Notre Seigneur : Ma fille, les
hommes ont oublié que Je suis le Créateur. Je désire que
tous les hommes vivent en paix. C’est mon désir, mes
enfants, que tous les hommes vivent ma Parole. Ah,
pasteurs de mon Eglise, prêchez ma Parole comme je vous
l’ai enseignée ! Je vous ai donné la connaissance et je
continue à vous la donner pour que vous compreniez mes
Ecritures, que vous les viviez et que vous les prêchiez
aux hommes telles qu’elles sont écrites, mes enfants. Le
plus grand présent que vous puissiez faire à mon Cœur,
c’est celui de vous détourner du péché. Venez à Moi, et
Je vous pardonnerez toutes vos fautes. Je veux que vous
jouissiez tous de la vie éternelle. Me enfants, beaucoup
de pasteurs se laissent contaminer par l’Ennemi et dans
leur sotte érudition ils mêlent la Parole de Dieu, qui
est la Vérité, avec le mensonge. Mes enfants, prêchez l’Evangile
mais ne le défigurez pas. Les hommes, pour une bonne
part, sont dans la confusion. Beaucoup d’entre vous, mes
enfants, pasteurs de l’Eglise, vous aimez la créature
mais vous n’aimez pas son Créateur.
Ah, pasteurs saints, à vous Je vous demande d’être forts
et courageux et de prêcher la parole de Dieu, car dans
l’Eglise il y a beaucoup de travail à faire, mes
enfants, et peu nombreux sont ceux qui veulent
travailler pour Elle. Soyez obéissants au Rocher et à
celui qui a les clés de l’Eglise, au Représentant du
Christ, et suivez la voie sainte que vous vivez et que
vous pratiquez, mes enfants. Ne vous laissez pas tromper
par ces autres pasteurs tièdes qui défigurent mon
Evangile et ne travaillent pas pour l’Eglise, mais qui
se servent d’Elle. Les pasteurs doivent travailler pour
leur troupeau. Mes enfants, ne soyez pas des salariés,
ni des travailleurs du monde ; œuvrez pour l’Eglise et
dans l’Eglise. Il y a un si grand besoin de prêcher la
parole de Dieu ! de prêcher un Dieu miséricordieux et
juste, qui au dernier jour jugera les hommes selon leurs
œuvres et selon l’entreprise pour laquelle ils auront
travaillé. Mes enfants, travaillez pour mon entreprise,
car il y a beaucoup d’âmes qui ont un désir ardent de
Dieu, mes enfants, mais ils en ont une très grande
méconnaissance, mes enfants.
Jusques à quand un Créateur, Créateur de toutes choses,
des cieux et de la terre, doit-il donner des
avertissements à ses créatures ! Je demande, mes
enfants, que vous respectiez les lois (divines) et que
vous les appreniez aux hommes, et alors le monde
deviendra meilleur, mes enfants. Ne voyez-vous pas la
corruption qu’il y a dans le monde parce que l’homme est
sans Dieu, et vous, là où vous voyez qu’il y a du fruit,
vous ne le cueillez pas, mes enfants ? Ah, pasteurs de
mon Eglise si aimés de mon Cœur ! Qui n’êtes pas
capables de veiller sur votre troupeau pour qu’il soit
gouverné par un seul pasteur et par une seule Eglise, l’Eglise
qu’a fondée Jésus-Christ ! Vous restez au niveau de
l’humain, je le répète, mes enfants, et vous écartez
tout le divin. Comment n’expliquez-vous pas, mes
enfants, que le Verbe s’est fait Chair pour habiter
parmi les hommes ; que le Fils de Dieu s’est humanisé
pour que les hommes se divinisent, pour arriver un jour
à la Divinité incréée ? Et tout cela, mes enfants, ce
fut à cause d’une seule parole d’une créature qui a dit
: « Qu’il me soit fait selon ta parole ». La virginité
de Marie, mes enfants, et dans la virginité de Marie
s’est engendré le Fils de Dieu. Vierge avant et après
qu’elle soit la Mère du Verbe Incarné.
La Très Sainte Vierge : Comment les hommes peuvent-ils
douter de ma Virginité, mes enfants. Je crie que ma
Virginité fut intacte. Je fus immaculée, sans tache,
afin d’être Mère de Dieu et Mère de l’Eglise. Mes
enfants, prêtres aimés de mon Cœur Immaculé, enseignez
aux hommes l’Evangile tel qu’il est écrit et aimez-vous
les uns les autres comme le Christ vous l’a enseigné.
Notre Seigneur : Vous tous qui mettez en pratique mes
lois, les lois de l’Evangile, qui furent écrites pour
les hommes, pour leur salut ; ah, pasteurs,
appliquez-les ! Appliquez-les et enseignez aux hommes la
foi, la pénitence. Apprenez-leur à se nourrir de
l’Eucharistie, car J’ai dit : « Je serai avec vous
jusqu’à la fin du monde », et encore : « Celui qui
mangera mon Corps et qui boira mon Sang aura la vie
éternelle ». Pour cela, ma fille, je demande aux hommes
de bonne volonté de changer de vie et de venir à mon
Cœur, car mon Cœur les attend. Aussi grands que soient
leurs péchés, plus grande est ma miséricorde. Mais s’ils
ne le veulent pas, ma fille, Je viendrai comme Juge, Je
ne viendrai pas comme ami. Jusques à quand, mes enfants,
aurez-vous le cœur si endurci ? Moi Je vous donne tout
ce dont vous avez besoin, mes enfants. Vous demandez la
pluie, et vous l’obtenez en abondance. Vous me demandez
le pardon de vos péchés, et Je me tiens les bras ouverts
pour vous les pardonner, mes enfants. Comment êtes-vous
si ingrats avec moi ? Dans le monde, il y a des guerres,
des discordes, des crimes, la corruption, le désordre,
parce que Dieu n’y est pas ; parce que les hommes ont
méprisé la divine majesté de Dieu, et l’homme sans Dieu
se gouverne par lui-même. Si le monde est comme il est,
mes enfants, c’est parce que l’homme ne se laisse pas
gouverner par Dieu…
Amparo : Ouy !… Ah, quelle horreur !…
La Très Sainte Vierge : Oui, ma fille, le monde est
ainsi.
Amparo : Ah, comme triomphent les péchés !… Hélas !
Notre Seigneur : Satan, ma fille, tire parti des âmes et
plus encore des âmes aimées de mon Cœur. Il s’infiltre
dans beaucoup de couvents ; il s’infiltre pour que les
hommes se contaminent les uns les autres, et le monde
est aux mains de Satan.
Soyez courageux, mes enfants, aimez l’Eglise du Christ.
Aimez les Commandements et mettez-les en pratique.
N’ayez pas honte de Dieu. Mes prêtres aimés, si aimés de
mon Cœur, soyez courageux et prêchez la Parole comme
elle est écrite. Et vous, vous qui avez honte de Dieu et
du signe distinctif de votre sacerdoce, mes enfants,
hélas, pour cette confusion que vous êtes en train de
répandre sur la terre, mes enfants, vous ne serez pas
revêtus du saint habit, parce que vous avez voulu
enlever cet habit si beau, mes enfants, qui vous
distingue et qui vous protège de tant et tant de péchés.
De même que le signe du chrétien est la Sainte Croix, le
signe du prêtre est l’habit, mes enfants ; comment
l’avez-vous abandonné ? Vous craignez de perdre la vie ;
ne craignez pas ceux qui peuvent vous ôter la vie,
craignez de perdre votre âme, mes enfants. Regarde, ma
fille, combien d’âmes, privilégiées de mon Cœur, qui lui
ont été fidèles, se trouvent dans ce lieu en train de
jouir de la présence divine du Dieu incréé.
Amparo : Ah ! Ah, mon Dieu, Quelles grandeurs ! Ah,
Seigneur !
Notre Seigneur : Aujourd’hui, mes enfants, le présent
que vous demande mon Cœur est celui de l’humilité, de
l’obéissance à la Sainte Mère Eglise ; et que vous
mettiez en pratique les lois de Dieu. Et vous, mes
enfants, aimez beaucoup le Vicaire du Christ ; il
représente le Christ sur la terre, priez pour lui, il
souffre beaucoup et il est très méprisé par beaucoup
d’âmes de son entourage. Priez, mes enfants, et
approchez-vous des sacrements de la Pénitence et de
l’Eucharistie. Et vous, prêtres, approchez-vous des
confessionnaux pour guider les âmes et les conduire au
troupeau du Christ, c’est votre mission, mes enfants.
