Je vous bénis, mes enfants, comme le
Père vous bénit, par le Fils et avec le Saint-Esprit.
brava”.
¡Ay!, ¿de “grava”?, de..., de fuego... candente(1). Veo fuertes
huracanes y, en medio del centro del ojo, veo la muerte. ¡Ay! Todas
esas frentes están selladas con el 666 y la marca del Dragón de las
siete cabezas; es el nombre de “Hatejel”(2)... De ahí viene la
muerte; de ahí viene la tiniebla... ¡Ay!, del centro del ojo... ¡Ay!
Está Satanás y grita a todos los hombres que Dios no existe, que
Dios es mentira, que los hombres engañan a los hombres, que él es el
único dios verdadero, que le sigan; y multitud y multitud de hombres
le siguen... ¡Ay, ay, ay..., ay!... ¡Tiene una gran belleza
—¡ay!—... para engañarlos y conquistarlos! ¡Se parece a Jesús!...
LA
VIRGEN:
Pero,
¡cuidado, hijos míos! Cristo vendrá en la Cruz; no vendrá en el
esplendor del mundo, de la avaricia, de la lujuria, de la tristeza,
del crimen, de la sangre... No os dejéis arrastrar por el enemigo,
hijos míos. Pero mira esta otra parte, hija mía. Explica lo que ves.
LUZ
AMPARO:
Veo
un ojo cuadrado (3) y en el centro de ese ojo —¡ay!—... hay un
hombre grande, grande, con cabellos blancos. Hay un trono y en ese
trono hay cuatro espíritus.
LA VIRGEN:
Son
los cuatro espíritus de la potestad de Dios. Pero mira, aquí hay una
multitud grande con su frente sellada con la cruz. Y esos cuatro
espíritus cantan: “Santo, Santo, Santo es el Señor, Dios del
Universo, lleno está el Cielo y la Tierra de tu gloria”. Y todos los
que hay en este lugar se arrodillan, inclinan sus cabezas, y hay paz
y hay alegría. El Sol calienta, la lluvia hace florecer los campos y
hace crecer las cosechas. Las estrellas todas están en orden. Hay
paz, amor; hay riachuelos de gracias.
LUZ
AMPARO:
Hay
perlas preciosas, hay jaspe... ¡Ay!
LA VIRGEN:
Todos éstos han llegado aquí, hija mía, perseguidos por la justicia,
hambrientos, sedientos; han pasado dolor, frío, sed, hambre; han
sido despreciados, calumniados. Todos éstos han llegado a este lugar,
a la herencia del Padre. ¡Vale la pena dejarlo todo, hijos míos,
para conseguir esta grandeza!
LUZ
AMPARO:
Esos
espíritus tienen seis alas: dos cubren sus ojos, dos cubren sus
brazos y dos cubren sus pies. Inclinan sus cabezas ante el
Todopoderoso y cantan himnos de alabanza y de gloria. ¡Ay! Todos
están cantando. ¡Ay!
LA VIRGEN:
¡Qué
diferencia, hija mía, la luz de la tiniebla! Dios es el que hizo la
luz, y en el centro del Universo se encuentra la Energía divina, la
que da luz a los hombres. ¡No os dejéis arrastrar por la tiniebla,
hijos míos, y entended bien el Evangelio! Dios es Luz, es el
Principio y el Fin, es eterno, no se muda. Y sobre este universo hay
millones y millones de universos que no están habitados todavía,
hija mía, porque los hombres rechazan la cruz y buscan el gozo.
Vuelve a besar el suelo, hija mía, en reparación de las ofensas que
se cometen a nuestros Corazones.
Pide
mucho por las almas, hija mía. Sacrifícate y haz penitencia por
ellas. Tu corazón se entristece, hija mía, y se llena de dolor. No
te angustie la calumnia, la persecución. Hija mía, sigue adelante; y
humildad te pido. Con humildad se consigue el Cielo.
LUZ
AMPARO:
Se
cierra el ojo y las alas de los espíritus se abren. ¡Ay,...
resplandor en el centro! ¡Ay, ay, ay! Es como el Sol. ¡Ay!
