La Très Sainte Vierge: Ma
fille, mon Cœur est accablé de douleur, parce que les
péchés augmentent de plus en plus dans cette humanité.
J’intercède auprès de mon Fils pour tous les hommes,
mais les péchés ont transpercé la voûte des cieux, ma
fille, et Dieu a voulu laisser les choses entre mes
mains.
Priez le Saint Rosaire tous les jours, mes enfants. Je
l’exige de vous. Le Rosaire sera le salut de l’humanité.
Aimez-vous les uns les autres, le monde manque d’amour,
mes enfants.
Mon Cœur est très affligé parce que Je ne puis retenir
le bras de mon Fils.
Les hommes parlent de paix, ils remuent leurs lèvres, ma
fille, mais ils n’exercent pas leur cœur dans l’amour ;
ils ont un cœur froid et tiède, ils ne pensent qu’à
amasser des richesses. Et le second Commandement de la
Loi de Dieu n’est pas respecté par la majorité de hommes
: aimer le prochain comme soi-même. Chacun, ma fille,
,ne pense qu’à soi-même et aux siens.
Ah ! Jusqu’à quand, mes enfants, dois-Je vous avertir
que d’un moment à l’autre la Divine Majesté de Dieu va
envoyer ses anges sur la terre pour faire justice ! Les
hommes s’occupent de leur corps mais délaissent leur
âme.
Mes enfants, mon Cœur est triste. Je veux par mes larmes
attendrir le Cœur de mon Fils ; mais mon Fils a laissé
les choses entre mes mains. Je suis Celle qui est pleine
de grâces, Je suis la Porte du Ciel. C’est moi qui ai
porté la lumière au monde et Je vous donnerai la lumière
pour votre salut. Ainsi le veut mon Fils, mais les
hommes me rejettent de leurs cœurs. Beaucoup remuent
leurs lèvres et croient que leur prière a de la valeur,
mais ils n’exercent pas leur cœur ; ils ne pensent qu’à
amasser, conserver et avoir des greniers bien remplis.
Quelle peine, mes enfants !
Regarde, ma fille, la place qui est réservée à tous ceux
qui ont abandonné père, mère, frères, sœurs, héritage et
fortune : c’est une place privilégiée qu’ils auront dans
le ciel. Mais ceux qui remuent leurs lèvres et ne
changent pas leur cœur, Satan est le maître de leur âme,
et il viendra la chercher, ma fille, pour la conduire
dans un lieu de ténèbres.
Mon message est bref, parce que J’ai déjà tout dit, ma
fille. Mon Cœur est très affligé. Je répands des grâces
et Dieu veut que Je me manifeste en de nombreux endroits
du monde pour sauver l’humanité, mais les hommes font la
sourde oreille et ils ne veulent pas écouter mes paroles
; ils sont embourbés dans le péché. Ma fille, regarde
mon Cœur, regarde ce qu’en ont fait les péchés des
hommes. Les péchés de la chair affligent beaucoup mon
Cœur, ma fille.
Soyez purs, mes enfants, aimez-vous les uns les autres
et récitez ma prière favorite du Saint Rosaire, qui
plaît tant à mon Cœur.
Levez tous les objets, mes enfants, ils seront tous
bénis avec des bénédictions spéciales pour votre salut.
Je répandrai des grâces en abondance sur vous tous.
Accourez en ce lieu, mes enfants, car même si mes
paroles cessent, les grâces ne cesseront pas, mes
enfants.
Tous les objets ont été bénis avec des bénédictions
spéciales pour le salut des âmes.
Je vous bénis, mes enfants, comme le Père vous bénit,
par l’intermédiaire du Fils et avec l’Esprit-Saint.
4 mars 1995
La Très Sainte Vierge : Mes
enfants, mon Cœur est triste, Je vous le répète encore,
parce que la situation du monde est grave, très grave.
L’homme n’arrive pas à comprendre la gravité de la
situation, mes enfants. Dieu est disposé à répandre sa
miséricorde sur l’humanité, mais l’humanité fait la
sourde oreille. Elle n’écoute pas mes paroles. Le monde
ne peut s’arranger que si Dieu déverse son Amour sur les
hommes.
Ah ! Insensés ! Mais jusqu’à quand devons-nous vous
avertir, mes enfants ?
Notre Seigneur : Oui, mes enfants, si les hommes ne
changent pas et s’ils rejettent ma Miséricorde,
J’appliquerai ma Justice. Si, un seul instant, ma Mère
avait cessé d’intercéder pour vous tous, toute
l’humanité serait déjà réduite en cendres ! Mes enfants,
vos pouvez remercier ma Mère, ses prières et ses larmes
; ses larmes de douleur qui sortent du plus profond de
son Cœur attendrissent mon Cœur.
Si les hommes changeaient, si les chrétiens étaient de
bons chrétiens, les bons meilleurs et les mauvais moins
mauvais, le monde s’arrangerait. Mais il manque la
prière, la pénitence et le sacrifice. Les hommes vivent
dans les ténèbres, le confort et la matière.
Il en est de même pour les pasteurs ; si beaucoup
d’entre eux, pasteurs de l’Eglise, n’étaient pas aussi
relâchés et se rendaient compte de l’importance de leur
ministère et de la grandeur de leur mission ! S’ils
prenaient conscience du fait que Dieu a mis entre leurs
mains cette beauté qu’est l’Eglise, ainsi que les âmes,
pour qu’elles soient sauvées ! Mais il y a du
relâchement dans la plupart des couvents, dans la
majorité du clergé, et ce qui fait le plus souffrir le
Cœur de Dieu, c’est la tiédeur les âmes consacrées.
Elles doivent devenir d’autres christs pour réaliser le
mystère si important de la Sainte Messe. Elles ne se
rendent pas compte de leur mission. Le prêtre doit aller
à la recherche des âmes, les conquérir pour Dieu et
s’occuper de l’Eglise… Beaucoup d’entre eux M’aiment mal
et aiment mal l’Eglise.
Ames choisies, changez de vie. La prière, le sacrifice,
la pénitence, vous les avez abandonnés. C’est pourquoi
vous êtes tièdes, mes enfants. La mission la plus
importante que vous avez sur la terre est celle d’être
des pasteurs d’âmes. Et c’est ce dont beaucoup d’entre
vous s’occupent le moins, mes enfants. Priez beaucoup
pour les prêtres, pour les âmes consacrées, mes enfants.
Qu’ils aiment Nos Cœurs et qu’ils prêchent l’Evangile
aux âmes. Qu’ils en fassent la conquête pour le troupeau
du Christ.
La Très Sainte Vierge : Priez, mes enfants, faites
pénitence, priez. Ne le prenez pas comme une
plaisanterie, mes enfants, car si le monde est dans la
situation où il se trouve, c’est faute de prières et de
pénitence.
Baise le sol, ma fille, en réparation de tant et tant de
péchés que commettent mes âmes choisies.
Accourez en ce lieu, mes enfants, et ne rejetez pas les
grâces. Je déverserai beaucoup de grâces sur vous tous.
Accourez en ce lieu. Ce lieu est béni et aujourd’hui J’y
pose mes pieds virginaux.
Mes enfants ! Combien me touchent vos prières et vos
cantiques ! Comme vous réjouissez mon Cœur ! J’aime
tellement que vos prières sortent du plus profond de
votre cœur ! Par vos chants, vous consolez mon Cœur
affligé, mes enfants ! Merci, mes enfants ! Continuez à
venir en ce lieu : vous serez bénis et Je répandrai des
grâces sur vous. Ne vous laissez pas conduire par de
faux prophètes, et n’allez pas de ci de là ! Le monde
est envahi de faux prophètes, mes enfants. Moi Je donne
un message universel pour le monde. Que le monde ne
fasse pas la sourde oreille.
Levez tous les objets, ils seront tous bénis avec des
bénédictions spéciales pour les moribonds.
Je vous bénis, mes enfants, comme le Père vous bénit,
par l’intermédiaire du Fils et avec le Saint Esprit.
1er avril 1995
La Très Sainte Vierge : Mes
enfants, mes premiers mots sont : Prière, prière et
pénitence. Satan est lâché dans le monde. Mes enfants,
unissez vos prières, vos larmes, vos douleurs et vos
souffrances à mon Cœur douloureux. Satan dispose de
divers auxiliaires pour s’emparer du monde :
l’auxiliaire de l’orgueil ; l’auxiliaire de la luxure ;
l’auxiliaire de l’adultère ; l’auxiliaire de l’envie, le
corrupteur des peuples ; l’auxiliaire du dérèglement des
mœurs ; et l’auxiliaire de la tiédeur qui endort les
âmes, les rend nonchalantes et les mène n’importe où. Et
ces âmes se laissent conduire par les mains de l’ennemi
; elles abandonnent la croix pour les plaisirs et les
jouissances du monde.
Mon Cœur est très profondément blessé, ma fille, en
raison de ces mouvements modernes qui subrepticement
s’infiltrent peu à peu dans mon Eglise sainte pour jeter
la confusion dans la doctrine et pour détruire la Parole
de Dieu. Sous couvert de confirmations et de
préparations, on a converti beaucoup d’églises en lieux
de divertissements. Il n’y a pas de respect pour le
Tabernacle. Comment mon Cœur ne serait-il pas triste,
lorsque beaucoup de ceux qui dirigent l’Eglise n’ont pas
de respect envers les saints prêtres ? On a perdu toute
pudeur dans le monde, comment ne pleurerais-je pas, ma
fille, et comment mon Cœur ne serait-il pas triste ?
Vous qui avez la foi, mes enfants, ne vous laissez pas
entraîner par les aveuglements et les vanités du monde ;
demeurez dans le Christ, et le Christ demeurera en vous.
Quelle mauvaise formation donnent-ils et quel usage
font-ils de mes églises ; ils disent qu’ils catéchisent
les âmes, ma fille ; ils les préparent pour le monde, et
non pour Dieu. Comment mon Cœur ne serait-il pas triste,
si dans beaucoup de séminaires, Je te l’ai déjà dit, ma
fille, on ne prépare pas les âmes pour le service de
Dieu, mais pour être servies : elles aiment les
flatteries. Je te l’ai souvent répété : les commodités,
les flatteries et le monde, voilà ce qui triomphe dans
beaucoup de séminaires. Je veux des âmes données à Dieu,
et non des âmes qui s’emploient à idolâtrer les hommes.
Quelle tristesse ressent mon Cœur ! Je veux des pasteurs
d’âmes ; des pasteur qui donnent leur vie pour leurs
brebis ! Je souffre, ma fille, parce qu’en beaucoup
d’endroits, ces âmes sortent des séminaires livrées à
l’idolâtrie et converties au monde. J’ai besoin d’âmes
fortes, ma fille, d’âmes victimes qui réparent les
péchés de toutes ces âmes.
Sois forte, ma fille. Si les hommes savaient comme mon
Cœur les aime, des larmes de bonheur et de joie
couleraient sur leurs joues ! Beaucoup de ceux qui
s’appellent chrétiens se moquent de mon Œuvre, quelle
tristesse ressent mon Cœur !…
Et Moi, Je leur dis que Je leur donnerai le centuple…
Combien d’âmes ont déjà reçu le centuple et jouissent
maintenant de la divine Présence et de la divine Majesté
de Dieu !
Amparo : Je te prie pour Marie-Louise, ma Mère,
emmène-la avec toi !