Travaillez pour les âmes, ce fut ma mission que J’ai
confiée à mes Apôtres : « Allez par toute la terre et
prêchez la parole de Dieu » ; et elle est demeurée
écrite afin que leurs successeurs continuent à la
prêcher. Ah, mes enfants, quelle confusion règne parmi
les hommes ! Je veux que vous vous fortifiez dans mon
amour et que vous n’ayez pas peur, que vous soyez
courageux pour prêcher la parole de Dieu et pour servir
l’Eglise. L’âme de beaucoup d’entre vous est défigurée
par l’attachement aux biens matériels. Vous aimez
davantage les créatures, Je vous le répète, en oubliant
votre Créateur. Votre Créateur passe d’abord, et ensuite
la créature. Regarde également, ma fille, ce lieu
funèbre, triste et angoissant, parce qu’on y manque de
la présence de Dieu : c’est l’enfer le plus grand que
l’homme peut éprouver quand il se trouve dans ce lieu.
Amparo : Oh ! Oh !… Ah, mon Dieu ! Ah, combien il y en
a, mon Dieu !… Ah !
Notre Seigneur : Il y a aussi, ma fille, des ministres
qui ont prêché une parole différente de celle qui est
écrite ; ils l’ont défigurée, ma fille, par crainte de
se retrouver seuls.
Et comment pouvez-vous, mes enfants, aller contre ceux
qui sont avec Moi et chercher ceux qui sont contre Moi.
Profitez des fruits, mes enfants, et réunissez-vous tous
pour être plus forts, mais ne vous laissez pas
contaminer par le mal que Satan est en train de semer
aujourd’hui dans l’humanité. Et vous, les catholiques,
apprenez de ma pauvreté, apprenez de mon humilité. Je
vous ai appris le Notre Père, qui le respecte, mes
enfants ? Vos greniers sont remplis. Malheur à vous
quand vous vous présenterez devant Dieu, car vous ne
vous êtes pas souvenus des pauvres et des nécessiteux
et, comme le riche avare, vous ne pensez qu’à compter et
à conserver. Hélas, la parole ne sert à rien sans les
œuvres, mes enfants ! Ne remuez pas tant les lèvres, ne
vous laissez pas tromper par l’ennemi, ce sont les
œuvres qui plaisent à Dieu, votre Créateur, et à votre
Mère du ciel. Beaucoup d’entre vous, vous l’appelez
Mère, mais quels mauvais fils vous êtes, mes enfants,
vous qui ne mettez pas en pratique l’Evangile de son
Fils ni les lois de l’Eglise. Que beaucoup parmi vous
n’aient pas un jour à se retrouver à l’endroit où est le
riche Epulon, mes enfants, même si vous vous trouvez sur
terre pauvres comme Lazare. Mais regarde, ma fille, où
est Lazare, et regarde où se trouve Epulon, le riche
avare qui ne donnait même pas les miettes qu’il avait en
surplus.
Amparo : Ah, quelle horreur ! ah…
Notre Seigneur : Les hommes, je te le répète souvent, ma
fille, restent dans le temps, parce qu’ils vivent
seulement de la parole. Faites des œuvres d’amour et de
miséricorde, mes enfants, et aimez Dieu votre Créateur,
changez de vie et ne soyez pas si matérialisés, mes
enfants. Aimez-vous les uns les autres, et vous tous qui
travaillez pour cette Œuvre, laissez-en d’autres
collaborer, et tous unis, laissez-la croître comme Je
l’ai demandé, mes enfants, qu’il n’y ait pas d’égoïsmes
entre vous. Qu’aucun de vous ne se considère comme le
centre, que le centre soit Dieu, que le centre soit la
Divine Majesté. Mais permettez que tous collaborent, et
collaborez tous ensemble, mes enfants, afin que se
multiplient les œuvres d’amour et de miséricorde. Il y a
tant d’âmes qui ont besoin de vos aides, mes enfants !
Ce « montage », [Les adversaires de l’authenticité des
apparitions, malgré les signes si nombreux de leur
caractère divin, malgré leurs fruits admirables,
accusent Luz Amparo Cuevas et ses amis d’avoir réalisé
un habile « montage » pour tromper les gens.] c’est Moi
qui l’ai fait, mes enfants, mais il n’y a rien de
souillé en lui, il est ouvert pour tous ceux qui
voudront le voir. Vous, faites la même chose, mes
enfants. Détachez-vous de vos biens, donnez-les aux
pauvres et suivez-Moi. Or vous ne le faites pas et vous
empêchez les autres de le faire. Ah, ne soyez pas comme
le jeune homme riche, lorsqu’il entendit mes paroles,
mes enfants, et mon conseil de tout laisser aux pauvres
et de me suivre, il partit en pleurant, triste et avec
amertume ! Et, comme Je te le dis, ma fille, comme Je te
l’ai répété souvent, on ne nomme plus ce jeune homme
riche dans l’Evangile parce qu’il n’a pas voulu accepter
mes paroles. (Soupirs d’Amparo) Soyez doux et humbles,
mes enfants, et venez vous réfugier dans nos Cœurs.
La Très Sainte Vierge : Mes enfants, venez à mon Cœur
Immaculé, et mon Cœur Immaculé intercédera pour vous
devant mon Fils . Ma fille, si Je te demande très, très
souvent qu’ils viennent à Moi, c’est parce que Dieu m’a
placée à la porte du Ciel. Les hommes m’éloignent de la
terre, et pourtant mon Fils m’a placée à la porte du
Ciel.
Notre Seigneur : Venez, mes enfants, et changez de vie,
aimez les pauvres et les nécessiteux, aimez l’Eglise et
priez, priez pour ne pas succomber à la tentation.
Baise le sol, ma fille, en réparation de tant et tant
d’outrages que l’on commet à l’égard de nos Cœurs, de
tant de sacrilèges que commettent les hommes. Combien ,
ma fille, s’approchent du banquet céleste (soupirs d’Amparo),
l’âme souillée et pleine de péchés... Ah, prêtres, Je
vous ai donné le pouvoir de pardonner les péchés, soyez
dans les confessionnaux, mes enfants, pour pardonner aux
âmes leurs péchés ! Travaillez pour l’Eglise, car il y a
beaucoup à faire, Je le répète, et peu nombreux sont
ceux qui veulent travailler dans l’Eglise. Vous, vous
n’êtes pas du monde, vous êtes à Dieu. Travaillez pour
Lui, mes enfants.
La Très Sainte Vierge : Baise le sol , ma fille.
Levez tous les objets, ils seront tous bénis pour la
conversion de tous les pécheurs.
Je vous bénis, mes enfants, comme le Père vous bénit,
par l’intermédiaire du Fils, et avec l’Esprit Saint.
Adieu, mes enfants !
3 février 1996
Notre Seigneur : Ma fille, nos
Cœurs sont très tristes et très affligés parce que les
hommes sont esclaves des péchés, de leurs propres
péchés, ma fille ; ils renient le Nom de Dieu, ils
rejettent sa Loi. Le comportement de la majorité des
hommes est pire que celui des fauves. Ils ne se
respectent pas les uns les autres et ils s’entretuent.
Comment mon Cœur ne serait-il pas triste alors que
l’homme ne ressemble pas à un être humain ? Les bêtes
féroces se comportent mieux que les hommes, parce
qu’elles défendent leur progéniture tandis que les
hommes se détruisent les uns les autres.
Je suis descendu sur la terre et J’ai élevé mon Corps,
sur une croix. J’ai été crucifié pour sauver l’humanité,
pour rassembler tous les hommes, afin qu’ils soient tous
frères, mes enfants. J’ai fondé une Eglise pour que les
hommes s’y rassemblent, comme étant mes enfants, et Je
les ai marqués du sceau de l’Esprit Saint, car là est
l’héritage du salut ; mais les hommes sont si ingrats,
ma fille, que ni la mort du Christ ni les douleurs de
Marie n’attendrissent leurs cœurs.
Le monde empire de jour en jour. L’immoralité augmente.
Le monde vit dans la corruption et les hommes continuent
à être aveugles. L’unique planche du salut est l’amour
de Dieu et du prochain ; telles sont les lois, pour que
vous les mettiez en pratique, mes enfants ; mais vous
foulez aux pieds le Sang du Christ et vous outragez le
Nom de Dieu. La majorité de l’humanité abandonne la
piété pour l’impiété ; mais, mes enfants, comment
négligez-vous la prière et le sacrifice ? Combien de
fois, mes enfants, vais-je vous répéter de vous abreuver
aux sources de l’Eglise et d’y alimenter votre esprit,
mes enfants ? Mais les hommes sont tellement embourbés
dans le péché qu’ils ne distinguent pas où est la grâce
et où est le péché ; ils ne veulent pas distinguer. Ils
ne tiennent pas compte des appels que Je leur lance avec
une telle insistance, ils se bouchent les oreilles. Ah,
humanité, comme tu t’es déshumanisée ! Comme cela vous
coûte, mes enfants, d’aimer Dieu votre Créateur et comme
vous vous laissez entraîner par les plaisirs de la
chair, de l’orgueil !