LA VIRGEN:
Pide,
hija mía, para que los hombres se amen como hermanos y se ayuden
unos a otros...
Levantad todos los objetos, hijos míos; todos van a ser bendecidos
con bendiciones especiales para tocar los corazones y los hombres
aprendan a amarse unos a otros.
La
situación del mundo es la falta de amor sincero y puro, hija mía.
Hoy, en los amores de los hombres, existe el egoísmo, la materia...
Renunciad, hijos míos, a vosotros mismos, a vuestros gustos y a
vuestras cosas.
Todos han sido bendecidos, todos estos objetos, hija mía.
Os
bendigo, hijos míos, como el Padre os bendice por medio del Hijo y
con el Espíritu Santo.
(1) Luz
Amparo, ante la visión que se le muestra, no acierta a utilizar la
palabra exacta; por eso dice “brava” y “grava” por “lava”, que
parece la apropiada en el contexto.
(2)
Palabra desconocida. Se ha trascrito según la fonética.
(3) Confunde la figura
geométrica. Al explicar después esta visión, Luz Amparo dibujó un
triángulo.
6 octobre 1990
- Voix de Dieu :
Ma fille,
mon message d’aujourd’hui va être court. Je vais expliquer quelque
chose aux hommes, qui n’ont pas compris ce qu’est l’Univers et qui
est le Maître de l’Univers. Regarde, ma fille, le Maître de
l’Univers est dans l’Ile de Lumière. Là se trouve le trône de Dieu,
par qui vous avez la vie, le mouvement et l’être, Celui qui fera
justice sur la terre.
Ecoute ma
voix, mes mains te montreront en même temps ces choses, mais tu ne
pourrais voir mon visage sans mourir, ma fille. Voici le
commencement et la fin de toute chose. De Moi sortit le Verbe : Il
fallait qu’il se fît homme pour que l’homme fût fait Dieu. Je suis
le Feu, c’est pourquoi j’ai envoyé le Verbe pour qu’il embrase la
terre. Je suis Celui qui a tout créé, qui a créé toutes les
créatures. Regarde mes mains qui ont modelé toutes les âmes. Ici se
trouve la Fontaine vive de la vie, les sources divines, la Manne
pour que les hommes s’en rassasient. D’ici sortira la justice pour
la terre, et la récompense pour ceux qui ont obéi à mes Lois.
J’aime ce
que J’ai créé. Je ne peux pas le haïr. Je ne suis pas comme les
mères de la terre qui, après avoir nourri de leur sang leurs enfants
dans leur sein, les abandonnent en les y tuant. Ce n’est pas Moi qui
vous méprise, mes enfants : c’est vous qui me méprisez. Je suis
Celui qui, dans les entrailles terrestres, a mis l’uranium, le
pétrole, l’or, pour les besoins de l’homme, et Celui qui lui a donné
l’intelligence pour qu’il puisse les trouver. Tout est sorti d’ici,
ma fille. Regarde la grandeur de ce Maître Universel. Pourquoi les
hommes sont-ils si sots et ne comprennent-ils pas mes paroles ?
Ouvrez vos oreilles, mes enfants, et sachez discerner mon message !
Ne vous
occupez pas tant de vous-mêmes. Adorez et glorifiez votre Dieu.
Beaucoup d’entre vous qui accourez en ce lieu, suivez des faux
prophètes, attendant qu’ils aient des postes importants dans l’Eglise.
Ignorants ! Vous croyez qu’un responsable d’Eglise peut être élu par
les hommes ? Le Saint-Père est toujours guidé par l’Esprit-Saint.
Quand un Pape est nommé sur la terre, c’est l’Esprit-Saint qui l’a
nommé pour qu’il dirige l’Eglise. (Luz Amparo voit un rayon de
lumière qui descend des hauteurs et illumine ceux qui choisissent le
Pape.) Car l’Eglise est sainte et il faut nommer un saint homme pour
la diriger. L’Eglise sera dirigée par un homme consacré à Dieu, même
si ce sont les laïcs qui soutiennent l’Eglise. Son chef doit être un
homme élu par Dieu ; que sa vie lui soit toute consacrée.