La Très Sainte Vierge : Ma fille, Je te l’ai déjà dit
hier : lorsque les cloches aujourd’hui sonneront le
glas, elles sonneront glorieusement au Ciel pour son
entrée triomphale, à cause de tant de grâces qu’elles a
reçues en ce lieu. Ne sois pas triste, ma fille,
réjouis-toi : aujourd’hui même, elle jouit de la
présence de Dieu. Récompense suprême, mes enfants !
On fait peu de prières et peu de sacrifices, or le monde
a besoin de prière et de sacrifice. Les hommes se
moquent de la Parole de Dieu. Hélas ! Que de grincements
de dents, que de pleurs il y aura le jour du Jugement
dernier !
Aimez-vous les uns les autres, mes enfants. Accourez n
ce lieu. J’y répandrai des grâces sur vous pour que vous
demeuriez forts dans la foi et face aux tourmentes de
l’ennemi.
Baise le sol, ma fille, en réparation de tant de tant de
péchés que l’on commet dans le monde.
Aimez beaucoup l’Eglise, aimez le Représentant du Christ
et priez pour lui. Aimez beaucoup les prêtres ; priez
pour eux ; priez pour leur sainteté, pour qu’ils soient
de saints pasteurs.
Levez tous les objets, ils seront tous bénis avec des
bénédictions spéciales pour le Jour des ténèbres.
Je vous bénis, mes enfants, comme le Père vous bénit,
par l’intermédiaire du Fils et avec l’Esprit Saint.
6 mai 1995
Notre Seigneur : Mes enfants,
venez à Moi. Je vous ouvrirai mon côté afin que vous
vous y abreuviez. Venez et vous me connaîtrez, mes
enfants. Je vous enivrerai du feu de mon amour,
J’embraserai vos cœurs. Moi qui ai versé mon sang pour
racheter l’Humanité, et qui en retour, n’ai reçu que
haine et mépris, J’aime les hommes de bonne volonté.
Venez, Je répandrai des grâces sur vous. Je suis
descendu sur la terre pour que vous, mes enfants, vous
puissiez atteindre le Ciel. J’ai eu faim pour vous
laisser une Nourriture jusqu’à la fin de vos vies. J’ai
eu soif pour vous laisser des sources d’eau vive, afin
que vous puissiez y rassasier votre soif, mes enfants.
Je suis passé par la mort afin que vous passiez par la
Gloire. Cela vous parait-il peu d’amour, mes enfants,
qu’un Dieu se préoccupe ainsi de ses créatures ? Mais
comme elles font peu de cas de mes paroles, ma fille !…
Je veux des prières avec des œuvres, et non des prières
sans œuvres, mes enfants. La prière sans les œuvres est
pauvre. Je veux aussi récupérer tous ces enfants perdus
; Je les appelle, mes enfants, Je leur ouvre mon Cœur,
Je leur donne mes grâces, mas ils me repoussent. Jusqu’à
quand les créatures veulent-elles que le Créateur
s’humilie et se fasse ver de terre pour elles, mes
enfants ?
Venez à Moi, mes enfants, vous tous qui êtes accablés et
fatigués, et Je vous fortifierai.
Ma fille, les hommes ont oublié la pénitence, la prière
et le sacrifice, et le monde empire de jour en jour. Un
grand châtiment menace le monde, et Je ne vais pas
l’écarter, mes enfants. Si les hommes, par leurs
prières, leurs sacrifices et leurs pénitences voulaient
l’arrêter…, mais s’ils ne le font pas, mes enfants, Je
ne continuerai plus à le retenir.
Combien de grâces Je répands sur les âmes, mais comme
elles se laissent entraîner par ce monde corrupteur ! Il
les rend tièdes et aveugles, ma fille, et dans cet
aveuglement ces âmes ne font que leur propre volonté et
non la volonté de Dieu, mes enfants ! Je vous ai dit
souvent que J’aime les hommes, mais eux ne se repentent
ni devant le spectacle de ma croix, ni devant ma mort ;
et ils rejettent les grâces.
Pénitence, pénitence, voilà ce que Je demande ; prière
et sacrifice. Ne vous laissez pas entraîner par
l’aveuglement du monde, mes enfants ! C’est l’heure du
règne de Satan ! Il veut détruire les âmes. Soyez forts,
mes enfants, approchez-vous du sacrement de la Pénitence
et de l’Eucharistie. Aimez l’Eglise ; vous y trouverez
les sources dont vous avez besoin pour fortifier votre
âme. Moi Je n’alimente pas seulement votre âme mais Je
vous donne aussi le pain de chaque jour, mes enfants.
La Très Sainte Vierge : (Amparo soupire avec bonheur)
Oui, ma fille, Je viens aujourd’hui avec mon manteau
d’or, (Amparo soupire) à cause des prières, ma fille,
qui sortent du plus profond des cœurs, et des œuvres que
les êtres humains réalisent pour la gloire de Dieu. Me
voici en tant que Mère de Dieu, Porte du Ciel, Refuge
des pécheurs, Consolatrice des affligés. ainsi
m’appellent les hommes et ainsi est votre Mère : Pure et
Immaculée. Je veille sur vous, mes enfants, parce que
mon Fils au pied de la Croix me l’a demandé. « Voici ta
Mère », dit-il à l’Homme ; et à Moi, mes enfants, Il me
dit : « Voici ton Fils ». Je suis la mère de tous les
hommes et Corédemptrice avec le Christ ; Il a voulu que
je participe à la Maternité divine et que Je l’allaite à
mon sein. Il a voulu que je sois au pied de la Croix
comme Corédemptrice du genre humain. C’est pourquoi Dieu
laisse le monde entre mes mains, parce que c’est l’heure
de Satan, et Satan me méprise et me hait ; mais Moi Je
lui écraserai la tête et Je ne permettrai pas qu’il
entraîne les âmes.
Soyez humbles, mes enfants, et aimez-vous les uns les
autres comme le Christ vous a aimés.
Baise le sol, ma fille, en réparation de tant de tant de
péchés que l’on commet dans le monde. Oui ma fille, mon
Cœur Immaculé est outragé et mon Fils veut qu’il soit
vénéré.
Amparo : Ma Mère, que puis-je faire ? Je n’ai pas de
force, et je n’en peux plus. Ma Mère, aide-moi (elle
sanglote), aide-moi. Ma Mère, (elle pleure) je ne veux
pas que mon temps soit très long ici-bas (elle gémit).
La Très Sainte Vierge : Ma fille, ton temps sur la terre
ne sera pas long. Je te promets que Je ne tarderai pas
beaucoup à t’emmener, ma fille, mais tu as encore une
mission à y accomplir. Tu sais que ta mission est de
souffrir, ma fille, et depuis ta naissance, Je t’ai
choisie pour cela.
Amparo (Elle pleure) : Je n’ai pas de forces ! (Elle
sanglote à plusieurs reprises) Ma Mère, aide-moi et
donne-moi des forces pour tout ce que tu me donnes à
porter.
La Très Sainte Vierge : Toi, sois obéissante, ma fille,
comme tu l’as été jusqu’à présent… et sois humble.
Réfugie-toi dans nos Cœurs. Aime-nous beaucoup, ma
fille, car nos Cœurs t’aiment. Tu es l’instrument pour
répandre le Message dans le monde.
Levez tous les objets, ils seront tous bénis avec des
bénédictions spéciales.
Je vous bénis, mes enfants, comme le Père vous bénit,
par l’intermédiaire du Fils et avec l’Esprit Saint.
3 juin 1995
Notre Seigneur : Mes enfants,
me voici, une fois de plus, pour offrir aux hommes des
sources de salut. J’offre aux hommes de venir boire de
l’eau de cette source de vie éternelle, et les hommes ne
m’écoutent pas. Je m’offre comme ami et ils me
repoussent. Je leur enseigne ma parole et mes
commandements, et ils font la sourde oreille, ma fille ;
Je demeure comme nourriture de leurs âmes pour atteindre
la vie éternelle, et ils nourrissent leurs âmes de
passions, de caprices, de plaisirs et de vices. Jusqu’où
sont tombés les hommes ? Je l’ai déjà dit et répété, les
péchés des hommes ont transpercé la voûte des cieux. Je
leur offre ma voix et ils ne veulent pas m’écouter. Je
vous ai offert ma Mère pour votre salut, mes enfants, et
Je crie bien fort que ma Mère vous aime de tout son
cœur.
La Très Sainte Vierge : Oui, mes enfants, Je vous aime
de tout mon Cœur Immaculé. Il semble que tout est perdu,
parce que l’abîme de Satan est ouvert, mais Moi Je
combattrai, mes enfants, je lutterai parce que vous êtes
l’œuvre de Dieu, et que vous avez été rachetés par son
sang. Je ne permettrai pas que Satan vous entraîne, mes
enfants ; unissez-vous à cette Œuvre, mes enfants, et
J’enseignerai à vos cœurs à être généreux et Je leur
ferai porter du fruit pour votre propre salut. Prêtez
attention, mes enfants, aux paroles de mon fils ; mettez
ses commandements en pratique, et surtout la loi de
l’amour, mes enfants, ce commandement si important : «
Tu aimeras ton Dieu et ton prochain comme toi-même ».
Les hommes ont la conscience endormie et une foi
appauvrie, mes enfants. Montrez votre foi, mes enfants,
soyez forts et buvez aux sources que Dieu a établies
pour votre salut.
Je vous demande l’austérité, et Je vous l’ai souvent
demandée, mes enfants, et vous, vous vivez en
communauté. Vous qui vivez en communauté, mes enfants,
suivez l’Evangile, afin que ceux qui vous approchent,
apprennent l’austérité et tout ce que vous avez
abandonné pour le salut de vos propres âmes. Je demande
aux hommes d’être austères, mais eux, ils vivent dans le
confort, ils gaspillent leur argent dans leurs caprices
et les plaisirs, en oubliant ceux qui ont faim et ceux
qui sont dans le besoin. Ah ! mes enfants, mettez en
pratique les béatitudes !… Bienheureux les pauvres parce
qu’ils seront rassasiés, et bienheureux ceux qui ont le
cœur pur parce qu’ils verront Dieu ! Mes enfants, Je
vous demande de renoncer à votre propre vie de caprices
et de plaisirs. Imitez le Christ, mes enfants. Il vous a
donné l’exemple et Il vous l’a laissé pour que vous le
mettiez en pratique.