La Très Sainte Vierge : Mes enfants, changez de vie,
réfugiez-vous dans mon Cœur Immaculé : aussi graves que
soient vos péchés, plus grande encore est la miséricorde
de mon Fils. Je vous enverrai à Lui, mes enfants, et
Lui, Il vous prendra dans ses bras comme des amis et Il
pardonnera vos fautes. Aimez l’Eglise, mes enfants, et
rassemblez-vous en elle : c’est là que se trouvent les
sources qui alimenteront votre âme et la fortifieront.
Aimez les prêtres, mes enfants, ils sont les ministres
du Christ ; ils sont faibles, eux aussi, priez pour eux
afin qu’ils soient de bons pasteurs et qu’ils conduisent
leurs brebis là où il y a de bons pâturages, afin que
les brebis se nourrissent des grâces. Priez pour eux,
mes enfants, priez aussi pour vous. Le monde est dans
une situation très grave à cause du péché et du manque
d’amour qui s’y trouvent.
Aimez ceux qui sont dans le besoin, mes enfants, et
partagez avec eux vos héritages et vos biens. Ne soyez
pas ingrats, mes enfants, et ne faites pas souffrir nos
Cœurs. Aimez beaucoup le Vicaire du Christ, ce saint
homme qui souffre tant à cause des membres de l’Eglise
et à cause des âmes infidèles qui ne mettent pas la Loi
de Dieu en pratique.
Pénitence et sacrifice, mes enfants. Réunissez-vous tous
dans ce lieu car Je continuerai à y répandre des grâces
pour vos âmes. Mettez-les à profit, mes enfants, et
venez à Moi : sous mon manteau Je vous protégerai des
embûches de Satan. Priez et approchez-vous du sacrement
de l’Eucharistie et du sacrement de la Pénitence.
Beaucoup d’entre vous, mes enfants, vous allez recevoir
le Corps du Christ d’une façon sacrilège. Pour que votre
âme soit propre, mes enfants, vous devez d’abord la
laver. Si vous n’en venez pas à laver votre âme, vos
péchés ne seront pas pardonnés. La mission des pasteurs
est de pardonner les péchés, mes enfants. Allez,
confessez vos fautes et accomplissez la pénitence,
recevez le Corps du Christ et Il vous fortifiera. Je
vous demande à tous l’humilité, mes enfants.
Baise le sol, ma fille, en réparation de tant et tant de
péchés que l’on commet dans l’humanité. Soyez
miséricordieux, mes enfants, et aimez-vous les uns les
autres : c’est le commandement le plus important, qui
plaît à Dieu, parce que celui qui aime Dieu, aime le
prochain, et celui qui aime le prochain ne lui fait pas
de tort. Priez, mes enfants, pour tant et tant de
corruption et d’immoralité qu’il y a dans le monde. Je
vous ai déjà dit que le moment viendrait où chaque
individu se gouvernerait par lui-même et où les pouvoirs
civil et ecclésiastique seraient abolis par les propres
êtres humains. [C’est à Mélanie que la Vierge en pleurs
avait fait cette annonce prophétique en 1846 : cette
dernière phrase se trouve presque textuellement dans le
« secret » de La Salette.]
Mes enfants, vous tous qui venez en ce lieu, changez de
vie et consacrez-vous aux pauvres et aux nécessiteux ;
aimez-vous les uns les autres.
Levez tous les objets, ils seront tous bénis avec des
bénédictions spéciales.
Je vous bénis, mes enfants, comme le Père vous bénit,
par l’intermédiaire du Fils et de l’Esprit Saint.
Tous ces objets, qui ont été bénis, serviront pour les
pauvres pécheurs.
2 mars 1996
Notre Seigneur : Mes enfants,
Je lance un appel au peuple de Dieu afin qu’il grandisse
dans la charité. Le monde est dépourvu d’amour. Que les
pasteurs de l’Eglise emploient leur sagesse à conduire
les âmes aux pâturages éternels de bonheur ; qu’ils
apprennent aux âmes les mystères de Dieu ; s’ils sont
choisis par Dieu, c’est pour conduire le troupeau de la
Divine Majesté, le troupeau de Dieu. J’ai déjà tout dit,
mes enfants, et l’homme fait la sourde oreille, il ne
veut pas écouter mes paroles ; au lieu d’obéir aux
commandements de Dieu, il met en pratique la loi du
péché. L’homme repousse Dieu, et ce faisant il perd la
grâce ; en perdant la grâce sanctifiante il se trouve
dans les ténèbres ; et il porte dans son corps la loi du
péché. Oui, ma fille, telle est l’ingratitude de
l’homme. Je suis venu, Je le répète, pour leur donner la
vie et eux, ils m’ont donné la mort. J’ai laissé l’Evangile
et J’ai établi des Lois, et les hommes restent sourds et
ne tiennent pas compte de mes appels. Dans le monde il y
a la corruption et ils le voient plein de vertus. Ah,
aveugles et sourds, mettez en pratique la Loi de Dieu et
non la loi de vos membres, mes enfants ! Jusqu’à quand
Dieu doit-il donner des avertissements aux hommes !
L’homme est tiède, et dans sa tiédeur il court après le
plaisir, le bonheur terrestre, il ne cherche pas le
bonheur éternel.
Je suis le Bon Pasteur qui conduit mes âmes vers des
sources de vie éternelle, et J’apprends à mes pasteurs à
prêcher l’Evangile dans toutes les parties du monde. Ah,
pasteurs de l’Eglise, beaucoup d’entre vous vous avez
une responsabilité très grande pour sauver les âmes !
Avec votre charité, vos paroles de sagesse, vous pouvez
amener les âmes à s’abreuver aux canaux qui sont dans
mon Eglise, et qui sont des canaux de vie éternelle. Ah,
si vous vous consacriez davantage aux âmes, mes enfants
! Combien d’âmes se perdent parce qu’elles ne
connaissent pas le chemin de la vérité ! Je suis la
Vérité et la Vie, mes enfants ; et celui qui viendra à
moi aura la vie éternelle. Mais laissez-vous guider par
les Lois qui sont écrites. Pensez que seront sauvés ceux
qui obéissent à mes commandements.
Ah, parents, vous ne savez pas éduquer vos enfants !
Vous les éduquez pour le monde et la perte de leur âme
ne vous importe pas ! Comme vous vous souciez du corps,
et des diplômes terrestres, et comme vous oubliez le
titre le plus important, qui est l’Evangile ! Aimez-vous
les uns les autres et faites le bien les uns aux autres.
Aimez Dieu de tout votre cœur. Celui qui aime sa mère,
son père, son frère, sa sœur, son époux ou son épouse,
plus que moi, n’est pas digne de s’appeler mon fils. Si
vous m’aimez, mes enfants, Je mettrai de l’amour dans
vos cœurs pour que vous aimiez les autres.
Combien de familles sont détruites, mes enfants, parce
que Dieu n’est pas dans les foyers ; le respect
réciproque a disparu et ils ont perdu toute dignité !
Combien de mères tuent leurs enfants dans leurs
entrailles ! Quelle tristesse éprouve mon Cœur en voyant
que l’homme ressemble davantage à une bête féroce qu’à
un être humain ! Ah, vous, les parents qui avez des
enfants, conduisez-les sur le chemin de l’éternité ! Ne
soyez pas si préoccupés de les voir haut placés, et avec
de grandes carrières ; souciez-vous plutôt de la
carrière la plus importante, la carrière de l’Eternité.
Ayez la foi, l’espérance et la charité, mes enfants. Ne
perdez jamais la charité. L’homme sans Dieu est un
malheureux. Oui, ma fille, mon Cœur brûle d’amour pour
les hommes, mais les hommes sont si ingrats qu’ils
vivent dans un aveuglement et, je le répète, ma fille,
qu’ils vivent sous la loi du péché, et la loi du péché,
c’est la guerre, les haines, la destruction, l’envie,
l’orgueil, le manque d’amour, la désunion, la luxure. Et
quand l’homme vit sous la loi du péché, il n’a pas la
lumière. Ah, mes enfants, marchez vers la lumière et
conservez la charité sur la terre et dans l’Eternité !
La Très Sainte Vierge : Venez en ce lieu, mes enfants,
vous y recevrez des grâces pour votre salut. Venez à
moi, mes enfants, et Je vous apprendrai à aimer mon
Fils, Je vous conduirai vers ces canaux, pour que vous
vous y abreuviez et rassasiez, mes enfants. Soyez
humbles, mes enfants. Mon Cœur est très affligé à cause
des péchés des hommes. Ah, prêtres aimés de mon Cœur,
conduisez les âmes sur le chemin du salut, mes enfants !