Voici le
trône de Celui qui est, qui était, et ne cessera jamais d’exister,
Dieu Lui-même. Demandez, mes enfants, car tout ce que vous demandez
avec bonne volonté, Je vous l’accorderai. Mais auparavant, il faut
purifier vos âmes de tant de souillures. Pour pouvoir entrer en
communication avec Lui, l’âme doit être pure pour recevoir en elle
la grâce sanctifiante. Comme il y a beaucoup de faux prophètes qui
viennent en ce lieu ! Mes enfants, veillez sur ce lieu, il est
consacré. Les pieds virginaux de Marie l’ont foulé. Venez tous à
Moi, car Je suis le Chemin, la Vie, et la Vérité éternelle.
Le
Moniteur, c’est le Verbe Incarné. C’est Lui qui dirigera, de l’Ile
de la Lumière, toutes ces âmes qui se laissent conduire par Lui.
Je dis
dans mon Evangile : " Celui qui a des oreilles, qu’il entende. " Ne
soyez pas sourds et aveugles, mes enfants. Baise le sol, ma fille,
en réparation pour tant de péchés qui sont commis dans le monde.
Je suis
le Feu qui embrase les cœurs. Je suis Celui qui donne la vie et qui
la reprend. Invoquez l’Esprit-Saint, il est parmi vous pour vous
communiquer la vérité et pour que vous puissiez comprendre tous ces
mystères. Pour les comprendre, vous devez être très humbles et ne
pas penser à vous-mêmes. Vous devez vous oublier vous-mêmes et vous
occuper davantage des autres. Mes enfants, aimez-vous les uns les
autres : voici le grand mystère de la vérité ! Celui qui aime son
frère de tout son cœur aura la vie éternelle. La situation du monde
est grave et les hommes sont myopes, ils n’arrivent pas à discerner
la vérité. Mes enfants, priez ! Sacrifiez-vous pour la pacification
du monde. De grands châtiments tomberont sur l’humanité. Ne méprisez
pas votre Créateur s’il vous éprouve par la purification, par la
douleur. Dieu vous aime et c’est pour cela qu’il vous corrige, mes
enfants. Vous aimez les louanges mais pas les sacrifices. Sans la
mort il n’y a pas de ciel. Combien de fois t’ai-je dit qu’il faut
mourir pour ressusciter. Crie aux hommes qu’ils doivent mourir à
leurs plaisirs, à leurs vanités, à leurs caprices et à eux-mêmes
pour arriver jusqu’à Moi. Regarde, pas une créature que Je n’ai
créée de mes mains. Aussi t’ai-je dit que j’aime ce que j’ai créé et
j’ai mis dans leur corps une âme parfaite que j’ai modelée. Mais eux
l’ont rendue imparfaite, ils l’ont salie par leurs rancunes, leurs
envies et leurs crimes. Chacun d’entre vous, mes enfants, vous aviez
une âme d’ange et vous avez changé une partie de votre âme en part
pour Satan ! Quand l’une des parties règne dans votre âme, vous
oubliez l’autre. Dieu vous a créé selon ses fins, pour que vous
puissiez jouir de ses innombrables univers. Je veux que vous soyez
sacrifiés, humbles et abandonnés. Aimez-vous les uns les autres
comme mon Cœur vous aime.
Baise à
nouveau le sol pour les offenses à la divine Majesté de Dieu.
Inclinez-vous et louez le nom de Dieu.
Venez en
ce lieu, mes enfants, vous recevrez des grâces particulières pour
votre âme et votre corps. Cessez de suivre les faux prophètes.
L’apôtre de Dieu doit se défaire de soi-même et de toute chose,
imiter Jésus-Christ de la Crèche à la Croix. Beaucoup parmi vous
s’appellent " apôtres des derniers temps " ; mais qu’avez-vous
quitté, mes enfants, si vous aimez les louanges, les richesses du
monde ?