Jusqu’à quand nos Cœurs doivent-ils souffrir à cause de
l’ingratitude des hommes ! Priez pour les prêtres. Si
les prêtres étaient saints et s’ils menaient une vie de
sainteté, combien d’âmes ils sauveraient ; car mon Fils
leur a donné pouvoir de lier et de délier. Je demande
aux prêtres d’être à leur poste au service des âmes,
jour et nuit. Le prêtre est un homme de Dieu, il n’est
pas un homme du monde et il doit s’occuper du troupeau
que Dieu lui a confié : les âmes. Vous, respectez-les,
mes enfants, et eux, s’ils n’accomplissent pas leur
devoir, ils seront jugés. Combien d’âmes ils sauveraient
s’ils donnaient l’exemple de la sainteté ! Mais ils
entraînent aussi beaucoup d’âmes dans l’abîme par leur
mauvais exemple, mes enfants. Priez pour eux, afin
qu’ils soient des hommes de Dieu et qu’ils se consacrent
de par le monde entier à prêcher l’Evangile, pour que la
foi resurgisse et ressuscite dans les cœurs. Priez pour
les âmes consacrées. Elles se sont consacrées à Dieu. Or
combien de couvents sont plus préoccupés du monde que de
la prière et du salut des âmes ! Pauvres âmes ! Il en
est beaucoup qui ont même honte de l’habit qui les
distingue comme des hommes de Dieu. Ils ressemblent
davantage à des hommes du monde qu'à des prêtres et à
des âmes consacrées. Ils ont honte de cet habit qui est
sacré et dont un jour ils ont été revêtus ; ils l’ont
mis de côté et ils vivent, ma fille, comme n’importe
quel homme, sans tenir compte de cet habit… Beaucoup en
ont honte. Quelle peine, ma fille avoir honte d’un habit
aussi beau dont ils ont revêtu leurs corps, le jour où
ils ont renoncé au monde ! Le monde s’arrangerait si les
religieux et les religieuses priaient et se sacrifiaient
pour les pécheurs (dans beaucoup de couvents ils n’y a
plus que de la tiédeur) et si les prêtres, au lieu de se
consacrer aux affaires du monde, se consacraient au
troupeau du Christ, au salut des âmes. Le prêtre est
comme le médecin, il doit se préoccuper des âmes, jour
et nuit ; priez pour eux, mes enfants. Et vous, qui avez
tout abandonné, votre fortune et vos biens pour les
pauvres, Dieu vous donnera le centuple. Comme il y en a
peu qui veulent suivre ce chemin, mes enfants ; comme il
leur en coûte de renoncer ; combien perdent leur
éternité pour les plaisirs, les caprices et les vanités
du monde ! Soyez forts, mes enfants, vous qui êtes dans
cette Œuvre et vous qui n’y êtes pas ; priez…, faites
pénitence et faites oraison pour les pauvres pécheurs.
Baise le sol, ma fille, en réparation de tant et tant de
péchés que l’on commet envers mon Cœur Immaculé. Et toi,
ma fille, transmets aux âmes ce message : si elles
n’observent pas les commandements de la Loi de Dieu,
elles ne se sauveront pas. Transmets-leur l’amour :
c’est le commandement le plus important : qu’elles
partagent avec ceux qui sont dans le besoin. Il y a
beaucoup d’âmes qui sont dans le besoin, mes enfants,
souvenez-vous d’elles.
Levez tous les objets, ils seront tous bénis avec des
bénédictions spéciales pour les pauvres pécheurs.
Amparo (dans la main elle élève un chapelet) : Baise-le,
ma Mère.
La Très Sainte Vierge : Je vous bénis, mes enfants,
comme le Père vous bénit, par l’intermédiaire du Fils et
avec l’Esprit Saint.
1er juillet 1995
Notre Seigneur : Ma fille,
voici ton Jésus, cloué sur une croix. Contemple ma Mère
au pied de cette Croix. Sais-tu ce qui m’a causé cette
douleur et celle du Cœur de ma Mère ? Ce sont les péchés
de l’humanité, les péchés des hommes. Ton Jésus nu sur
la Croix, flagellé, ayant faim et soif d’âmes. Et les
âmes, ma fille, alors même qu’elles me voient assoiffé,
affamé, méprisé et ensanglanté, ne modifient pas leur
vie. Beaucoup de paroles, beaucoup de promesses, ma
fille, beaucoup de bons propos… Ignorez vos paroles, si
elles ne s’accompagnent pas du repentir et des œuvres.
Ma fille, il y en a beaucoup qui promettent, qui remuent
leurs lèvres, mais c’est un mensonge. Je veux que l’on
mette en pratique la Loi de mon Evangile. C’est pourquoi
je suis à la recherche des hommes, parce qu’ils sont
l’œuvre de ma Création.
Mais, comme les hommes sont ingrats, ma fille ! Je leur
ai tout donné, mais ils donnent si peu en retour ! Pense
à ma douleur, ma fille : Moi, ici, en train de réparer
les péchés que Je n’avais pas commis. Quelle tristesse
ressent mon Cœur, ma fille ! Je désire aussi que tu
prennes part à cette tristesse, ma fille. J’étais
innocent et – je te l’ai dit souvent – J’ai payé pour
les coupables. Les hommes disent qu’ils aiment Dieu,
mais quelle maigre consolation je reçois de leur part,
ma fille !
Le monde est dans un chaos très grave : les familles
sont détruites, ma fille ; les couples qui désirent se
marier ne veulent pas de mon sacrement, ils le rejettent
; ils perdent toute leur candeur, toute leur pureté. Moi
je les oins de ma grâce, mais ils repoussent cette
grâce, ma fille. Le monde est corrompu par le péché.
Ah, les jeunes ! Comme vous faites souffrir nos Cœurs,
mes enfants !
Et les pasteurs de mon Eglise ?… Pauvre Eglise ! L’Eglise
est flagellée par la majeure partie des prêtres. Ils se
sont fourvoyés, ma fille, et ils vivent dans un troupeau
sans pasteur. Je lance un appel à tous les prêtres, afin
qu’ils reviennent à leur ministère et qu’ils
accomplissent la mission de pasteurs du troupeau. Eux,
les pasteurs du troupeau du Christ, ils s’écartent du
bon chemin, l’un contaminant l’autre. L’Eglise est
flagellée, ma fille, elle passe par Gethsémani. Elle est
au Golgotha, ma fille. C’est pourquoi Je lance cet appel
aux ministres de l’Eglise : qu’ils viennent se réfugier
sous le manteau de ma Mère Immaculée. Mes enfants, vous
avez épousé l’Eglise et comme vous êtes peu fidèles à
votre ministère ! Abandonnez le monde, demandez la
lumière à l’Esprit Saint et Il purifiera vos âmes ; Il
les rendra pures, obéissantes, pauvres, humbles et
sacrifiées. Vous êtes déloyaux envers l’Eglise, mes
enfants.
La Très Sainte Vierge : Et Moi, comme une Mère
douloureuse, Je souffre cette passion cruelle que
traverse l’Eglise. L’Eglise a une blessure très
profonde, celle de ces âmes préférées par Dieu, de ces
âmes que Dieu aime tant : ses prêtres. Mes enfants,
comme vous vous laissez entraîner par la ruse de Satan !
Comment permettez-vous que l’Eglise, votre épouse, soit
si gravement blessée ? N’oubliez pas qu’elle est votre
épouse ! Ne soyez pas déloyaux, mes enfants, et venez
ici, dans votre Eglise, et tous ensemble nous prierons
pour l’infidélité des prêtres, des âmes consacrées, de
tous les fidèles, mes enfants.
Beaucoup de couvent sont bloqués par la glace : il n’y a
en eux ni chaleur, ni unité. Priez, mes enfants, afin
que mes prêtres, aimés par mon Cœur Immaculé, soient
fidèles à leurs engagements. Oubliez le monde et
dévouez-vous à l’Eglise. La moisson est abondante et les
ouvriers sont peu nombreux pour y travailler. Venez
tous, mes enfants, consacrez-vous à mon Cœur Immaculé et
prenez part avec moi aux douleurs et aux angoisses que
traverse l’Eglise du Christ. Ne désobéissez pas à votre
Pasteur, au représentant de mon Fils sur la terre.
Obéissez-lui, mes enfants, car vous le faites beaucoup
souffrir. Et obéissez à vos supérieurs. Mes enfants,
pourquoi vous laissez-vous entraîner par Satan, qui ne
vous laisse ni prier ni agir ? Soyez très humbles, votre
mission est celle de pasteurs d’âmes. Vous avez de quoi
faire avec vos grands troupeaux. Beaucoup d’entre vous
se sont consacrés aux activités du monde et ont oublié
ce pour quoi ils avaient été appelés : le dévouement
auprès des âmes, mes enfants.
Baise le sol, ma fille, en réparation de tant et tant de
péchés que commettent mes âmes choisies. Et toi, ma
fille, répare avec Nous les péchés de toute l’humanité.
La plus grande partie de l’humanité est sans Dieu, ma
fille, et Satan s’empare de leurs âmes.
Priez beaucoup et faites pénitence.
Levez tous les objets, ils seront tous bénis avec des
bénédictions spéciales pour le salut des âmes.
Je vous bénis, mes enfants, comme le Père vous bénit,
par l’intermédiaire du Fils et avec le Saint Esprit.
5 août 1995
Notre Seigneur : Mes enfants,
vous devez beaucoup implorer et prier à cause de la
situation du monde. La situation du monde est grave, les
hommes vivent actuellement comme aux temps de Sodome et
de Gomorrhe. La majorité des hommes se sont détournés de
Dieu et aucun d’entre eux n’est à la place qui lui
correspond. Quant aux prêtres, au lieu de s’occuper de
la pastorale des âmes, et de faire en sorte qu’elles
s’alimentent de cette pâture sacrée qu’offre mon Eglise,
ils sont pour la plupart des salariés du monde ; ils
oublient (Amparo soupire à plusieurs reprises) qu’ils
doivent être au service des brebis. Au lieu de se
consacrer à la prière et à la pénitence, un grand nombre
d’âmes consacrées ont abandonné leur habit et sont
entrées dans le monde.
Mes familles n’apprennent plus à leurs enfants qu’ils
ont un devoir sacré à remplir (Amparo soupire) à l’égard
de la Loi de Dieu ; elles oublient de leur enseigner la
foi et la morale. Les laïcs, ma fille, vivent en
majorité comme de mauvais chrétiens, sans vouloir
accepter la parole que Je leur envoie ni ma parole qui
est écrite. Je dispose des instruments pour leur
communiquer ma parole, mais ils l’oublient car ils sont
trop pris par leurs affaires. Leurs affaires les
intéressent davantage, et ils préfèrent vivre selon la
chair plutôt que selon l’esprit.
Et ces mères qui tuent leurs enfants dans leurs
entrailles, ces crimes si horribles qu’elles commettent
à l’égard de ces êtres innocents. Les couples, ma fille,
vont au mariage sans le vêtement de la grâce parce que
cette bête féroce aux sept têtes, avec trois yeux à
chaque tête, qu’est la luxure, le plaisir de la chair,
leur a enlevé la grâce et beaucoup d’entre eux vont se
marier (Amparo soupire profondément) pour avoir le
plaisir de porter de beaux vêtements et d’éblouir le
monde. Mais si, à ce moment-là ils écoutaient la voix de
Dieu dans le temple, elle leur dirait : « Mes enfants,
comment êtes-vous venus prendre part à mon banquet dans
des habits resplendissants à l’extérieur, alors que
votre âme est nue et couverte de haillons ! » Où
allez-vous, mes enfants ? Vous avez perdu votre dignité
et vous avez pris le chemin qui mène à une prison
obscure et ténébreuse, parce que vous vivez dans les
plaisirs et que vous ne vivez pas selon la Loi de Dieu (Amparo
soupire). Quelle triste société ! Priez, mes enfants,
pour que cette société change et que ses membres
accueillent mon royaume dans leur cœur. Priez pour que
les gouvernants exercent le pouvoir avec noblesse,
justice et sainteté.
Qu’ont-ils fait du monde, ma fille ? Ils l’ont changé.
Les hommes ont changé mes lois et ils ne voient plus de
péché nulle part, mes enfants.