Vous pouvez entraîner beaucoup d’âmes dans le troupeau
du Christ, et là où vous verrez de la bonne semence,
prenez-la et mettez-la à profit pour qu’elle travaille
dans la Sainte Eglise du Christ, mes enfants. Ne
gaspillez pas les fruits. Combien de bons fruits vous
avez à votre portée, mes enfants, et vous les repoussez
! Ah, vous allez chercher les arbres stériles, et vous
repoussez les arbres touffus et couverts de fruits pour
l’Eglise !
Notre Seigneur : Vous êtes aveugles, mes enfants !
Combien de fois Je répète dans l’Evangile que celui qui
est avec Moi n’est pas contre Moi ! Pourquoi vous
obstinez-vous à aller contre ceux qui sont avec Moi ?
C’est au fruit que l’on distingue celui qui est bon de
celui qui est mauvais, et si je vous ai donné la
sagesse, c’est pour que vous ne confondiez pas les
péchés avec les vertus, ni les vertus avec les péchés.
La Très Sainte Vierge : Oui, mes enfants, aimez beaucoup
votre Créateur, conduisez vos enfants sur le chemin du
salut. La jeunesse est en train de se corrompre, mes
enfants, conduisez-la vers ce qui est pur et retirez-la
de ce qui est corrompu, mes enfants. Aimez-vous les uns
les autres et soyez humbles et simples ; ne soyez pas
orgueilleux, mes enfants, n’ayez pas de vanité.
Ma fille, réfugie-toi dans nos Cœurs. Nos Cœurs te
réconforteront. Pense que tu n’es pas née pour être
heureuse, mais que tu es née pour souffrir, ma fille.
Mais bientôt tu connaîtras la joie pour l’Eternité à
côté des bienheureux, ma fille. Sois humble et offre-toi
en victime en réparant pour les pécheurs, ma fille.
Baise le sol, ma fille, en réparation de tant et tant de
péchés que l’on commet dans le monde. Ton chemin n’est
pas long, même s’il te semble qu’il l’est, ma fille.
Sois patiente, loue ceux qui te calomnient et prie pour
ceux qui te maudissent, ma fille.
Levez tous les objets, ils seront tous bénis avec des
bénédictions spéciales pour les malades, ma fille.
Ils ont tous été bénis avec des bénédictions spéciales
pour les pauvres malades.
Je vous bénis, mes enfants, comme le Père vous bénit,
par l’intermédiaire du Fils et avec l’Esprit Saint.
6 avril 1996
Notre Seigneur : Priez, mes
enfants, priez. Elevez votre cœur au-dessus de la terre
et détachez-vous du monde corrupteur. Dans le monde, mes
enfants, triomphe le roi du mensonge ; parce que les
sept péchés capitaux sont portés en triomphe, mes
enfants, il faut beaucoup prier et faire pénitence.
Elevez votre cœur et votre esprit vers Dieu et Il vous
fera jouir de ses grandeurs.
Ma fille, les hommes sont de plus en plus aveugles pour
voir la situation du monde et de plus en plus sourds à
ma parole. Aimez nos Cœurs, mes enfants : car si vous
aimez vraiment nos Cœurs, vous aimerez vraiment votre
prochain ; mais si vous n’aimez pas Dieu, votre amour ne
sera pas vrai, mes enfants. Le monde est vide de Dieu.
Dans tous les foyers de la terre, Je veux que triomphe
le Cœur Immaculé de ma Mère. Mes enfants, Moi, J’ai des
sources d’eau de vie éternelle pour tout homme qui
viendra à Moi. J’ouvre ces canaux et Je les plonge dans
mes sources pour qu’ils soient fortifiés dans la foi,
pour qu’ils croient en ma Parole et pour qu’ils prêchent
et pratiquent la charité. Mes enfants, Moi, le Fils du
Dieu vivant, l’esprit de Dieu et sa gloire, Je vous
demande de vous aimer les uns les autres comme le Père
et Moi nous nous aimons.
Je suis venu sur la terre pour faire la volonté de mon
Père et J’ai voulu accepter sa volonté pour racheter les
hommes avec mon très précieux Sang. Ah, ingrats,
beaucoup d’entre vous, créatures du Créateur, comme vous
dépréciez ma Passion qui a été endurée pour votre salut,
mes enfants ! Quelle sorte de chrétiens êtes-vous, mes
enfants, si vous repoussez la croix ? Quelle sorte de
catholiques êtes-vous, mes enfants, si vous n’observez
pas mes commandements ? Je vous le dis, mes enfants,
repentez-vous et convertissez-vous, car les temps sont
graves, et vous, les hommes, vous n’arrivez pas à
considérer la justice de Dieu parce que vous en restez
seulement à sa miséricorde, mes enfants. Je mettrai en
œuvre ma justice pour les impies et ma miséricorde pour
les justes. Jusque à quand dois-Je donner des
avertissements aux hommes ! Ma fille, Je t’ai dit que ma
Miséricorde est très grande, mais ma Justice est
immense. Je demande à tous les hommes de bonne volonté
d’écouter mes paroles et de mettre ma doctrine en
pratique.
Oui, ma fille, les hommes furent chassés du Paradis à
cause du péché et envoyés sur le globe terrestre afin de
recouvrer, grâce à leurs efforts et à leurs sueurs, la
grâce perdue. Mais l’homme veut vivre sans travailler et
il croit qu’il est vivant sans Dieu, alors que sans Dieu
l’homme est mort, ma fille. Il n’y a rien sur la terre,
ma fille, que l’on puisse comparer aux richesses qu’il y
a dans l’Eternité. Comment les hommes peuvent-ils perdre
la tête pour les misères de la terre ?
Priez pour les prêtres, afin qu’ils soient des pasteurs
de mon troupeau. Je le répète, ma fille, beaucoup
d’entre eux sont des salariés, ils ne sont pas des
pasteurs de l’Eglise, mais des fonctionnaires. Quelle
peine ! Une si grande moisson et si peu d’ouvriers pour
la moissonner ! Ils parlent de Dieu, ils parlent de ma
doctrine, mais beaucoup d’entre eux en restent à la
parole. Ah, prêtres du Christ, tournez de nouveau votre
regard vers la Divine Majesté de Dieu, et Lui, Il rendra
la grâce à votre esprit pour que vous travailliez dans
son troupeau ! Il y a beaucoup de travail et peu
d’ouvriers. Ils ont oublié le sens de la vérité de l’Evangile.
Le prêtre… Oui, ma fille, regarde : le jour où le prêtre
se consacre à Dieu, Il le revêt de sa grâce dans une
splendeur divine, regarde-le, ma fille… Mais regarde
aussi quand il la perd… Ce sont alors des cadavres qui
ne fonctionnent qu’avec le corps, sans se souvenir de
leur consécration à Dieu. Je te le répète, ma fille,
beaucoup se servent de l’Eglise mais ils ne servent pas
l’Eglise.
Cessez d’être des fonctionnaires, mes enfants, et soyez
des prêtres du Christ. Rassemblez tout ce troupeau qui
est éparpillé en tant de lieux. Mes enfants, ces âmes
sont exposées aux intempéries, attendant que quelque
bête féroce vienne les dévorer. Protégez le troupeau du
Christ, mais le pasteur doit être avec ses brebis, à
l’endroit que Dieu lui a indiqué. Combien d’âmes vous
pouvez sauver, âmes aimées de nos Cœurs, par votre
exemple et par votre vie de vertu ! Mais vous n’êtes des
prêtres qu’à certains moments de votre vie. Beaucoup
d’entre vous, la majorité même, vous êtes des
fonctionnaires salariés. Abandonnez les fonctions
matérielles du monde et que mon Eglise fonctionne. Oui,
mes enfants, ne vous rendez-vous pas compte que Satan
détruit ce que J’ai construit ? Ah, mes enfants, quels
comptes vous devrez rendre, davantage que les laïcs,
parce que vous avez fait une promesse à Dieu !
La Très Sainte Vierge : Quelle peine, mes enfants !
Auparavant il y avait un grand nombre d’âmes où mon Cœur
Immaculé pouvait se réfugier, mais maintenant, jusque
dans la majeure partie des couvents, les fleurs sont
flétries.
Quelle peine… ! Mes enfants, Je veux vous consoler, mais
Je viens aujourd’hui pour que vous consoliez mon Cœur.
Regarde, ma fille, dans quel état se trouve mon Cœur,
rempli d’épines très profondes, parce que mon Cœur aime
tant mes âmes consacrées que les épines sont très
douloureuses. Si Je demande prière et pénitence, c’est
parce que les hommes, mes enfants, sont déshumanisés,
ils vivent dans les plaisirs du monde, ils tuent sans
respecter la vie des autres. Les mères tuent leurs
enfants dans leurs entrailles et la jeunesse est
corrompue par les vices de l’alcool, des drogues, de la
chair. C’est pour cela, ma fille, que Je te dis que les
péchés capitaux marchent en triomphe et que les hommes
ne voient pas le péché là où il est. Tu ne peux toucher
aucune épine, ma fille, elles sont si profondes !