Ne soyez
pas austères, Combien de fois devrai-je dire qu’un apôtre du Christ
doit être pauvre, humble et sacrifié. Lorsque vous vivrez comme les
premiers chrétiens, qui n’avaient rien en propre, - car ce qui
appartenait à l’un appartenait à tous -, alors vous serez des
Apôtres des Derniers Temps. Mais vous avez poussé de grandes masses
à la révolte en vous gargarisant de vos propres paroles et en vous
enorgueillissant. Malheur à ceux qui jouent avec mon Nom ! Malheur à
ceux qui se donnent à eux-mêmes le nom de visionnaires pour qu’ils
s’étourdissent les oreilles de flatteries et de vanités ! C’est par
la croix et par la souffrance, le sacrifice, l’humilité,
l’obéissance, la chasteté, qu’on va au Christ.
Cessez de
mentir, mes enfants, lorsque vous vous présenterez devant Dieu,
votre Créateur, qu’adviendra-t-il de vous ? Aimez l’Eglise et ne
l’offensez pas. L’apôtre du Christ aime l’Eglise comme sa propre
vie. En aimant l’Eglise, vous aimez le Christ.
Je t’ai
enseigné, ma fille, que l’Eglise venait de Dieu, même si elle n’est
pas Dieu, car elle a des défaillances humaines, avec des hommes de
chair et d’os qui succombent à la tentation. Priez et sacrifiez-vous
pour eux, au lieu de les outrager et de les diffamer. Aimez beaucoup
les représentants de l’Eglise.
Je vais
donner une bénédiction spéciale à vos âmes, si vous faites ce que je
demande et si vous vous purifiez vous-mêmes sur la terre, pensant
que vous êtes au dernier temps de la purification, Je vous promets
que vous ne passerez pas par les peines du purgatoire. Soyez
charitables, mes enfants, et aimez-vous comme le Christ Lui-même
vous aime. Levez les objets : ils sont bénis avec une bénédiction
spéciale pour les moribonds, et pour votre conversion. Je vous bénis
par le Père, par le Fils, et par l’Esprit-Saint. Je vous laisse la
paix, mes enfants.
3 novembre 1990
- La Sainte Vierge :
Ma fille,
l’orgueil, l’impiété prédominent dans le cœur des hommes ; ils ont
oublié la Passion du Christ et sa mort. Dieu envoie sa Parole par sa
Mère, pour les faire sortir de l’obscurité où ils se trouvent. Je
veux réconcilier les hommes avec Dieu mais ils le méprisent et le
repoussent.
Priez
pour vivre selon l’Esprit, non selon la chair. Le dialogue avec Dieu
rend vos cœurs contrits et innocents ; mais que ce dialogue sorte du
plus profond de votre cœur ! Vivez selon l’Evangile, mes enfants. Si
vous vivez selon l’Evangile, vous vivrez le sacrifice et le
sacrifice vous enseignera l’amour. Ne vivez pas selon vos désirs.
Les jours sont comptés et les hommes s’obstinent dans les ténèbres ;
priez pour ne pas succomber à la tentation. C’est la prière qui
permettra à vos lampes qui doivent rester allumées de ne pas manquer
d’huile. Sinon cela se passera comme pour les vierges folles, qui
restèrent dehors avec leurs lampes vides à cause de leur paresse et
de leur tiédeur.
Je ne
veux pas que vous ayez le cœur paralysé de froid. Je veux que vous
soyez des volcans de feu pour embraser les âmes par votre amour.
La
situation du monde est grave : Dieu va envoyer une purification à la
terre. Soyez tous unis par le sacrifice et l’amour pour ce
moment-là, comme des colonnes fortes qu’un vent violent ne pourra
emporter. Soyez comme des enfants innocents car, quand votre cœur
deviendra comme celui d’un enfant, vous saisirez mieux la Parole de
Dieu et l’Evangile. Voyez la situation du monde : la femme vit selon
ses désirs, l’épouse n’est pas soumise à son mari ; les enfants ne
respectent pas leurs parents ; les mères ne s’occupent que de la vie
du corps de leurs enfants ; la société éduque la jeunesse dans le
vice et les plaisirs : la jeunesse est corrompue par le vice. Ne
voyez-vous pas la fin des temps, mes enfants ? Ne soyez pas sourds
ni aveugles. Le temps est proche et les hommes n’évoluent pas. En
ces jours, le dialogue avec Dieu est très important. Non, mes
enfants, je ne vous demande pas… (longue pause) je vous demande
seulement, mes enfants, que vous leur appreniez le sacrifice et la
pénitence, je ne vous demande pas qu’ils soient livrés en
holocauste. Sacrifiez vos propres plaisirs.