La Très Sainte Vierge : Mes enfants, mon cœur est
vraiment très affligé parce que les hommes n’observent
pas les lois ni les commandements de Dieu ; et beaucoup
d’entre eux, en arrivant en présence de mon Fils,
devront entendre ces paroles si terribles : « Allez,
maudits, au feu de l’enfer, parce que vous n’êtes pas
dignes d’être dans la Maison du Père. » Vous n’avez pas
voulu mettre en pratique les lois qui vous ont été
imposées pour le salut de vos âmes, et vous vivez selon
vos goûts, mes enfants, dans les plaisirs, l’abondance
et le confort… Quelles tristes âmes ! Mon Cœur souffre
et ne cesse de donner des avertissements aux âmes pour
qu’elles se convertissent, et Mon Fils m’envoie sur la
terre pour donner des messages aux hommes, pour leur
rappeler qu’ils ne remplissent pas leurs obligations.
Priez beaucoup, mes enfants, faites pénitence,
n’enfoncez plus d’épines dans mon pauvre Cœur qui vous
aime de toutes ses fibres.
J’intercède auprès de mon Fils mais vous ne changez pas
votre conduite, mes enfants ; vous continuez à pécher
gravement et à commettre des crimes atroces. Jusqu’à
quand, mes enfants ! Le temps approche et vous ne
changez pas votre vie ; vos préoccupations sont
seulement d’ordre matériel et vous oubliez l’esprit, mes
enfants. Honorez votre Mère et aimez Dieu votre
Créateur. Comment, mes enfants, ne pensez-vous pas que
l’homme ne peut vivre sans Dieu, et que celui qui vit
sans Dieu vit dans les ténèbres et dans l’obscurité ?
Cherchez la lumière, me enfants, retirez-vous du monde
et mettez-vous au service de Dieu, votre Créateur. Ne
soyez pas si préoccupés par les choses de la terre. Oui,
ma fille, regarde ce paradis ; combien le perdent parce
qu’ils s’embourbent dans les péchés et s’attachent à la
matière !…
Tu vas boire quelques gouttes du calice de douleur, ma
fille, parce que les hommes continuent à pécher avec
obstination sans tenir compte de l’Evangile, des
Commandements, de mes paroles, ni de mes messages. (Amparo
prend un calice invisible, avale et tousse). C’est amer,
ma fille. Il reste peu de gouttes parce que les hommes
ne veulent pas changer de vie, et le calice s’est déjà
répandu.
Ne voyez-vous pas, mes enfants, comme Dieu, votre
Créateur, vous aide grâce à la prière . ? La prière est
puissante. La bataille a pris fin. Les anges ont lutté
contre vos ennemis, et ceux-ci sont tombés les uns après
les autres ; ils ont obtenu la victoire, et pour cette
raison Je vous dis, mes enfants, que même s’il reste
encore quelque ennemi, il tombera aussi s’il ne se
convertit pas et s’il n’est pas capable de reconnaître
ses péchés et ses misères. Aimez-vous les uns les
autres, mes enfants ; vous savez bien que c’est Dieu qui
gagne toujours la bataille. Si vous venez à Lui , mes
enfants, Il vous tendra les bras, Il vous pardonnera vos
péchés, Il vous accueillera dans son troupeau et vous
aurez part à son héritage.
Continuez à venir en ce lieu, mes enfants. On y reçoit
beaucoup de grâces. Vous savez bien que pour Moi il n’y
a pas de distance, J’ai continué à répandre les grâces
depuis cet endroit, mes enfants. Pensez que votre Mère
est venue aussi en ce lieu pour vous donner des
avertissements et pour répandre ses grâces. Tous ces
lieux ont été bénis par ma main virginale et par la main
divine de mon Fils. Soyez patients et, avec la patience,
vous obtiendrez tout, mes enfants. Ne voyez-vous pas,
mes enfants, qu’après le martyre vient la gloire ?
Bientôt vous recevrez la gloire, mes enfants ;soyez
humbles et patients ; continuez à accourir en ce lieu où
mon Cœur a répandu tant de grâces.
Baise le sol, ma file, en réparation de tant et tant de
péchés que l’on commet dans le monde.
Beaucoup d’âmes se sont converties en ces lieux, mes
enfants ; ne l’oubliez jamais et donnez-en le
témoignage.
Levez tous les objets ; ils seront tous bénis avec des
bénédictions spéciales pour la conversion des pécheurs.
Ils ont tous été bénis.
Je vous bénis, mes enfants, comme le Père vous bénit,
par l’intermédiaire du Fils et avec l’Esprit Saint.
2 septembre 1995
Notre Seigneur : Mes enfants,
me voici pour répandre des grâces sur vous, sachez aussi
que J’aime les cœurs reconnaissants. Soyez
reconnaissants, mes enfants, pour tant et tant de grâces
que vous avez reçues en ce lieu. Et vous tous qui avez
des biens, remerciez aussi, car Dieu est la source de
tous vos biens, et non vous-mêmes ni vos efforts . Or
beaucoup d’entre vous qui vivez bien, mes enfants, vous
ne vous souvenez pas de ceux qui souffrent, de ceux qui
ont faim et soif et qui sont nus.
Toi, ma fille, ne sois pas affligée à cause de ces
mauvaises langues ; ces langues, un jour, Je les
maudirai, car peu leur importe la calomnie ni le
mensonge. J’ai demandé que l’on fonde des Œuvres d’Amour
et de Miséricorde, et toi tu fais ma volonté. Ne te
soucie pas du qu’en dira-t-on. N’a-t-on pas dit de moi
que j’étais possédé par Belzébuth ? Si je priais, on me
critiquait, si je mangeais ou si je buvais, on me
critiquait de la même façon, ma fille. Ces âmes
prétendent donner des enseignements. Quelle sorte
d’enseignement et de catéchèse peuvent donner les âmes
qui sont capables de diffamer, de calomnier et de vivre
dans le monde selon leurs plaisirs ? Elles sont comme
les païens qui n’entrent pas au Ciel et qui n’y laissent
pas entrer les autres. Que chacun de ceux qui calomnient
cette Œuvre suive l’exemple de ceux qui y vivent.
Amparo : Ils parlent, oh !…
Notre Seigneur : Oui, ma fille, regarde : ils parlent,
ils parlent mais ils ne sont pas capables d’aller
recevoir le sacrement de la pénitence ; ils n’ont pas
besoin des sacrements. Ils parlent des sacrements mais
ils ne les reçoivent pas, ma fille. Regarde ce qui
attend les âmes ingrates qui vivent selon leurs
plaisirs, selon le corps et non selon l’esprit. (Amparo
soupire profondément). Je n’écouterai pas leurs
lamentations ni leurs larmes, parce que ce Jour-là ce
seront des larmes de pleureuses et mes oreilles ne les
écouteront pas. Que rien ne t’afflige, ma fille. Je suis
le Tout-Puissant et c’est moi qui t’ai demandé de fonder
ces Œuvres d’Amour et de Miséricorde. C’est Moi qui t’ai
demandé de donner le meilleur pour le pauvre, et c’est
ce que tu es en train de faire, ma fille, tu es en train
de donner le meilleur au pauvre. Il n’y a rien de caché,
ma fille, ils peuvent le constater.
Les hommes se croient puissants et la majorité d’entre
eux sont des serviteurs inutiles. Ils prétendent aimer
l’Eglise sans comprendre la parole de Dieu. Ils disent
que ces messages sont catastrophiques, mais sont-ils
aveugles et sourds, ma fille ? Ne voient-ils pas que le
monde est plein de catastrophes ? Ah ! mes enfants, en
vérité J’aime les âmes humbles et non les âmes
vaniteuses qui s’enorgueillissent elles-mêmes et qui me
rabaissent, Moi. Elles croient détenir le pouvoir sur
les choses. L’homme sème et arrose, mais si Moi je
n’envoie pas l’eau et le soleil, le fruit ne peut pas
pousser. Alors comment l’homme peut-il être si
orgueilleux et si inculte pour dire que les messages
sont catastrophiques ? Alors la Sainte Ecriture elle
aussi est catastrophique. Incultes ! qui ne comprenez
pas, qui n’agissez pas et qui ne voulez pas non plus
laisser les autres comprendre et agir !
Malheur à vous, mères qui préférez que vos filles soient
dans le monde en état de péché mortel, dans la
concupiscence de la chair. La concupiscence vous importe
peu, mes enfants. Vous ne la comprenez pas. Cela vous
est égal que vos enfants soient en état de péché et vous
ne vous en préoccupez pas. Quand ils ressentent l’appel
de Dieu, cela vous afflige et vous voulez les introduire
là où vous êtes entrés vous-mêmes, en faisant votre
volonté, et non la volonté de Dieu. Quand cesserez-vous
d’offenser ces créatures qui ont tout laissé pour le
donner aux pauvres ! Elles vous ont ouvert la voie,
faites de même. Ne faites pas comme le jeune homme de l’Evangile
: quand je lui dis de vendre ses biens, de les donner
aux pauvres et de me suivre, il n’écoute pas mes paroles
et il cesse de cheminer près de Moi, car son désir est
de suivre Dieu mais sans renoncer à ses biens. Que vous
êtes ingrats, mes enfants ! Beaucoup d’entre vous
n’allez pas vous sauver et vous ne voulez pas non plus
que les autres se sauvent !
J’apprends aux hommes à aimer l’Eglise. J’apprends aux
prêtres à être à leur ministère et à guider les âmes
comme de bons pasteurs, mais beaucoup d’entre eux sont
esclaves de leurs passions et le monde les attire plus
que Dieu. Comment allez-vous apprendre à un Dieu ce
qu’il doit dire à ses âmes ? J’aime mes prêtres, et
comme Je les aime, Je les corrige. La première chose que
J’ai faite quand Je suis arrivé devant mon Père, ce fut
de prier pour tous les prêtres, pour qu’ils soient des
pasteurs et non des salariés. Et ensuite J’ai prié pour
le monde, pour que tous les hommes fléchissent le genou
devant Dieu leur Créateur. Et qu’avez-vous fait, mes
enfants ? Comme Je vous avais dit de faire ? Vous avez
mis le monde à l’envers. Ne voyez-vous pas les impuretés
qu’il y a dans le monde ? Le péché de la chair déferle
sur le monde, et l’homme qui tombe dans la luxure tombe
dans tous les péchés. On ne donne pas d’importance au
péché, mes enfants, et c’est pour cela que le monde est
dans cette situation. Et vous, les mères, tout au moins
beaucoup d’entre vous, qui aimez tant vos enfants, du
moins le croyez-vous, comment ne les surveillez-vous pas
pour qu’ils aillent sur le chemin de l’Evangile ? Et
comme vous êtes préoccupées quand ils trouvent ce chemin
! Je ne suis pas un tyran, comme vous dites : que penser
d’une mère qui menace ses enfants ! Combien d’entre
vous, les mères, menacez vos enfants parce que vous ne
leur laissez pas la liberté de suivre le chemin qu’ils
ont choisi ? Ingrats, jusqu’à quand un Dieu
Tout-Puissant doit-il donner des avertissements à ses
créatures ! Vous permettez que vos enfants se damnent
avec vous et vous n’êtes pas de bonnes mères quand vous
ne vous préoccupez pas de savoir où sont vos enfants.
C’est quand ils parviennent à trouver Dieu que vous êtes
préoccupées. C’est ce que font les partisans de l’Antichrist
: ils s’introduisent dans les familles, parmi les amis,
pour détruire les âmes. Une mère veut le bonheur de ses
enfants…
La Très Sainte Vierge : … Et moi, c’est ce que Je veux,
mes enfants : votre bonheur. Je réprimande mes enfants,
Je vous l’ai dit souvent, comme vous les mères qui avez
réprimandé vos enfants, non pas une fois, mais cent
fois. En voyant que vos enfants prennent le chemin de la
perdition, vous leur avez dit avec insistance : « Mes
enfants, ne voyez-vous pas que vous êtes en train de
vous perdre, et que Dieu a fait le Ciel et les Enfers ?