Baise le sol, ma fille, en réparation de tant et tant de
péchés que l’on commet dans l’humanité. (Luz Amparo
baise le sol).
Ma fille, mon Cœur (elle sanglote) éprouve une grande
douleur, parce que les hommes sont ingrats, et ils ne
comprennent pas que nos Cœurs souffrent. C’est pour
cela, ma fille, que tu dois subir beaucoup d’épreuves
morales et physiques.
Luz Amparo : Donne-moi la force, Seigneur, donne-moi des
forces, Seigneur (elle sanglote). Ah, mon Dieu, je veux
que Tu me donnes de la force, je veux réparer les péchés
des hommes, mais je suis si souvent très faible…
Donne-moi l’humilité, ma Mère !
La Très Sainte Vierge : Regarde, ma fille, comme mon
Cœur saigne de douleur à cause des péchés de l’humanité.
Ah, vous qui vous appelez catholiques, et qui pensez
davantage au monde et aux plaisirs du monde qu’à plaire
à Dieu votre Créateur ! On ne peut pas servir deux
maîtres : si vous servez le monde, mes enfants, et si
vous tombez dans les passions, comment pouvez-vous dire
que vous servez Dieu et que vous L’aimez ? Vous ne
pouvez pas atteindre la grâce, mes enfants. Ah,
jeunesse, jeunesse, comme vous vous laissez entraîner
par le dragon aux sept têtes ! Réveillez-vous, mes
enfants, réveillez-vous à la foi et vous recevrez la
grâce. Ne vous laissez pas aveugler par la ténèbre de
Satan, mes enfants, et ouvrez vos oreilles.
Baise à nouveau le sol, ma fille, pour les âmes
consacrées, afin qu’elles soient fidèles à leur
consécration (Luz Amparo baise le sol).
Notre Seigneur : Jusqu’à quand, mes enfants, la Divine
Majesté de Dieu doit-elle avertir les pauvres pécheurs !
Respectez mes commandements, mes enfants, tous ceux qui
mettront mes commandements en pratique auront la vie
éternelle. Que tous ceux qui accourent en ce lieu y
viennent avec dévotion. Beaucoup d’entre vous qui venez
en ce lieu, mes enfants, vous travaillez à diviser les
âmes. Combien de fois te l’ai-Je dit, ma fille : le
démon divise et Dieu unit ! Là où il y a division, il
n’y a pas de paix. Aimez-vous les uns les autres.
La Très Sainte Vierge : Je vous bénis, mes enfants,
comme le Père vous bénit, par l’intermédiaire du Fils et
avec l’Esprit Saint.
Levez tous les objets, ils seront tous bénis pour la
consolation des pauvres moribonds et des pauvres
malades.
Tous les objets ont été bénis
4 mai 1996
La Très Sainte Vierge : Comme
tu le verras, ma fille, Je viens avec le Cœur accablé de
douleur. Les hommes vivent dans la confusion et ils
croient vivre dans un paradis. Pour eux, les plaisirs,
les vices, voilà la paradis, ainsi que les haines, les
rancunes, les jalousies. Ne vois-tu pas comme ils
enseignent à leurs enfants, de génération en génération,
la haine, la guerre, la discorde ? Et, Je te le répète,
beaucoup d’entre eux prétendent aimer Dieu. Ils se
servent des Saintes Ecritures pour corrompre l’Evangile,
et ils ne donnent pas de sens à la grandeur qui s’y
trouve. Ils perdent tout le sens de la grâce. L’Evangile
du Christ c’est l’amour, la vérité, la vie. Et parmi les
hommes il y a cette désunion, ce manque d’amour, cette
discorde et cette guerre. N’est-ce pas triste qu’ils
enseignent à leurs enfants la haine et la rancœur d’un
passé ? Comment mon Cœur ne serait-il pas triste, ma
fille ! Et comment un grand nombre des pasteurs de mon
Eglise en croient-ils pas que la Mère de Dieu peut se
manifester aux hommes ! Ils ne voient pas la situation
du monde. Etes-vous aveugles, mes enfants ?
Le monde est dans un chaos terrible. Là où Dieu n’est
pas, il ne peut y avoir de paradis, mes enfants. Comment
mon Cœur ne serait-il pas triste ! Comment beaucoup de
mes prêtres ne pensent-ils pas qu’une Mère ressent de la
tristesse dans son cœur quand elle voit ses enfants
prendre le chemin de la perdition ! Oui, mes enfants, Je
me manifeste pour rappeler aux hommes qu’ils sont
frères, qu’ils ne doivent pas être des ennemis et pour
qu’ils vivent l’Evangile. Dieu ne peut-il pas faire ce
qui Lui plaît, mes enfants ? Jusqu’où, esprits tordus,
êtes-vous capables de vous immiscer dans les plans de
Dieu ! Je me manifeste aux pécheurs pour qu’ils tournent
leur regard vers leur Créateur, mais les hommes ingrats
empirent de jour en jour.
Notre Seigneur : Ah, mon Eglise, comme tu es outragée !
Comme est outragé ton Fondateur ! Il y a des milliers
d’années Je me suis manifesté sur la terre pour rappeler
aux hommes la vérité de l’Evangile. Si les hommes
mettaient en pratique les Lois de Dieu, il ne serait pas
nécessaire que la Mère de Dieu descende sur terre pour
avertir les hommes de mettre en pratique la vérité et
d’obéir à la loi.
La Très Sainte Vierge : Ah, ingrats, aveugles ! Ne
voyez-vous pas la situation du monde, mes enfants ? Ne
voyez-vous pas que Satan est en train de s’emparer de la
jeunesse ? Ne voyez-vous pas que les mères jettent leurs
enfants dans cette liberté qui est un libertinage où ils
commettent toute sorte de péchés, mes enfants ? Ah,
pères et mères qui ne corrigez pas vos enfants et qui ne
leur enseignez pas la vérité de l’Evangile ! Ne
voyez-vous pas le danger que courent vos enfants, et
lorsque vous voulez bien vous en rendre compte, ils sont
déjà perdus. Enseignez-leur la religion, mes enfants. Je
te le dis souvent, ma fille, la religion est un frein
pour l’âme. Ah, malheur aux âmes qui s’occupent
seulement de ce que leurs enfants vivent leur vie ! Et
voilà comment vos enfants finissent par penser que
l’espérance s’achève après la mort et qu’il n’y a pas
d’autre fin que celle-ci. Oui, l’espérance s’achève,
mais l’éternité continue, mes enfants. Combien d’entre
vous mettez votre espérance dans les vanités, les
caprices du monde et les affections humaines ! Et
lorsque vous vous présenterez devant la Divine Majesté
de Dieu, ce sera terrible, mes enfants, parce que vous
n’avez pas voulu mettre ses Lois en pratique. Il ne vous
connaîtra pas, comme vous, vous n’avez pas voulu le
connaître. Et si quelques-uns d’entre vous désirent Le
connaître, vous devez Le connaître tel qu’Il est, mes
enfants, non pas à votre guise et suivant votre caprice,
avec vos libertés. Dans ces libertés vous choisissez le
chemin de la perdition. Ah, parents qui ne savez pas
éduquer vos enfants ! Quand vous arriverez en présence
de Dieu, que vous répondra-t-Il , mes enfants ? Oui,
vous êtes coupables de cette situation parce que vous
n’avez pas su conduire vos enfants vers la vérité, vers
le chemin et vers la vie. Vous les avez laissés entrer
dans la mort, et ils sont morts pour l’éternité céleste,
mes enfants.
Ces paradis que les hommes se fabriquent sur la terre,
celui qui les dirige, mes enfants, c’est le roi du
mensonge, de la tromperie, de la destruction. Ce n’est
pas un paradis, c’est la corruption, le mensonge, la
destruction, la vanité, la désunion, les guerres, les
massacres. Mais, mes enfants, pourquoi les hommes en
arrivent-ils à cette situation ? Parce que les hommes
deviennent aveugles et ne voient pas Dieu. Comment mon
pauvre Cœur en serait-il pas triste ? Et comment mes
prêtres peuvent-ils penser que Moi, la Mère des
pécheurs, Je ne viens pas les avertir, en voyant leur
sottise, pour qu’ils se convertissent ? Ah, sots, qui
êtes-vous pour penser ce que Dieu doit faire, mes
enfants ! Dieu se manifeste à qui Il veut, quand Il
veut, et où Il veut, pour obtenir du fruit de sa
manifestation. Mais comme vous manquez d’humilité, âmes
si aimées de nos Cœurs. Pourquoi êtes-vous aveugles ?