Ma fille,
regarde où sont ces jeunes, à la suite du péché des parents qui ne
se sont pas occupés de leur âme, mais seulement de leur corps ; pour
ceux-ci, il n’y a pas de remèdes (Amparo les voit en enfer). Regarde
ceux-là, ils peuvent encore se sauver par le sacrifice et la
pénitence. (Amparo ne cesse de pleurer) C’est pourquoi, mes enfants,
je vous demande le sacrifice et la pénitence. On ne fait pas cas de
mes conseils, mais viendra le jour terrible où les âmes n’auront
plus de remèdes. Toutes ces âmes sont arrivées en ce lieu, et pour
beaucoup, leurs propres mères ont été coupables. Elevez vos enfants
dans la sainte crainte de Dieu. L’homme a été créé pour aimer Dieu
et Le glorifier, non pour se glorifier lui-même. Ce n’est que par le
chemin du sacrifice et de la pénitence que vous parviendrez à Dieu,
mes enfants. Je veux que vous soyez tous très unis. Ne perdez pas
votre temps ; le temps est précieux, il faut le mettre à profit pour
votre salut. Ne soyez pas orgueilleux et ne cherchez pas à sonder
les mystères de Dieu.
Baise le
sol, ma fille, en réparation pour les péchés que les hommes
commettent. Je veux que vos lampes soient allumées, pour que l’Epoux
vous tende la main quand il arrivera. Mais malheur à ces lampes sans
huile, par manque d’humilité et de sacrifice ! Pauvres âmes, qui
perdent leur éternité !
N’êtes-vous pas affligés pour Jésus, pour le Cœur Immaculé de votre
Mère ? Elle, qui vous avertit sans cesse, parce qu’elle ne veut pas
que vous vous damniez. Elle veut que tous soient sauvés ; c’est pour
cela que je descends sur terre avertir les hommes, et eux, sourds et
stupides, ne tiennent pas compte de mon appel.
- Le Seigneur :
Je veux
la prière, que la prière soutienne votre action. Aimez vos
semblables, mes enfants, le Commandement de l’amour est très
important pour le salut. Comme peu le mettent en pratique ! Le monde
se détruit faute d’amour. Il est devenu le théâtre de crimes et de
destructions. Les hommes se haïssent à mort, se jalousent et se
détruisent les uns les autres. Quand m’entendrez-vous, et quand
votre cœur s’élèvera-t-il vers Dieu votre Créateur ? Soyez éveillés,
pas comme ceux qui mangeaient et buvaient, adonnés au péché de la
chair, le châtiment arriva sans les avertir. Vous ne pouvez dire que
vous n’avez pas été prévenus : il n’y aura pas d’excuses, il n’y
aura pas d’oreilles pour écouter vos lamentations. Soyez prêts, mes
enfants, je peux venir à n’importe quelle heure, sans prévenir,
comme le voleur, et malheur à ceux qui ont rejeté mes grâces !
Sacrifice et pénitence, mes enfants.
Toi, ma
fille, je te demande l’humilité ; pense que tu dois être une victime
de réparation, et sans l’humilité, la victime ne peut se sacrifier.
Je veux que tu sois forte, ma fille, viens à Moi qui suis la force,
qui suis la Vie, en Moi est le Salut ; pas de défaillance, ma fille
! Le temps s’achève, l’éternité est infinie ! Récitez le saint
Rosaire tous les jours, c’est la prière préférée de ma Mère, elle
renferme toute ma vie. Contemple ma Mère quand elle me présente au
Temple. Contemple sa joie à ma Naissance ; sa souffrance au pied de
la Croix ; son exaltation intérieure quand elle vit que j’étais
ressuscité ! Toute ma vie, ma fille, se trouve dans les Mystères.