» L’homme oublie que l’enfer existe ; il pense seulement
qu’il ira dans la Gloire, mais sans les œuvres. Vous
tous qui faites de bonnes œuvres et vous qui avez besoin
de purification, venez à moi, confiez-moi vos œuvres,
mes enfants, et confiez-vous vous-mêmes, et Moi, de mes
mains pures et virginales, Je vous purifierai, vous et
vos œuvres, et Je les remettrai à la Divine Majesté de
Dieu. Mais ne soyez pas sots, mes enfants, soyez comme
les vierges sages : ayez toujours la lampe allumée, et
pour qu’une lampe brille, elle doit être pleine d’huile
et de combustible, ma fille. C’est ainsi que l’homme qui
est sans Dieu et qui prétend aimer Dieu et n’aime pas le
prochain ne respecte pas les commandements. Laissez à
vos enfants la liberté, la sainte liberté de suivre le
chemin de l’Evangile. Que vos cœurs ne soient pas si
ingrats : vous martyrisez vos enfants parce que vous
êtes égoïstes et que vous les voulez pour vous. Puisque
toutes les créatures appartiennent à Dieu, et que Dieu
touche chaque cœur, qu’Il le prend ou le laisse comme Il
l’entend, comment allez-vous mettre un obstacle à Dieu,
mes enfants ?
Soyez tous un, mes enfants, et ayez un seul cœur pour
aimer ceux qui en ont besoin, mes enfants. Regarde où se
trouvent tant de ceux qui semblent être bons et
respecter l’enseignement divin, oui, regarde où ils se
trouvent, ma fille. Ils ont fait semblant devant les
hommes, mais quand ils sont arrivés devant le Juge
Suprême, Il a appliqué la justice, parce qu’ils
n’avaient œuvré qu’en paroles, et Je n’ai pu leur
appliquer ma miséricorde. C’est pourquoi ils se trouvent
dans ce lieu.
Ah, pères et mères de famille, marchez sur le chemin
ferme et sûr ! Ne restez pas dans le temps et ne vivez
pas faussement, en simulant devant les autres ce que
vous n’êtes pas. Que les époux se respectent
mutuellement les uns les autres, mais malheur à ceux qui
sont infidèles ! Celui qui vit en état d’adultère
n’entrera pas dans le Royaume des Cieux. Le monde est
envahi par la chair, par les péchés d’impureté. Ma
fille, je hais l’impureté. J’aime beaucoup les cœurs
purs. Mais aujourd’hui les hommes ont perdu toute
retenue. Ils vivent dans un dérèglement tel que personne
ne peut les freiner, ma fille, ils se sont laissé aller
et ils ont cessé d’aimer Dieu leur Créateur. La créature
sans Dieu est vide ; et les pharisiens et les hypocrites
n’entreront pas non plus dans le Royaume des Cieux. Moi
j’exalte les humbles et je cache les puissants à ma vue.
Une âme humble plaît plus à mon Fils que tous les
puissants qu’il y a sur la terre.
Qui sont les hommes pour dire à qui Je dois me
manifester ? Est-ce qu’il n’y a pas un motif pour une
mère de se manifester à ses enfants lorsqu’elle voit la
situation du monde, pour les avertir du grand danger
qu’il y a dans le monde et pour leur rappeler l’Evangile
? C’est pour cela que Je descends sur la terre. Parce
que les hommes changent, enlèvent et mettent suivant
leur caprice ce qui leur plaît. Malheur à ceux qui
retranchent et qui ajoutent, il aurait mieux valu pour
eux qu’ils ne soient pas nés ! Malheur à ceux qui
déforment la doctrine ! Quand ils se présenteront devant
Moi je leur dirai : « Retirez-vous de moi, vous qui avez
déformé sur la terre la parole de mon Fils et qui avez
entraîné beaucoup d’âmes vers la perdition par vos
fausses doctrines. Allez, maudits, au feu éternel !
Telles seront les paroles qui seront dites, et il sera
fait comme Je le dis. Pourtant mon Cœur de Mère
intercède pour tous les hommes, mais pour les hommes qui
renient Dieu ? Je n’admets pas ces hommes qui renient
mon Fils.
Aimez l’Eglise, mes enfants, aimez le Pape. Il souffre
beaucoup en voyant la situation du monde, et il souffre
beaucoup à cause de tous ces pasteurs infidèles, qui
désobéissent à ses paroles.
Et toi, ma fille, malgré tout ce qu’on pourra dire, ne
sois pas affligée. Que tu manges ou que tu jeûnes, ils
trouveront à redire, ma fille. Que rien d’autre ne
t’importe que le Royaume des cieux et l’amour de ceux
qui sont dans le besoin. Tout ce que l’on peut voir est
pur. Que rien ne t’afflige, ma fille.
Et vous tous qui avez reçu des grâces en ce lieu,
donnez-en le témoignage, mes enfants. Aimez l’Eglise et
confessez vos fautes. Approchez-vous du sacrement de la
pénitence, beaucoup d’entre vous ne le font pas, mes
enfants.
Levez tous les objets : ils seront tous bénis avec des
bénédictions spéciales pour les pauvres moribonds.
Je vous bénis, mes enfants, comme le Père vous bénit par
l’intermédiaire du Fils et avec l’Esprit Saint.
7 octobre 1995
Notre Seigneur : Ma fille, me
voici devant toi, Moi le Christ Rédempteur, le Christ
crucifié. Comment les hommes peuvent-ils dire que le
Christ ne souffre pas pour l’humanité ! Me voici devant
toi, ma fille, me voici déchiré par les péchés des
hommes. Les hommes sont ingrats, ma fille, et peu
compatissent à la douleur de mon pauvre Cœur. Je viens
les avertir, ma fille, et J’envoie ma Mère comme
messagère pour qu’Elle les avertisse. Or Je ne reçois en
retour, ma fille, qu’ingratitudes et mépris. Comme ils
sont peu nombreux ceux qui ont pitié de mon pauvre Cœur,
si affligé par l’humanité (Elle soupire). Je continue ma
Passion parce que les hommes, ingrats, malgré ma mort,
n’ont pas voulu venir à moi et accepter les lois de
Dieu. C’est pour cela qu’il manque quelque chose à ma
Passion, parce que Je n’ai pas pu racheter dans ma
Passion toute l’humanité. Ce n’est pas, mes enfants, que
Je n’aie pas voulu les racheter, parce que Je suis
descendu sur la terre pour racheter les hommes. Mais ce
sont les hommes qui ne veulent pas être rachetés avec
mon Sang.
Comment les hommes peuvent-ils mutiler mon Evangile !
Beaucoup de mes pasteurs le mutilent ! L’Evangile se
compose d’un Christ plein de bonté, d’amour, de
miséricorde, qui pardonne les péchés. Mais il y a aussi
dans mon Evangile des paroles qui font frémir, d’un
Christ Juge et sévère pour ceux qui n’acceptent pas la
volonté de mon Père. Ce sont des paroles qui font frémir
quand Je dis dans mon Evangile : « Allez, maudits, au
feu éternel qui a été préparé pour Satan et ses
partisans ! » Comme vous enjolivez l’Evangile, mes
enfants ! Ne prêchez pas l’Evangile selon votre propre
goût, mes enfants, prêchez mon Evangile tel qu’il est.
Il a été écrit ainsi pour le salut des hommes. Comme
vous pouvez le mutiler, mes enfants ! Malheur à vous qui
vous taisez, et qui enjolivez les paroles de l’Evangile
! Prêchez le Dieu d’Amour et de Miséricorde, mais
n’omettez pas le Dieu de Justice, le Juge des vivants et
des morts ! Comme vous cachez aux hommes le mot de
l’enfer, mes enfants ! Quelles tristes âmes… ! Et Moi,
pourtant, J’ai dit dans mon Evangile : « Malheur à celui
qui retranche ou ajoute quelque parole qui ne soit pas
de Moi ! » Quand viennent les paroles rudes, mes
enfants, vous les enjolivez. Mes enfants, l’homme peut
se sauver par l’amour et par la crainte. Ne cachez pas à
l’homme ce que le Christ a mis en pleine lumière, et ce
qu’il a laissé dans l’Ecriture. Ce ne sont pas seulement
des paroles de l’Ancien Testament, ce sont des paroles
du Nouveau Testament. Je suis venu sur la terre pour
parfaire l’Evangile et les lois, pour former une Eglise
(Amparo soupire) afin que tous les hommes s’en
approchent et s’abreuvent à ses canaux pour leur salut,
et J’ai établi des lois et des commandements (Amparo
soupire). Celui qui observera les commandements sera
sauvé. Celui qui mettra en pratique mon Evangile viendra
dans le Royaume de Dieu ! (Amparo soupire de nouveau).
Comment pouvez-vous dire aux hommes qu’ils sont déjà
sauvés, mes enfants ? Ce qui les sauve, c’est la grâce,
l’amour, le chemin droit et sûr pour aller au Christ.
Soyez humbles, mes enfants, et n’ayez pas la volonté de
recomposer ce que le Christ a fait pour le salut des
âmes et qui lui a coûté tellement : l’Evangile tel qu’il
est, mes enfants. Il y a des parties douces et il y a
des parties amères, comme la mort, qui est douloureuse,
et la Résurrection, qui est glorieuse. Mais me voici, ma
fille, le Christ vivant, déchiré, cloué, couronné
d’épines et les mains percées par les clous. Qui me met
dans cet état, ma fille, si ce n’est les péchés des
hommes (elle gémit et pleure longuement).
Participe avec moi, ma fille, à l’agonie, au Golgotha, à
ma passion. Pour Moi, il n’y a ni passé ni futur, ma
fille, tout est présent. Les hommes croient que tout est
passé. Pour Dieu, Je le répète (elle sanglote), il n’y a
ni passé ni futur, ma fille. Pour Dieu, il n’y a qu’un
présent. L’avenir des hommes est entre mes mains, mes
enfants (elle sanglote). Oui, ma fille, oui, mon Cœur
est déchiré, tout mon Corps a été déchiré par les péchés
des hommes, et non seulement il a été déchiré, mais on
continue à me déchirer, ma fille.
Malheur à mes âmes consacrées, malheur à ces prêtres qui
ne suivent pas l’Evangile et qui le prêchent suivant
leur fantaisie, et qui se moquent de ceux qui le font
(elle sanglote) comme Dieu veut qu’ils le fassent ! O
vous, âmes fidèles, mes enfants, pasteurs fidèles qui
êtes à Moi et à mon Cœur, soyez courageux et prêchez l’Evangile
tel que le Christ vous l’a appris. N’omettez rien, mes
enfants.
Comment mon Cœur ne serait-il pas triste, en voyant la
situation du monde : il y a de plus en plus de maux dans
le monde, et les hommes sont de plus en plus mauvais !
Ils prêchent un Christ homme mais non un Christ Dieu. Ma
divinité s’est unie à l’humanité, et Elle s’est fait
homme pour enseigner les hommes, mais Je n’ai pas perdu
la divinité. La divinité existait déjà, mais Elle est
descendue sur la terre et Elle s’est engendrée dans les
entrailles de Marie pour enseigner aux hommes les
vérités et le chemin droit et sûr. Et Je crie aux hommes
: « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. Celui qui
viendra à moi aura la vie éternelle ». Mais combien
viennent à moi, ma fille ! Ils sont si peu nombreux, et
leur vie est si peu abandonnée et si superficielle !