Parce que vous êtes infidèles et que vous ne voyez pas
la grâce ; parce que vous aussi vous êtes matérialisés,
et que vous vivez davantage de la matière que de
l’esprit. C’est pourquoi, mes enfants, Je vous dis de ne
pas en rester aux paroles, mais d’accomplir des œuvres.
Quelquefois les paroles sont bien jolies, mais les actes
sont désastreux, mes enfants. Jusques à quand, mes
enfants, jusques à quand doit-on vous donner des
avertissements ? Si vous, pasteurs de mon Eglise, vous
ne prêchez pas l’Evangile tel qu’il est, comment les
hommes vont-ils voir la vérité ? Beaucoup d’hommes
comprennent mal l’Evangile parce que beaucoup d’entre
vous ne parlez pas avec clarté, mes enfants. Soyez
clairs et dites la vérité.
Comme Je te le dis, ma fille, la vérité est crue, et les
pasteurs ont peur de dire cette vérité. Ils ne parlent
que de la Miséricorde de Dieu. C’est pourquoi chaque
individu veut se gouverner par lui-même et veut la
liberté car, comme Dieu est miséricordieux, quoi qu’ils
fassent, Dieu appliquera sa miséricorde, selon ce que
disent beaucoup de mes prêtres.
Mais, mes enfants, pourquoi n’enseignez-vous pas où est
le péché et où est la vertu ? Vous prenez le péché pour
la vertu et la vertu pour le péché. Soyez clairs, mes
enfants, et doux. Avec la clarté et la douceur, vous
allez conquérir beaucoup d’âmes. Vous savez, mes
enfants, que le troupeau du Christ s’est éparpillé et
qu’il se divise de plus en plus. Pourquoi, mes enfants ?
Parce qu’il n’y a pas de prière, parce qu’il n’y a pas
de sacrifice, parce que chacun veut vivre selon ses
goûts, sans que personne ne lui impose des lois. Malheur
à vous, mes enfants, si vous n’êtes pas fidèles à l’Evangile
et à la Parole qui est vérité ! Ne jouez pas à
cache-cache, mais parlez clairement aux hommes, et ils
vous comprendront mieux, mes enfants. Quel manque
d’amour il y a entre les hommes, quel manque de
compréhension et d’unité !
Priez, mes enfants, approchez-vous du sacrement de la
pénitence, confessez vos fautes, afin qu’elles soient
pardonnées. Combien disent qu’ils se confessent
directement à Dieu ! Ah, mes enfants, vous avez honte
que l’on vous connaisse tels que vous êtes ! Allez vers
les prêtres qui sont les pasteurs de l’Eglise et qui ont
l’obligation et le devoir d’être dans le confessionnal
pour recevoir les pauvres pécheurs. Oui, mes enfants,
confessez vos fautes, afin que vos péchés soient absous.
Et toi, ma fille, sois humble, prie et fais des
sacrifices pour les pauvres pécheurs. Malheur à ceux qui
fomentent les discordes et les guerres ! Malheur à ceux
qui mettent la haine dans le cœur des petits enfants et
leur apprennent à haïr dès qu’ils ont l’usage de leur
raison ! Ah, il eût mieux valu qu’ils ne fussent pas nés
!
Priez, priez, mes enfants, la prière est un frein. Aimez
les déshérités. Et vous tous, mes enfants, développez
cette Œuvre pour qu’elle croisse et que vous puissiez
faire du bien à l’humanité. L’œuvre vous concerne tous,
mes enfants, parce que vous avez tous reçus des grâces
très spéciales. Aimez beaucoup nos Cœurs : aussi
pécheurs que vous soyez, mes enfants, si vous venez avec
contrition et repentir, Je vous serrerai sur mon Cœur
avec mon amitié, mes enfants.
Oui, ma fille, oui, les esprits du mal éprouvent la
terre, aussi bien l’homme que la matière. Combien de
fois t’ai-Je dit, ma fille, que l’homme veut atteindre
Dieu avec son intelligence ! Et tout ce qu’il est
capable de faire, c’est de détruire l’humanité en
partie, et peu à peu, l’humanité entière. Personne ne
comprendra les mystères de Dieu, aussi nombreux que
soient les savants qui fassent des recherches et qui
veuillent s’immiscer dans ces mystères. Ces choses
appartiennent à la Divine Majesté de Dieu. Aussi
cultivés que vous soyez, mes enfants, aussi grande que
soit votre intelligence, si vous ne l’orientez pas vers
la Loi de Dieu et vers son Evangile, votre sagesse et
votre intelligence sont aux mains de Satan, parce que
vous ne les consacrez pas au bien mais au mal. C’est
ainsi qu’est aujourd’hui l’humanité, car chacun veut
faire des recherches sur les hauteurs qu’il y a dans le
ciel, mais en détruisant la terre. Ah, mes enfants, vous
n’êtes sur le globe terrestre que pour vous aimer, pour
travailler et gagner votre pain à la sueur de votre
front, mes enfants. Pourquoi perdez-vous votre temps
dans des choses inutiles ? Oui, ma fille, regarde les
conséquences de cette action des hommes.
Luz Amparo : Ah, quelle déformation !… Ah, les êtres
humains ne semblent pas des êtres huma ins… ils sont
comme des fauves, comme des bêtes sauvages !…
La Très Sainte Vierge : C’est ainsi qu’arrivera le
moment où le globe terrestre sera envahi de toutes ces
expérimentations, ma fille.
Luz Amparo : Ah, quelle horreur…, ah !
La Très Sainte Vierge : L’homme ne laisse pas la nature
suivre son cours comme Dieu le veut. Il s’immisce dans
les plans divins et voilà la conséquence, ma fille.
Luz Amparo : Ah, mon Dieu !
La Très Sainte Vierge : Beaucoup d’être humains
préféreraient être morts plutôt que de voir cette
situation, mes enfants. Voyez comme l’homme sans Dieu ne
peut rien faire d’autre que des désastres dans le monde.
Si l’homme est fait à l’image et à la ressemblance de
Dieu, comment veut-il changer ce que Dieu a créé ? Quand
ceci arrivera, les vivants envieront les morts, ma
fille. C’est pourquoi je demande prière et pénitence.
L’homme ne se rend pas compte de la situation du monde
et du chaos si terrible qui peut s’abattre sur
l’humanité. Priez, mes enfants, pour que les hommes
soient humbles et fassent la volonté de Dieu. Depuis le
commencement de la création, l’homme n’a pas fait la
volonté de Dieu et c’est pourquoi, ma fille, la terre a
été châtiée si souvent.
Je demande la prière et l’obéissance à la Loi de Dieu.
Soyez humbles, mes enfants. Ne venez pas ici seulement
en curieux ; mais que votre cœur manifeste une pureté
d’intention qui permette à la grâce et aux dons de Dieu
de parvenir dans votre âme.
Levez tous les objets, ils seront tous bénis avec des
bénédictions spéciales pour le Jour des ténèbres.
Je vous bénis, mes enfants, comme le Père vous bénit,
par l’intermédiaire du Fils et avec l’Esprit Saint.
1er juin 1996
Notre Seigneur : Ma fille,
combien souffrent nos Cœurs, Je continue à le répéter,
parce que les hommes ne font aucun cas de mes paroles !
Ils ne se rendent pas compte de la gravité de la
situation qu’il y a dans le monde. Les hommes veulent
atteindre le Créateur, mais de quelle façon veulent-ils
le faire, ma fille ? En ne mettant pas en pratique les
Lois que le Créateur leur a imposées pour leur salut,
mais en se faisant eux-mêmes « créateurs ».
Les hommes font plus cas des paroles des hommes que des
paroles de Dieu. Leur orgueil, ma fille, va leur faire
détruire la planète terrestre. Ils veulent créer de
nouvelles races et ce qu’ils vont faire, c’est créer des
bêtes sauvages, pour que la race humaine disparaisse.
Jamais l’homme ne pourra être le créateur d’un être
humain, parce que Dieu seulement a le pouvoir de créer
l’âme qui fait de l’homme un être rationnel. Un corps
sans âme n’est pas un être rationnel, et l’âme, ma
fille, seul le Créateur incréé peut la créer. Jusqu’où
voulez-vous arriver, vous qui vous croyez sages ?
Jusqu’à la destruction de la planète terre et de vos
propres âmes ?
L’homme n’a pas de cœur, ma fille. L’être humain
s’achemine à toute allure vers la destruction. Priez
beaucoup, mes enfants, pour que l’Ange de la Vérité
détruise tous les plans en vue de la destruction du
globe terrestre, conçus par ces esprits dirigés par
Satan. Ce sera horrible, ma fille, mais c’est que les
hommes sont dénaturés, ils ne pensent pas au Dieu
Créateur, au Dieu Sauveur, au Dieu incréé. Ils pensent
qu’ils sont eux-mêmes des êtres privilégiés pour créer.