Pourquoi crois-tu que le saint Rosaire a autant de valeur ? Parce
que s’y trouvent ma Naissance, ma Passion et ma Gloire.
- La Sainte Vierge :
Récitez
le Saint Rosaire avec beaucoup de dévotion. La situation du monde
empire : je répète qu’il y aura une purification de la terre ; soyez
tous unis pour que le jour de la purification, vous soyez avec Dieu,
alors ni votre corps ni votre âme ne seront touchés.
Levez
tous les objets, ils seront bénis avec des bénédictions spéciales
pour que le jour de la purification, ni vos foyers, ni vos âmes ne
soient éprouvés. Je vous bénis, mes enfants, comme le Père vous
bénit, par le Fils et avec l’Esprit-Saint. Je vous laisse la paix,
mes enfants.
Extrait de la conférence d’Amparo aux pèlerins français le 4
novembre 1990
Je ne
sais pas parler français… Mais Dieu malgré la confusion des langues
veut que nous nous comprenions les uns les autres. Il a placé Maria
Capilla à cet effet parmi nous.
Excusez-moi, je suis un peu fatiguée… Même si nous n’avons que
quelques instants, il est important que je vous parle : nous avons
tous le même désir, la même pensée, aimer et servir Dieu de tout
notre cœur, de toute nos forces.
J’aurais
aimé vous recevoir dans le local mais aujourd’hui dimanche, tout le
groupe s’y trouve pour prendre le petit déjeuner. C’est le groupe
dit des apparitions, communauté de personnes qui ont renoncé à tout
pour se donner aux pauvres, créer des fondations de charité, des
œuvres d’amour et de miséricorde, comme l’a demandé la Très Sainte
Vierge.
Nous
recueillons les personnes dont personne ne veut, la Très Sainte
Vierge nous l’a demandé. Elle veut précisément que nous donnions aux
pauvres ce qu’il y a de mieux : que serait la prière sans l’œuvre ?
La prière mène à l’action. Vous, là-bas, nous ici, pensons aux
autres, à ceux qui ont le bras tendu afin que nous leur donnions la
main. Pensez surtout que là où se trouve une plaie, nous devons être
les premiers à aller la soigner, les derniers félicités sur terre ;
que ce soit là-haut qu’on nous remercie pour cette œuvre ! Que par
cette action de guérir une blessure, nous nous abaissions toujours
afin que le Christ, Lui, grandisse.
Pour
imiter le Christ véritablement, nous devons commencer par la crèche
et finir par la Croix. On ne peut pas ressusciter sans mourir.
Souvent nous disons que nous imitons le Christ, mais nous oublions
tout ce que fut sa vie de pauvreté, de travail. Nous oublions qu’Il
passa trente ans avec ses parents dans la petite maison de Nazareth,
obéissant et se livrant déjà Lui-même en travaillant pour le bien
des hommes, sans la moindre vanité ni le moindre orgueil, sans dire
" Je suis le Fils de Dieu ", sachant attendre le moment où Il
pourrait dire qu’Il était le Fils de Dieu.
Trente ans de vie cachée
et trois ans de vie publique ! Trop souvent nous faisons seulement
attention à la vie publique du Christ. Nous devons nous attacher à
cette vie de trente ans, vie de sacrifice et de souffrance car Lui
qui était riche se fit pauvre. Il n’aurait pas demandé à Dieu ce
que Celui-ci ne Lui aurait pas donné. Au lieu de naître dans une
crèche, il aurait pu naître dans un berceau, entouré du mieux
possible, langé dans les plus beaux langes qui soient. Le plus
important pour Lui ne fut pas de naître dans la richesse, mais de
naître dans la pauvreté. C’est cela que la Très Sainte Vierge nous
rappelle avec ses mots : " Que l’or soit l’amour de notre cœur,
que l’encens soit la prière de notre esprit, que la myrrhe soit le
sacrifice et la pénitence qui doivent rester gravés dans notre
cœur ".
1er décembre 1990
- La Sainte Vierge :
Ma fille,
combien cela me plaît que vous m’invoquiez par l’Angélus. Mon Dieu y
voit l’humilité de son Esclave. Si tous les hommes faisaient la
volonté de Dieu, la terre serait un paradis. Mais chacun fait sa
propre volonté. Je veux que vous continuiez à réciter l’Angélus pour
voir mon humiliation devant Dieu et y apprendre à être humbles.