(elle soupire).
La Très Sainte Vierge : Ma fille, regarde mon Fils !
J’ai été Corédemptrice avec Lui, et je continue à être
Corédemptrice avec le Christ, parce que mon Cœur
continue à souffrir pour les pauvres pécheurs. Je ne
viens que pour rappeler aux hommes l’Evangile qui est
déjà écrit. Qu’ils le prêchent et le pratiquent tel
qu’il est, ma fille, qu’ils ne le mutilent pas, qu’ils
ne le coupent pas ! (Elle sanglote). Ah, prêtres si
aimés de mon Cœur et de celui de mon Fils, ayez
compassion de ces pauvres Cœurs qui vous aiment tant et
que vous, beaucoup d’entre vous, payez avec des
ingratitudes et un manque d’amour. Cherchez Dieu et ne
vous écartez pas du chemin de la lumière, mes enfants
(elle sanglote). Pensez que la lumière éclaire, mes
enfants, et que les ténèbres rendent aveugles ! La
parole sans les œuvres n’a pas de valeur, mes enfants,
mais les œuvres sans la parole et sans la prière n’ont
pas davantage de mérite devant la Divine Majesté de
Dieu.
Je t’ai appris, ma fille, que tu devais voir Dieu dans
les hommes, mais pas que tu considères les hommes comme
Dieu, parce que les hommes ne sont pas Dieu. Un jour,
s’ils sont capables d’accepter ma grâce, J’arriverai à
intercéder pour eux à la porte du Ciel, comme en ce
moment Je prie mon Fils pour tous les pécheurs, afin que
Dieu en fasse des dieux. Aimez-vous les uns les autres,
mes enfants, comme mes fils que vous êtes. Je vous
demande d’avoir un peu de miséricorde pour nos Cœurs. Il
y a longtemps que mon Cœur Immaculé vient avertir les
hommes, et les hommes restent sourds et muets.
Amparo (d’une voix implorante et entrecoupée de
sanglots) : Jésus, Jésus, je veux t’aimer pour ceux qui
ne t’aiment pas. Je prierai pour tous les prêtres, pour
qu’ils soient fidèles. Je ne veux pas que tu souffres,
et je veux partager tes souffrances avec toi, Jésus…
Notre Seigneur : Oui , ma fille, c’est pourquoi Je
choisis des âmes victimes, pour aider les pauvres
pécheurs. (Pause prolongée, entrecoupée des sanglots d’Amparo).
Amparo : Jésus, si les hommes te voyaient ! On ne dirait
pas que c’est toi !
Notre Seigneur : Ils ne m’ont pas vu en ces temps-là, ma
fille. Beaucoup se sont sauvés, car si les hommes
avaient été sauvés, il n’aurait pas été nécessaire
d’établir la planète terre, pour que les hommes , par
leurs sacrifices et leurs pénitences, réparent leurs
péchés. Je le répète : Je suis un Dieu d’amour, de
miséricorde et de douceur, mais Je suis le Juge suprême.
Que personne ne s’effraie de ces paroles : ce sont des
paroles écrites dans l’Evangile. Ne les omettez pas,
mes enfants, et si quelqu’un vous prêche le contraire,
il est anathème mes enfants. L’Evangile, il faut
l’expliquer, depuis la douleur jusqu’à la gloire.
La Très Sainte Vierge : Soyez très humbles, mes enfants,
et aimez beaucoup nos Cœurs. Je continuerai à répandre
des grâces pour les pauvres pécheurs. Combien d’âmes se
sont sauvées en ce lieu ! Et mes pasteurs ne veulent pas
l’accepter ! Mais, mes enfants, ne soyez pas orgueilleux
! Je me manifeste aux humbles, et Je leur communique mes
paroles, mais Je repousse les orgueilleux et les
puissants.
Baise le sol, ma fille, en réparation de tant et tant de
péchés que l’on commet dans le monde.
Levez tous les objets, ils seront tous bénis avec des
bénédictions spéciales pour les pauvres pécheurs.
Aimez-vous, mes enfants, et aimez Dieu de tout votre
cœur. Aimez l’Eglise, mes enfants, aimez le Saint Père
et les représentants de l’Eglise.
Tous les objets ont été bénis, avec des bénédictions
spéciales pour le salut des âmes.
Je vous bénis, mes enfants, comme le Père vous bénit,
par l’intermédiaire du Fils et avec l’Esprit Saint.
4 novembre 1995
La Très Sainte Vierge : Ma
fille, Je vais répandre aujourd’hui beaucoup de grâces
sur tous ceux qui viendront en ce lieu. Les anges seront
chargés de marquer tous les fronts de leur Sceau.
Je veux, mes enfants, que vous me sortiez en procession.
Les homme ont oublié que ce lieu lui aussi est sacré.
Sortez-moi en procession pour que les hommes élèvent
leurs prières vers Dieu leur Créateur. Dieu aime que les
hommes prient de bon gré et que leurs prières sortent du
plus profond de leurs cœurs. Il aime qu’on lui adresse
des demandes. L’Evangile le dit bien : « Demandez et
vous recevrez ». Demandez la pluie, mes enfants, car
l’homme aura beau vouloir se plonger dans les mystères
de Dieu, il ne pourra jamais les comprendre : Dieu
envoie la pluie sur la terre quand Il le veut, et Il
fait pousser les plantes avec le soleil et avec l’eau.
Qui peut atteindre le soleil ? Qui peut envoyer l’eau
sur la terre ? C’est pourquoi Je vous demande, Je veux
que vos prières sortent du plus profond de votre cœur.
Les hommes prient, mais d’une piètre façon ; leur prière
est très pauvre et ils demandent, ils demandent, mais
sans rien donner. Donnez un petit peu d’amour à Dieu
votre Créateur.
Notre Seigneur : Comme vous me fuyez, mes enfants ! Je
viens à votre recherche pour vous enseigner et vous,
vous vous cachez et vous faites la sourde oreille, mes
enfants ! Ne vous cachez pas, mes enfants, Je viens vous
enseigner la vérité et vous rappeler que la vérité est
écrite dans l’Evangile, cet Evangile, Je le répète, que
les hommes mutilent. Malheur à vous, pasteurs qui
mutilez l’Evangile, et qui n’enseignez pas aux hommes
les vérités qui s’y trouvent, toutes les vérités, mes
enfants ! Ne cachez pas à l’homme ce qui y est écrit.
Comme vous vous inventez un Evangile à votre goût, mes
enfants ! Vous avez peur, souvent, de dire les vérités
parce que vous pourriez vous retrouver seuls dans le
temple de Dieu. Ah, mes enfants, si vous avez beaucoup
de fidèles qui viennent à l’église mais que vous ne leur
expliquez pas les vérités et la doctrine telle qu’elle
est écrite, vous êtes de mauvais pasteurs, mes enfants !
Beaucoup d’entre vous, vous êtes des fonctionnaires,
vous n’êtes pas des pasteurs du troupeau du Christ ;
vous avez une fonction dans le monde. Ah, âmes tant
aimées de nos Cœurs, comment ne choisissez-vous pas les
bons fruits sur les bons arbres ? Cela vous est égal que
les bons se contaminent avec les mauvais pourvu que
votre église se remplisse même si les fidèles n’aiment
pas Dieu votre Créateur ? Malheur à vous, pasteurs,
quand vous vous présenterez devant la divine Majesté de
Dieu ! Dieu vous a donné beaucoup de grâces et Il vous
rendra grandement responsables, vous qui ne respectez
pas la parole de Dieu et qui n’êtes pas courageux pour
faire face…
Amparo : … Ah, mon Dieu, nous ne changeons pas ! Ah ,
celui-ci non plus ne veut pas !… Ah, mon Dieu !…
Notre Seigneur : Quelle lâcheté mes enfants ! Ceux qui
ne sont pas contre Moi, sont avec Moi. Comment vous
opposez-vous à eux ? Vous aimez seulement prendre avec
vous ces pharisiens qui crient beaucoup mais qui
agissent peu. Ah, mes enfants, enseignez la doctrine
comme le Christ vous l’a enseignée et vous l’a laissée
par écrit !
Mes enfants, quel beau surnom ils vous ont donné, celui
de « los Virginianos » ! Quelle beauté, mes enfants, «
Virginiens », à cause de Marie, à cause de la Vierge, la
Mère de tous les hommes !
Ah, ces prêtres qui ne choisissent pas les bons fruits
sur le bon arbre ! Alors que Moi Je ne viens que pour
vous rappeler de prêcher l’Evangile comme il est,
pourquoi avez-vous peur de le prêcher tel qu’il est ? Ne
trompez pas les hommes, mes enfants, apprenez-leur à
s’aimer, mais apprenez-leur aussi à prier et
enseignez-leur le sacrifice et la pénitence. Pourquoi
suis-Je venu dans le monde ? Ne suis-Je pas venu me
sacrifier pour les hommes ? Comment pouvez-vous cacher
le sacrifice ? Mes enfants, Je vous le répète, vous ne
parlez que du Dieu-Amour, mais vous n’enseignez pas aux
hommes le Juge Suprême des vivants et des morts. Mes
enfants, et vous qui êtes fidèles à ma doctrine, ne vous
laissez intimider par rien, n’ayez pas honte de votre
habit ; soyez forts, mes enfants, et donnez l’exemple à
ceux qui ne font pas ce qu’il faut.
Je demande aux hommes d’aimer un peu nos Cœurs, et Je
viens leur enseigner les vérités, leur apprendre à
aimer. Mes enfants, ne soyez pas des arbres stériles,
mais des arbres féconds : là où vous vous trouverez,
donnez du bon fruit, mes enfants. Je viens enseigner
l’amour, la miséricorde envers les nécessiteux, mais les
hommes vivent parmi les hommes sans se connaître et sans
s’aimer, sans se préoccuper du déshérité ni de celui qui
souffre. Mes enfants, ayez pitié de ceux qui vous
tendent la main.
Regarde mon Cœur, ma fille.
Amparo : Quel amour sort de ce Cœur ! Oh, mon Dieu,
quelles flambées d’amour… !
Notre Seigneur : Ma fille , avec un petit peu de cet
amour que Je donne aux hommes, si les hommes étaient
capables de me donner un petit peu d’amour et de me
consoler… Mais que reçois-Je, ma fille ? Ingratitudes,
mépris, persécution… Or Je serais capable d’embraser
l’humanité avec un petit peu de cet amour qui sort de
mon Cœur, ma fille. Je donne cet amour aux hommes, mais
les hommes n’ouvrent pas leur cœur pour y laisser
pénétrer la grâce. Mes enfants, quel immense amour
J’éprouve pour les hommes et comme J’en reçois peu en
retour !
Amparo : Ah ! Seigneur ! Ah, quel Cœur ! Ah, quel Cœur
de feu !… Tu es le feu qui embrase l’humanité… Si
l’humanité se laissait embraser par ce feu… Ah, quelle
grandeur, mon Dieu !… Ah, quel Cœur, mon Dieu !… Ah,
comme il brûle et comme il embrase !