Jusqu’où et jusqu’à quand, mes enfants, vais-je vous
avertir de ne pas vous immiscer dans les plans de Dieu,
car personne ne peut atteindre la sagesse de Dieu !
Parce que Dieu est incréé ; il existait avant tous les
siècles, et Il est celui qui avait le pouvoir pour
créer. Mais vous, au lieu d’utiliser votre sagesse pour
faire le bien aux êtres humains, vous en tirez profit
pour vous convertir en « créateurs » de destructions.
Les hommes sont comme les bêtes sauvages ; leur cœur est
bloqué ; et ils ne pensent pas à l’être humain, mais ils
s’introduisent de plus en plus dans des mystères
occultes et ils ne savent pas le mal qu’ils peuvent
causer à l’Humanité. Suivez les Lois de Dieu, mes
enfants, et ne faites pas de recherches sur tant de
choses qui peuvent faire du mal à l’Humanité. Raisonnez
comme des êtres humains ; ne vous croyez pas sages ni
puissants. Dieu seul est puissant et sage pour créer.
Mais que voulez-vous donc faire vous-mêmes du monde, mes
enfants ? Priez beaucoup, parce que ce sera terrible si
l’homme réussit à réaliser ces choses. Ne perdez pas
votre temps, mes enfants, pour détruire la race humaine.
Profitez du temps pour sauver vos âmes et pour aider les
pauvres et les nécessiteux.
Quelle peine ! Quel manque de foi chez les hommes ! Ils
disent qu’ils veulent construire des choses nouvelles
pour faire le bien de l’Humanité ; et ce qu’ils font,
c’est détruire cette Humanité que Dieu a créée pour
qu’elle participe à sa divinité. Ils veulent tout
changer, ma fille. Ils ne voient pas les péchés là où
ils se trouvent, ni la vertu là où elle est ; parce que
Dieu, pour eux, n’existe pas ; parce qu’ils se forment
un Dieu à leur manière et suivant leur fantaisie ;
sinon, leur orgueil ne les entraînerait pas si loin, ma
fille.
La Très Sainte Vierge : Vivez l’Evangile, mes enfants,
et marchez sur le chemin du salut. Aimez-vous comme des
frères, laissez-vous conduire et écoutez mes paroles,
mes enfants. Il sera terrible, le chaos qui peut
survenir sur l’Humanité. Priez, tous ensemble, priez les
uns pour les autres, et que la charité règne entre vous
tous.
Notre Seigneur : Et toi, ma fille, ne t’afflige pas
parce que les hommes n’ont pas de cœur dans leurs
paroles. Pense que les miens n’en ont pas eu pour Moi.
Comment le disciple pourrait-il être au-dessus du
Maître, ma fille ! N’aie aucun remords, ma fille, parce
que tu as lutté pour élever tes enfants, en travaillant
à la sueur de ton front, pour les élever dignement, ma
fille. Je t’ai éprouvée depuis ta plus tendre enfance,
et Je t’ai appris la souffrance et la douleur. Rien ne
peut t’affecter maintenant, ma fille ; ni les paroles ni
les calomnies des êtres sans cœur, parce qu’il n’y a
qu’un être sans cœur qui puisse écrire ces mots. C’est
pourquoi Je te dis, ma fille, que tu es déjà habituée à
souffrir. Qu’il ne reste donc aucune blessure dans ton
cœur à cause de cette cruauté des hommes. Tu as transmis
aux hommes les paroles que Je t’ai communiquées ;
continue à les répéter, ma fille. Malheur à vous, mères,
Je le répète, qui introduisez vos enfants dans les
plaisirs du monde pour leur donner le libertinage !
Qu’adviendra-t-il de vous ? Malheur à vous, pères, qui
ne savez pas les éduquer dans la sainte crainte de Dieu
! Vous n’avez pas d’excuse, parce que beaucoup d’entre
vous, vous ne pouvez pas ensuite invoquer comme excuse
le fait que vous n’aviez pas de temps, que vous deviez
travailler. Non, mes enfants, vous préférez que vos
enfants se perdent dans le monde en se préparant à des
grandes carrières, et vous oubliez le plus important :
la parole de Dieu, mes enfants.
A toi, ma fille, personne ne t’a enseigné la parole et
Je t’ai donné un mari malade et sept enfants pour ma
Gloire, et tu as dû, ma fille, travailler beaucoup pour
élever dignement tes enfants. Bien sûr il y a toujours
parmi eux une brebis qui s’écarte du chemin, mais toi,
ne t’en trouve pas responsable, ma fille, parce que tu
as toujours pensé à eux. Ne tiens pas compte des paroles
cruelles de ces âmes sans cœur. Ne sois pas si sensible,
sois forte. La sainteté n’est pas faible, elle doit
avoir de la force pour accepter tout ce qui peut venir
de la main de Dieu et des hommes : Je le permets, ma
fille. Et pense que Satan détruit, il ne construit pas,
ma fille. Toi, essaie de construire, non de détruire.
Tout est clair, ma fille, et tout peut apparaître au
grand jour. Mais parfois, ma fille, là où tu te
l’imagines le moins, il y a un « judas » qui te vend,
qui te trahit.
Priez beaucoup, mes enfants. Prie pour ces âmes qui ont
tant besoin de la grâce. Je donne la grâce, ma fille,
mais regarde ce qu’ils en font : beaucoup d’âmes la
foulent aux pieds. J’aime ceux qui sont fidèles mais Je
repousse l’infidélité des âmes. J’aime la noblesse et Je
rejette les duplicités. L’âme qui a des duplicités, ma
fille, n’a pas de limpidité de cœur, elle aura toujours
des discordes et des guerres à l’extérieur et à
l’intérieur de son foyer. N’ai-Je pas donné
suffisamment, ma fille ? Mais combien devraient être
nuit et jour à genoux afin de remercier pour tant de
grâces qui leur ont été données ? Et regarde quelles
réactions elles ont devant la correction, devant les
paroles et devant la vérité. Je hais l’hypocrisie. Je
méprise les orgueilleux et ceux qui n’ont pas le cœur
limpide parce que ce sont des pharisiens hypocrites. Qui
m’a vendu, ma fille ? Celui qui était le plus près.
Quels furent ceux qui m’appelaient Belzébuth et qui
s’effrayaient parce que… (Ah ! dit Luz Amparo, qui
contemple ce que le Seigneur lui fait voir). Oui,
regarde ces scènes, ma fille ;…parce que Je faisais la
charité les jours de sabbat. Regarde quelles insultes…
Regarde, ma fille, ce que J’ai reçu. Il n’y a pas de
jour pour la charité : tous les jours sont bons pour
mettre en pratique la charité.
Ma fille, tu sais que tous ceux qui aiment Dieu de tout
leur cœur sont persécutés et calomniés. Réfugie-toi dans
nos Cœurs et ne défaille pas, mais avec la vigueur de
l’aigle, ma fille, un jour tu t’envoleras très haut, là
où tu rencontreras ton Créateur. ? Il vaut la peine de
souffrir, parce que ceux qui te font souffrir t’ouvrent
le chemin du salut. Je te demande beaucoup d’humilité,
ma fille, et beaucoup de force, car tu sais que ton
bonheur n’est pas ici bas. Il est là-haut, ma fille.
La Très Sainte Vierge : Venez en ce lieu, mes enfants,
vous y recevrez des grâces très spéciales pour votre
salut. Que vous êtes ingrats, vous qui avez reçu des
grâces pour sauver les âmes de vos êtres chers et qui ne
savez pas être fidèles à la grâce ! Quelle peine vous me
donnez , mes enfants ! Aimez-vous comme des frères et
soyez toujours unis dans l’amour, ainsi que le Christ
est venu l’enseigner aux hommes.
Baise le sol, ma fille, en réparation de tant et tant
d’offenses que l’on commet contre Dieu le Créateur.
Levez tous les objets, ils seront tous bénis pour la
conversion des pauvres pécheurs.
Je vous bénis, mes enfants, comme le Père vous bénit,
par l’intermédiaire du Fils et avec l’Esprit Saint.
6 juillet 1996
Notre Seigneur : Mes enfants,
Je veux que vous apparteniez tous au même troupeau. Moi,
le Fondateur de mon Eglise, J’ai institué le Sacrement
avec mon Corps et mon Sang pour que vous, tous les
hommes, vous ayez la vie éternelle, mes enfants. Je vous
ai laissé aussi des prêtres, mes enfants, pour qu’ils
vous instruisent dans cette vie temporelle. Je vous ai
laissé des sources divines afin que vous vous y
abreuviez, et que vous receviez l’onction des grâces qui
coulent de ces sources : ainsi tout votre être sera oint
de la grâce divine. Comme il y a peu d’ouvriers, mes
enfants, et comme la moisson est abondante !