La coupe
de la Justice de Dieu s’est déjà répandue sur la terre : c’est
l’heure du Christ qui veut que les hommes sachent faire sa volonté
pour comprendre sa puissance. L’homme ne pense plus qu’à se
divertir, son cœur est endurci par le péché. Ecartez-vous de ceux
dont le cœur est devenu la proie de Satan et qui vous conduisent
vers le mal. Satan régnant ainsi dans les cœurs, les hommes n’ont
pas la paix. Ils se croient sûrs de leur victoire mais le pouvoir
est à Dieu, qui ne les laisse faire que ce qu’Il veut. Baise le sol,
ma fille, en réparation de tant de blasphèmes envers les Cœurs de
Jésus et de Marie dans le monde.
Les
hommes refusent l’amour de Dieu et s’enfoncent dans le bourbier du
péché. Réveillez-vous, mes enfants, le monde est en grand danger. En
ces moments, seuls comptent la prière et le sacrifice. Détachez-vous
du monde, de Satan, implorez Dieu et levez votre regard vers le
Ciel. Il ne manque que quelques secondes avant que la terre ne
tremble, que de forts ouragans en fassent disparaître toute vie,
sauf ces âmes scellées par le sceau de ma Miséricorde parce qu’elles
auront été fidèles à l’Evangile. Vous, comment appliquez-vous l’Evangile
?
Ma fille,
regarde encore comment continuent de régner les sept péchés
capitaux, comment les hommes sont dans les mains de Satan. C’est
maintenant l’heure où le Christ descend vers les hommes pour leur
enseigner à faire sa volonté, et non leur volonté propre. Car il
veut, lui, gouverner chacun, mais ils refusent les lois célestes.
C’est maintenant l’heure de vous réveiller, car le châtiment est
plus proche que vos yeux ne le voient… Suivez l’Evangile tel qu’il
est écrit parce que…(pause pendant laquelle Amparo gémit). Vois ceux
qui disent avoir vécu selon l’Evangile. Où se trouvent-ils ? Ils
sont comme le riche avare. Mais vois le pauvre Lazare, et ceux qui
furent pauvres, sacrifiés, qui ont eu faim, qui ont été persécutés
pour la justice, qui se sont dépouillés des choses de la terre et se
sont revêtus de gloire. Regarde, ma fille, quelle différence entre
la lumière et les ténèbres ! Ceux qui sont à ta droite, ma fille,
sont ceux qui comme le riche Lazare, ne donnaient même pas les
miettes aux pauvres. Ils ont abandonné la lumière, comme je te l’ai
dit si souvent, pour les ténèbres car ils n’ont voulu renoncer ni à
leurs possessions, ni à leurs plaisirs. Mais regarde ceux qui ont
renoncé à eux-mêmes et à ce qu’ils avaient, vois quelle grandeur !
Vois-tu la différence entre la lumière et les ténèbres ? Pour
n’avoir pas voulu renoncer à leurs petits trésors mondains et
terrestres, ceux-là ne sortiront jamais de ce lieu. Ici se trouve le
trésor qui est dans le ciel. Les trésors de la terre conduisent à la
perdition et à la condamnation éternelle.
- Amparo (elle pleure amèrement) :
Mon Dieu,
ne peux-tu pas les faire sortir d’ici ? Ici, pour toujours ! N’as-tu
pas pitié d’eux ?
- La Sainte Vierge :
Pendant
de nombreuses années, ma fille, j’ai eu pitié d’eux, mais jusqu’à la
fin ils ont négligé leur salut. Maintenant, leur temps est terminé,
ma fille.
Ils ont
eu les Lois pour se sauver et les Prophètes pour se diriger mais ils
voulaient jouir des plaisirs de la terre et de ses avantages. Ils
n’en ont plus maintenant et souffrent… Tandis que ceux qui ont
souffert pour la cause de Dieu, vois quelle gloire, quelle beauté
ont leurs âmes. Cela vaut la peine de se dépouiller. Ne vous désolez
pas de souffrir : plus vous aurez eu d’amertume et de douleur sur
terre, plus grande sera votre gloire au Ciel.