Notre Seigneur : Ainsi est l’amour de Dieu, ma fille, il
embrase les hommes, mais les hommes sont, pour la
plupart, des blocs de glace qui ne laissent pas fondre
la glace qu’ils portent dans leur cœur avec ce volcan de
feu que J’ai à l’intérieur de mon Cœur. Mes enfants,
combien de grâces vous avez reçues en ce lieu et combien
parmi vous les ont repoussées, mes enfants.
Regarde, ma fille, tu vas voir une scène très
douloureuse… (Luz Amparo soupire profondément)… Tu vois
ces cinq jeunes filles ?
Amparo : Ah oui ! Un jour j’ai eu une conversation avec
elles.
Notre Seigneur : Quatre d’entre elles sont mortes dans
un accident, ma fille ; elles repoussaient tes paroles,
elles disaient que l’enfer n’existait pas. Elles vont te
parler elles-mêmes, ma fille.
Une âme damnée : Nous sommes ici non pas par notre
propre volonté, mais par la volonté de Dieu. Sinon,
nous, par notre propre volonté, nous ne ferions rien
d’autre que maudire, mais c’est Dieu qui veut que je
vienne vous dire que nous sommes damnées. Moi qui disais
que personne n’était revenu pour nous dire qu’il y avait
un enfer, que personne ne me l’avait dit, moi qui n’y
croyais pas et qui m’en moquais avec mes compagnes ! Je
ne croyais pas à l’existence de l’enfer et je me suis
moquée de tout, de l’Eglise, de ses membres, des paroles
que tu m’adressais. Souviens-toi que je t’ai dit : « Moi
je n’ai pas encore vu cet enfer, ils devraient venir,
afin que je le vois de mes propres yeux pour croire en
lui ! » Eh bien, me voici pour te crier : Je suis en
Enfer ! Je m’y suis laissée entraîner par les plaisirs,
par mes caprices…
Amparo : … Ah, mon Dieu !
L’âme damnée : Et je suis ici en train de souffrir. Si
ce n’était pas parce que Dieu a voulu vous affirmer son
existence… Il y a une barrière entre la terre et les
Enfers. Moi j’ai repoussé Dieu, j’ai renoncé à Dieu, de
même que mes compagnes. L’une d’entre elles n’est pas
ici, mais nous, nous y sommes pour toute l’éternité, en
train de maudire et de nous maudire les unes les autres.
J’ai entendu beaucoup de pasteurs dire que l’enfer
n’existait pas, mais je ne croyais pas plus à la
miséricorde de Dieu qu’à l’existence de l’enfer. J’ai
vécu ma vie avec mes compagnes. J’ai vécu dans les
plaisirs. J’ai vécu entourée de confort. Je voulais tout
obtenir. J’éprouvais des désirs ardents de vivre, de
plaisir. Maudite l’heure où je n’ai pas cru à l’Evangile
ni aux paroles de Dieu ! Je prononce ces mots parce que
Dieu m’oblige à les prononcer, sinon, je vous dis que
mon seul désir serait de vous entraîner avec moi… avec
nous…
Amparo : Ah, ah, comme ils les entraînent, les uns les
autres !
L’âme damnée : Tel est le désir des damnés : entraîner
des âmes. Le démon présente toutes choses sous le plus
bel aspect comme il nous les a présentées à nous, et
nous sommes tombées dans son piège ; et notre orgueil,
notre luxure…
Amparo : Ah ! Ah, mon Dieu ! Ah, mon Dieu ! si jeunes !
Notre Seigneur : Il n’y a ni jeunesse ni vieillesse qui
tienne, ma fille. L’homme ne respecte pas Dieu.
Amparo : Ah, quelle tristesse, pour tous ceux qui iront
dans ce lieu, mon Dieu ! Ah, je vous le disais, que vous
deviez croire en Dieu ! Hélas, et vous vous moquiez de
mes paroles !
L’âme damnée : Mais n’aie pas pitié de nous, parce que
nous continuerons à vous maudire, et plus nous aurons
entendu de paroles de vous, plus nous vous maudirons et
plus nous nous maudirons les uns les autres ! Sachez que
je ne suis pas ici par ma volonté, mais que j’y suis par
la volonté de Dieu pour vous crier : « Je suis en enfer,
nous sommes en enfer ! » Ne priez pas pour nous, nous ne
voulons pas d’oraisons ni de prières, nos lèvres ne
prononceront que malédiction.
Amparo : Ah, quelle tristesse, mon Dieu, ah, mon Dieu,
ah, mon Dieu ! Ne permets pas mon Dieu, que les âmes se
damnent, Seigneur…, Seigneur…
Notre Seigneur : Ces âmes, ma fille, se damnent par leur
propre liberté. Ce n’est pas Moi qui les damne, ma
fille. Regarde cette autre âme, elle était aussi parmi
elles. Elle est restée en vie pendant une heure, et
pendant cette dernière heure de vie elle s’est tournée
vers Dieu, elle s’est souvenue de l’enfer et elle s’est
souvenue de la miséricorde de Dieu ; elle a demandé
pardon à Dieu pour ses péchés, et elle demandait les
grâces que Dieu a laissées aux hommes sur la terre pour
leur salut. Regarde, ma fille, elle se trouve en un lieu
d’où elle sortira bientôt, avec vos prières et vos
sacrifices. Regarde où elle est, ma fille.
Amparo : Ah, là aussi elle est en train de souffrir !
Une âme du purgatoire : Oui, je suis en train de
souffrir, mais, merci, merci, je me suis souvenue des
derniers mots!… Et j’attends ici que Dieu me purifie de
tous mes péchés, mais j’ai voulu recevoir cette grâce et
demander pardon à Dieu pour tous mes péchés. Moi qui
avais si mal vécu, en pensant aux plaisirs du monde, en
oubliant Dieu, à la dernière heure Dieu a eu pitié de
mon âme, parce que j’ai senti cette lumière divine, je
me suis souvenue de l’enfer, j’ai demandé pardon à Dieu
pour tous mes péchés, et Dieu me les a pardonnés. Mais
je dois me purifier de ces péchés. J’ai vu le visage de
Marie. Merci ! Priez pour moi et priez pour nous tous
qui sommes ici. Je ne vous demande que des prières. Je
dois expier mes fautes. Dieu est juste et
miséricordieux. Je vous supplie de prier, de prier… Et,
merci !
Notre Seigneur : Tu vois, ma fille, comment les âmes…
celle qui ouvre ses lèvres pour invoquer mon Nom reçoit
la grâce et le salut éternel ? Je suis venu répandre mon
sang pour toute l’humanité, pour le salut des hommes,
mais beaucoup d’entre eux le foulent aux pieds, me
repoussent et me méprisent. Mais pour ceux qui ouvrent
leurs lèvres et qui éprouvent un petit peu d’amour dans
leur cœur, mon Cœur s’enflamme pour eux, pour les
sauver. C’est ainsi que je suis à la fois miséricordieux
et Juge. Et Je veux que l’on parle à la fois de ma
miséricorde et de ma justice.
Mes prêtres, mes saints prêtres, vous qui suivez l’Evangile,
et vous qui êtes persécutés par ceux qui jettent la
confusion dans ma doctrine, soyez courageux, vous avez
une mission très importante sur la terre. Pasteurs
d’âmes, enseignez comme pasteurs, car la bonne pâture
est dans l’Eglise et les hommes se sauvent s’ils veulent
recourir à Elle. Celui qui mange mon Corps et qui boit
mon Sang aura la vie éternelle, mais beaucoup parmi vous
mangez mon Corps et buvez mon Sang d’une façon sacrilège
; vous recevrez la damnation éternelle.
La Très Sainte Vierge : Aimez nos Cœurs et nos Cœurs
vous enflammeront ; mes enfants, laissez-vous enflammer
par notre amour. Je suis la Mère des pécheurs et Je veux
vous sauver tous. Venez en ce lieu et vous recevrez
beaucoup de grâces, mes enfants, aimez-vous les uns les
autres comme le Christ vous a aimés, car Il a donné sa
vie pour vous, mes enfants. Mon Cœur Immaculé régnera
sur toute l’humanité. Venez à Moi, et Moi Je vous
conduirai à mon Fils, mes enfants. Aimez beaucoup l’Eglise.
Aimez le Saint Père. Aimez tous les membres de l’Eglise
et priez pour eux, priez pour ceux qui ont dévié, pour
ceux qui sont plus des salariés que des pasteurs, afin
qu’ils retournent au troupeau et qu’ils n’abandonnent
pas les brebis. Les brebis doivent toujours avoir un
pasteur pour les conduire manger là où il y a de bonnes
pâtures. Mes enfants, consacrez-vous à votre ministère
et ne jetez pas la confusion dans les âmes. Si vous
suivez un autre chemin que celui de l’Evangile, ne
trompez pas les âmes et quittez ce chemin pour ne pas
nuire au troupeau. Le pasteur doit se consacrer à son
troupeau.
Priez, mes enfants, pour que les hommes changent. Il n’y
a pas de paix dans le monde parce que Dieu n’y est pas.
Ah ! âmes si aimées de nos Cœurs ! Ne soyez pas ingrates
et retournez au chemin du Christ pour prêcher l’Evangile
tout entier, sans le mutiler ; ainsi vous aiderez
davantage les âmes. Ne croyez pas, mes enfants, que si
vos églises sont pleines, c’est mieux pour vous, il faut
plutôt voir le fruit de ceux qui vont à l’église.
Pécheurs, je vous le demande à tous, aussi graves que
soient vos péchés, Dieu est toujours disposé à les
pardonner, mes enfants. Venez à Lui. Fréquentez le
Sacrement, faites des visites au Saint Sacrement. Comme
le Christ est triste dans le tabernacle en voyant que
les hommes le méprisent et le repoussent ! Je vais à
votre recherche, mes enfants, et c’est vous qui devriez
venir à ma recherche. Mais comme J’ai aussi une grande
miséricorde, Je veux l’épuiser pour vous sauver. Soyez
humbles, mes enfants, priez, détachez-vous des choses
matérielles avant que votre cœur ne cesse de battre.
Mourez auparavant aux choses auxquelles vous êtes
attachés et qui sont un obstacle pour arriver jusqu’à
Moi. Je répandrai beaucoup de grâces sur vous tous, mes
enfants. Prière, prière, et des œuvres d’amour et de
miséricorde, c’est ce que je vous demande.
Consacrez-vous tous à mes œuvres.
Levez tous les objets, ils seront tous bénis avec des
bénédictions spéciales. Tous ces lieux et tous ces
objets seront aussi bénis.
Je vous bénis, mes enfants, comme le Père vous bénit,
par l’intermédiaire du Fils et avec l’Esprit Saint.
2 décembre 1995
La Très Sainte Vierge : Me
voici de nouveau, mes enfants, pour avertir les hommes
du grand danger qu’il y a dans l’humanité. Regarde, ma
fille, s’il y a de la corruption dans le monde ! Comme
triomphent les sept péchés capitaux ! Regarde, ma fille,
comme les hommes adorent… (Pause, Amparo gémit). Regarde
comme ils sont plongés dans le péché !
Amparo : Quelle horreur… Ah, mon Dieu !
La Très Sainte Vierge : Comme mon Cœur est offensé, ma
fille ! Mon Cœur est rempli d’épines à cause de
l’ingratitude des pécheurs. (Amparo sanglote).
Amparo (la voix entrecoupée de gémissements) : Ne
pourrais-je en enlever aucune ?