- Amparo :
Ma Mère,
je te demande un signe pour que les hommes voient la vérité.
- La Sainte Vierge :
Les
hommes sont orgueilleux, ma fille, et voici l’Evangile. C’est plus
qu’un signe, ma fille, comme je te l’ai enseigné, car il a été écrit
avec le Sang du Christ. Voici l’Evangile ; voici les Apôtres qui ont
suivi le Christ ; et voici le jeune homme riche, triste et
inconsolé. Quel autre signe que celui-là, ma fille ? Les hommes
cherchent la consolation dans les plaisirs et ils ne regardent pas
vers le ciel. Ils veulent accumuler des trésors sur la terre et où
est leur trésor, là est leur cœur. Leur cœur est donc dans leur
trésor de la terre. Et Moi, Je leur crie parce que Je les aime : "
Détachez-vous des choses matérielles, mes enfants, pour ne pas
perdre les biens célestes ". Mais ils font la sourde oreille à ce
qui serait bon pour eux, ma fille. On ne parvient pas au ciel
uniquement avec des paroles, mais avec des œuvres. L’homme ne
comprend pas cela.
- Le Seigneur :
Vous, qui
êtes stupides et sourds, ouvrez vos oreilles aux appels de Ma pure
et sainte Mère. Le temps est court, même s’il vous paraît parfois
une éternité. Ce qui prévaudra au Ciel c’est l’amour : pratiquez
cette importante vertu qu’est la charité. Aimez-vous les uns les
autres comme cela est écrit et observez les Commandements. Ne
repoussez pas tant de grâces. Malheur à ceux qui auront été sourds
quand arrivera l’heure. Ma Mère viendra avec une armée d’anges :
tous ceux qui auront été scellés avec le sceau de la Miséricorde
seront épargnés par ce qui tombera sur la terre. Baise le sol ma
fille pour les pauvres pécheurs.
C’est le
temps de la pénitence et de la prière. Les jeunes ne pensent plus
qu’à se divertir et perdent leur temps à des choses vaines. Profitez
du temps pour réparer les péchés des autres. Je veux que la terre se
purifie et pour cela Je permets que tant de calamités la frappent,
afin d’en sauver les pauvres âmes. C’est le seul moyen par lequel
les hommes peuvent se sauver, par la douleur et le sacrifice, car
avec les plaisirs, l’homme est dans les mains de Satan.
- La Sainte Vierge :
Tous ceux
qui ont renoncé à eux-mêmes seront protégés et Je les couvrirai de
mon manteau. Aimez-vous les uns les autres, c’est le premier
Commandement, celui de l’amour, mes enfants. Ne rejetez pas mes
grâces. Aujourd’hui Je vais donner une bénédiction très spéciale
pour les pauvres pécheurs et pour le jour des ténèbres, afin que là
où sera un objet bénit, il luise comme le soleil. Mes enfants,
lorsque cela arrivera, tenez les portes et fenêtres fermées sans
regarder derrière vous. Même si vous croyiez voir vos propres
enfants à la porte, ne l’ouvrez pas : ce serait terrible.
Je suis
Mère de l’Amour et Mère de Miséricorde. J’intercède auprès de mon
Fils pour sauver beaucoup d’âmes. Il est encore temps pour vous…
Priez, priez pour ne pas tomber en tentation. Les secondes qui
restent pourraient se terminer à n’importe quel instant. Et bien que
notre temps soit différent du vôtre, ne vous y fiez pas, ne vous
mettez pas à dormir tranquillement comme l’ont fait les Apôtres dans
le jardin de Gethsémani. Veillez et priez. Sacrifice et pénitence.
Approchez-vous des Sacrements de la Pénitence et de l’Eucharistie
afin d’avoir la force pour tout ce qui arrive à échéance sur la
terre.
Levez
tous les objets, tous seront bénis avec des bénédictions spéciales
pour le jour de la tribulation et pour la conversion des pécheurs.
La paix soit avec vous.