La Très Sainte Vierge : Non, ma fille, elles sont très
profondes, parce que l’homme, aujourd’hui, ne donne pas
d’importance au péché, ma fille, et nos Cœurs sont de
plus en plus affligés. (Gémissements d’Amparo). Prie
beaucoup, ma fille, afin que tous ces pécheurs qui
enfoncent les épines dans notre Cœur changent de vie et
se repentent, ma fille. Tu ne peux en enlever qu’une… (Amparo
sanglote et enlève une épine du Cœur de la Vierge).
Regarde quel trou profond tu as laissé dans mon Cœur !…
(elle sanglote). Ma fille, continue à prier pour eux.
Voilà pourquoi Je continue à donner des avertissements
aux hommes. Leurs péchés, ma fille, ont traversé la
voûte du ciel… Regarde, la voûte du ciel est traversée
par le péché. C’est pourquoi Je continue à donner des
avertissements pour que les hommes changent et qu’ils ne
se laissent pas entraîner par les mensonges de Satan, ma
fille. Satan règne dans le monde. Si les sept péchés
capitaux marchent en triomphe, c’est parce que les
hommes se laissent entraîner par la ruse de l’ennemi.
Notre Seigneur : Moi, J’ai fondé l’Eglise, mes enfants,
et Je l’ai fondée pour qu’on proclame la vérité qui s’y
trouve. Voilà pourquoi Je demande qu’on prêche l’Evangile
tel qu’il est écrit. Approchez-vous de l’Eglise, mes
enfants ; c’est dans l’Eglise que se trouve votre salut,
c’est là qu’il y a des sources de grâces…
Amparo : Oh ! Combien de ces grâces sortent du Cœur du
Seigneur ! Oh ! Et elles tombent toutes sur les hommes !
Notre Seigneur : Je l’ai fondée pour que les hommes se
réunissent en elle, s’abreuvent à ses sources, et
trouvent l’amour, la paix et la vérité. Quelques
pasteurs prêchent le contraire de la vérité, ils
prêchent un Evangile décapité. Mais, mes enfants,
jusqu’à quand dois-Je donner des avertissements à ces
pasteurs qui ne vivent pas l’Evangile ! Mes enfants,
changez de vie et n’entraînez pas les âmes sur le chemin
de la perdition ! Dites la vérité de l’Eglise, mes
enfants. L’Eglise a été fondée par le Christ pour que
les hommes parlent du Christ. Parlez de ma Passion, de
ma mort. Dites que, Moi le Fils de Dieu, Je me suis
anéanti et Je suis descendu sur la terre pour sauver les
hommes. Aussi Je viens vous rappeler que beaucoup
d’entre vous n’expliquent pas l’Evangile tel qu’il est.
Consacrez-vous aux âmes, mes enfants, car les âmes ont
besoin qu’on leur parle des vérités qu’il y a dans l’Eglise,
afin qu’elles viennent à ces sources et y assouvissent
leur soif. Mais, mes enfants, vous ne prêchez pas la
pénitence, la prière et le sacrifice ! Mes enfants, le
sacrement de la Pénitence est très important pour votre
salut.
Malheur à vous, pasteurs qui jetez la confusion dans les
âmes ! Pasteurs qui vous rebellez contre la vérité, qui
n’êtes pas des imitateurs du Christ et qui n’obéissez
pas au représentant du Christ ! Malheur à vous, mes
enfants ! Et qui êtes-vous, pour dire à qui Dieu doit se
manifester ? Je me manifeste aux humbles pour confondre
les orgueilleux et les puissants. Beaucoup d’entre vous,
non seulement vous n’entrez pas dans le Ciel, mais vous
empêchez les âmes d’y entrer ! Malheur à vous, mes
enfants, qui filtrez le moucheron et qui avalez le
chameau ! Revenez à l’Evangile, mes enfants, vous si
aimés du Cœur du Christ, de ce Cœur dont l’amour est si
peu payé de retour ! Mes enfants, vivez dans la charité,
dans l’amour, dans la pauvreté, et ne trompez pas les
hommes en jetant la confusion dans les vérités qui se
trouvent dans l’Evangile !
Ah, mes enfants, vous restez au niveau de l’humain et
vous oubliez le divin ! J’ai fondé l’Eglise pour
atteindre le Ciel, et non pour vivre la gloire sur la
terre. Tous ceux qui marcheront sur le chemin de la
vérité iront dans la Cité future. Mes enfants, ne restez
pas dans cette cité faites par les hommes, parce que ce
que les hommes ont fait sera détruit par le doigt de
Dieu. C’est pour cela que Je vous dis, mes enfants :
construisez avec vos œuvres et avec votre exemple la
Cité éternelle !
Et vous qui êtes persécutés, soyez bienheureux, mes
enfants, parce que vous êtes persécutés à cause de mon
Nom. Ma fille, ne vous laissez affliger ni par la
calomnie ni par la persécution : c’est la marque du
chrétien. Et soyez des serviteurs travailleurs, des
serviteurs forts. Ne soyez pas des serviteurs paresseux
ni des serviteurs inutiles, pour ne pas, un jour,
entendre ces mots : « Tu ne m’as pas servi, mon fils.
Serviteur inutile, va-t-en au feu éternel ! » Ne vous
séparez pas de la vigne, mes enfants. Car celui qui se
sépare de la vigne devient sec. C’est l’Eglise qui est
la vigne, et vous, vous êtes les sarments. La sarment
doit être uni au cep, pour s’alimenter à la vigne. Je ne
veux pas de sarments secs, Je veux des sarments qui
donnent du fruit et qui, lorsqu’ils arriveront à la Cité
éternelle, puissent y trouver leur maison construite.
Ma fille, Je veux que rien ne t’afflige, que rien ne
t’attriste. Je t’ai dit que Je mettrais des personnes
sur ton chemin pour cette Œuvre, pour que les Œuvres
d’Amour et de Miséricorde croissent comme Je l’ai
demandé. Et Je donnerai des ordres pour que cette Œuvre
grandisse, comme les étoiles. Mais, ma fille, que rien
ne t’afflige. Que l’on reconnaisse l’arbre au fruit
qu’il donne. Tu sais bien, ma fille, que le mauvais
arbre ne peut pas donner de bon fruit, Je te l’ai dit
souvent, mais c’est le bon arbre qui donne du bon fruit.
Eh bien, c’est ce que Je demande, ma fille.
Amparo : Ah ! Seigneur, ah ! Seigneur, c’est si triste
d’être ici, Seigneur ! Jusqu’à quand, Seigneur, jusqu’à
quand ?
Notre Seigneur : Je t’ai dit, ma fille, de ne pas être
orgueilleuse. C’est quand Je le voudrai, ma fille, que
tu arriveras dans ce lieu pour y avoir une joie
éternelle. Mais pour toi, ma fille, le bonheur n’est pas
sur la terre. Il n’y a jamais été depuis que tu es née.
Tu sais pourtant que tu as été protégée depuis que tu
étais toute petite, ma fille. Mais il ne peut pas y
avoir, comme tu le demandes, du bonheur ici sur la terre
et du bonheur dans le Ciel. Tu as dit oui, ma fille,
quand Je t’ai prise pour instrument, et tu sais bien que
les instruments sont persécutés, calomniés, et doivent
souffrir, pour la conversion des pécheurs. Ma fille, Je
te l’ai dit souvent : J’ai mis un chèque en blanc, et
sur ce chèque il y a toute la souffrance, et parfois
l’agonie.
Que les hommes pensent à mon agonie, à ma Passion, et à
ma mort. Je suis venu pour les sauver. Je suis venu pour
leur donner la vie, et eux ils m’ont donné la mort.
Voilà pourquoi, ma fille, Je te le dis, l’ingratitude
des hommes augmente de plus en plus. Et c’est parce que
Satan règne sur la terre.
Amparo : Ah ! mon Dieu… !
La Très Sainte Vierge : Ils se laissent entraîner, ma
fille. C’est son heure, l’heure de Satan. C’est pour
cela que Je veux marquer les hommes de mon Sceau, pour
qu’ils ne se laissent pas entraîner. Tous ceux qui
viendront en ce lieu seront marqués d’un sceau sur le
front. Regarde quel sceau, ma fille (exclamations d’Amparo)
: c’est une protection pour qu’ils ne se laissent pas
entraîner par Satan. Priez beaucoup, mes enfants faites
pénitence et oraison. Tendez votre main au déshérité.
Priez. Priez. Le monde est à la fin des temps. Sacrifice
et pénitence, c’est ce que Je demande, mes enfants.
Amparo : Ah ! mon Dieu ! Ah… !
Notre Seigneur : Si les hommes ne prient pas et ne
tournent pas leur regard vers Dieu, la terre deviendra
comme un désert. C’est pourquoi Je vous demande, mes
enfants, à vous, les prêtres aimés de mon Cœur, à vous
qui apportez l’Evangile tel qu’il est écrit, Je vous le
demande, mes enfants, priez beaucoup et prêchez l’Evangile,
parce que la moisson est abondante et les moissonneurs
sont peu nombreux. N’ayez pas honte, mes enfants, vous
qui suivez ma doctrine, car bientôt on vous ouvrira la
porte du Ciel. Tous les bienheureux sortiront à votre
rencontre. Regarde, ma fille, elle est étroite, la
porte, pour ceux qui ne veulent pas accepter les lois de
l’Evangile. Mais regarde aussi cette autre porte, comme
elle est large, et c’est par ici qu’entrent ceux qui
respectent mes lois. Il y a douze portes d’or, gardées
par les anges.
Amparo (qui pousse des exclamations d’admiration) : Ah…
! Au milieu se tient le Seigneur… Oh… ! avec un très
grand livre : le Livre de la Vie. Oh… ! Tous ceux qui y
sont inscrits, sur ce livre… ! Oh… !
Notre Seigneur : Aujourd’hui, ma fille, Je vais te
donner aussi une joie. Tu vas écrire sept noms sur le
Livre de la Vie (Amparo fait le geste de prendre une
plume invisible et écrit lentement, à larges traits, de
droite à gauche, chacun des noms pendant une minute 40.
Puis elle laisse la plume). Ces noms ne seront jamais
effacés, ma fille. Tu vois comme aussi Je récompense ta
douleur et ton angoisse ? Sois très humble, ma fille. Je
demande l’humilité, la prière et la pénitence, pour le
salut des pauvres pécheurs.
Baise le sol, ma fille, en réparation de tant d’offenses
faites à mon Divin Cœur (Amparo baise le sol).
Levez tous les objets, ils seront tous bénis avec des
bénédictions spéciales pour les moribonds, ma fille.
Consacrez-vous à cette Œuvre, mes enfants, et aidez-la à
grandir. Regarde combien d’âmes il y a dans le Ciel, en
raison des grâces qu’elles ont reçues en ce lieu.
Comment les hommes peuvent-ils être si ingrats ?…
Amparo (qui pousse des exclamations d’admiration) : Oh !
Oh… ! Combien il y en a ! Combien il y en a , mon Dieu !
Oh ! Mon Dieu, combien ! Oh… Oh… ! Merci, mon Dieu,
merci, pour avoir sauvé tant et tant d’âmes !
Notre Seigneur : Et continue à prier, ma fille, pour
tous ceux qui te calomnient et qui te diffament. Ce sont
eux qui ensemencent le chemin du salut.
La Très Sainte Vierge : Je vous bénis, mes enfants,
comme le Père vous bénit, par l’intermédiaire du Fils et
avec l’Esprit Saint.