Les hommes, ma fille, ont converti le monde en
destruction et en corruption. Combien de fois la Divine
Majesté de Dieu doit-Elle avertir les mortels ! Mais les
hommes se bouchent les oreilles, et les péchés sont de
plus en plus grands. Les hommes sont ingrats, ma fille.
Ah, quelle cruauté ! Le spectacle de ma Croix leur est
indifférent. Ils s’enfoncent de plus en plus dans les
plaisirs et dans les vices. En quoi ont-ils converti
cette humanité, ma fille ! Ah, ma fille, Je te le répète
souvent, ils se comportent davantage comme des bêtes
féroces que comme des êtres humains. L’homme ne cesse de
commettre des crimes, la mère ne cesse de tuer ses
propres enfants dans ses entrailles. Jusqu’où, jusqu’où
allez-vous donc arriver, mes enfants !
Dans le monde il n’y a pas d’amour. L’amour, on le
convertit en passion. Ah, ingrats, regardez vos péchés :
ils sont la cause de la mort d’un Dieu. Oui, mes
enfants, J’ai donné ma vie pour les hommes. J’ai répandu
mon sang pour qu’ils aient la vie éternelle.
Qu’avez-vous fait, mes enfants, de ma Passion et de ma
Mort : mépris, moquerie. Jusqu’à quel degré l’homme
est-il capable de se comporter comme une bête féroce ?
L’homme n’a pas de regrets, ma fille. C’est pour cela
qu’il agit de cette manière. Et Dieu a disparu des
foyers ma fille, de la majorité des couvents, et
beaucoup veulent me chasser de mon Eglise. Mais c’est
Moi qui l’ai fondée, et personne ne pourra m’en chasser.
Leur ingratitude est de plus en plus grande. Les hommes,
mes enfants, n’ont pas, ou ne veulent pas avoir, la
notion du péché.
La Très Sainte Vierge : Pauvres âmes, comme mon Cœur est
triste en voyant que les hommes s’enfoncent de plus en
plus dans le péché de la chair. Les impuretés offensent
beaucoup mon Cœur. Ah, mes enfants, vous ne donnez pas
d’importance au péché de la chair. Mais regarde, ma
fille, comme on porte en triomphe le roi de la luxure (Amparo
pleure). Oui, ma fille, les hommes avec les hommes, les
femmes avec les femmes, l’homme ne distingue plus le
sexe, ma fille, çà lui est égal : nous sommes en train
d’arriver à la situation de Sodome et Gomorrhe. Combien
les péchés de la chair offensent mon Cœur Immaculé, ma
fille ! Mon Cœur est attristé parce que presque personne
ne donne d’importance à ce péché si grave, ma fille.
Regarde comme à partir de ce péché Satan les conduit aux
autres péchés, ma fille (elle pleure).
Priez, mes enfants, et faites pénitence. Et vous, les
parents, occupez-vous de vos enfants . Et que vos
enfants soient gardés dans vos foyers,, mes enfants. Ne
voyez-vous pas que Satan veut entraîner la jeunesse à la
perdition ? (Le démon s’est déjà emparé de la plus
grande partie du monde). Il les entraîne vers l’alcool,
les drogues, les plaisirs de la chair, ma fille. Ils
sont tièdes, et il les a plongés dans une sorte de
léthargie. C’est ainsi que l’homme a perdu la lumière,
il est aveugle et ne peut voir la beauté de Dieu.
Convertissez-vous et repentez-vous, mes enfants, et
n’offensez plus Dieu qui est très gravement offensé, et
n’enfoncez plus d’épines dans mon Cœur Immaculé.
Le péché d’impureté offense beaucoup mon Cœur, mes
enfants.
Baise le sol, ma fille, en réparation de tant et tant de
péchés d’impureté que l’on commet (elle pleure). C’est
ainsi qu’est le monde, ma fille, dans les ténèbres,
parce que mon Fils est la Lumière, et Je suis Celle qui
a apporté la Lumière au monde. Pauvres pécheurs, ma
fille. Les hommes ne font cas ni de l’Evangile, ne de
mes messages. Les hommes sont vides, parce qu’ils n’ont
pas Dieu, ma fille. Les couples ne s’aiment pas d’un
amour sincère et vrai ; dans la majorité d’entre eux, il
y a de l’égoïsme. Les familles se détruisent à cause de
ce manque d’amour qu’il y a dans les foyers, ma fille.
Prie beaucoup, ma fille. Ne te laisse pas affliger par
la diffamation ni par la calomnie. Celui qui creuse sa
fosse y tombera, ma fille. Et si quelqu’un te frappe de
l’épée, celle-ci retournera dans son cœur. Je ferai en
sorte qu’ils boivent de la même amertume, ma fille.
Répare et prie. Occupe-toi des pauvres pécheurs, et que
rien ne t’afflige, ma fille. Je suis la Consolation des
affligés. Ne te sépare jamais de mon Cœur. Sois humble,
avec l’humilité tu obtiendras tout.
Accourez en ce lieu, car beaucoup d’entre vous avez été
marqués du Sceau de l’Esprit Saint, mes enfants. Ne
perdez pas ce sceau, car Satan est là pour détruire.
Approchez-vous du sacrement de la confession, mes
enfants, et de l’Eucharistie. Aimez beaucoup l’Eglise,
aimez-la de tout votre cœur, et aimez Dieu votre
Créateur, avec vos cinq sens et de toutes vos forces,
mes enfants. Vous tous qui êtes persécutés et calomniés,
vous aurez un jour une récompense dans l’Eternité.
Ecartez-vous de ceux qui vous flattent, ceux-là ne vous
ouvrent pas le chemin du salut, mes enfants. Si Moi Je
suis avec vous, pourquoi avez-vous peur ?
Amparo : :Ah, ma Mère, pardonne-moi, car je suis souvent
très impatiente. Je ne suis pas humble, ma Mère.
Rends-moi humble. Je me mets en colère quand on me
diffame ou quand on me calomnie. Je veux éprouver de la
joie quand tout cela m’arrive. Aide-moi, ma Mère.
La Très Sainte Vierge : Ma fille, que ton cœur ne
s’attriste pas. Mon Fils a été diffamé, calomnié et
persécuté. Que rien ne te trouble, ma fille. Réfugie-toi
dans nos Cœurs. Tu vas enlever trois épines de mon Cœur.
Tu vois comme cela vaut la peine de souffrir, ma fille.
Oui, la souffrance et la douleur ont une grande valeur.
Comme les hommes l’ont oublié ! Ceci va te réjouir, ma
fille (Luz Amparo extrait à trois reprises, avec l’index
et le pouce de la main droite, une épine du Cœur de la
Vierge, et la laisse tomber). Tu vas écrire cinq noms
dans le Livre de la Vie ; également en récompense de la
douleur et de la souffrance. (Luz Amparo prend de la
même façon quelque chose en l’air, elle écrit chaque nom
d’un seul trait de droite à gauche, puis laisse l’objet
qui lui a servi à écrire). Ces noms ne s’effaceront
jamais, ma fille.
Je demande sacrifice, pénitence et prière. Aimez-vous
les uns les autres. Et n’ayez pas honte, mes enfants,
d’appartenir à cette Œuvre.
Aujourd’hui, c’est une bénédiction spéciale de l’Esprit
Saint sur tous les objets pour la conversion des pauvres
pécheurs. Levez tous les objets… Ils ont tous été bénis
d’une bénédiction très spéciale.
Je vous bénis, mes enfants, comme le Père vous bénit par
l’intermédiaire du Fils et avec l’Esprit Saint.
3 août 1996
Notre Seigneur : Oui, ma fille
, Je suis Celui qui souffre. Je suis le Tout-Puissant.
Je suis Celui qui donne la vie. Je suis le Verbe Divin,
à qui mon Père a donné des attributs, pour enseigner la
Parole aux hommes. J’ai revêtu les vêtements des hommes
pour devenir leur ami, pour être ami des hommes,
consolateur des affligés donneur de vie. Je suis la
Lumière, celui qui souffre, mais qui ne s’en va pas
parce qu’il souffre ; Je suis toujours présent, ma
fille. Je suis resté ici jusqu’à la fin des siècles,
pour communiquer aux hommes que Je suis le centre de
leur vie, que Je suis la Lumière qui les éclaire. Mais
eux, ils s’obstinent à chercher les ténèbres, mes
enfants.
C’est ainsi, ma fille, que J’ai abandonné le Ciel pour
tout leur donner, et comme ils Me méprisent ! L’homme
M’a oublié, il a perdu la raison et, en perdant la
raison, ma fille, il s’est plongé dans les ténèbres, où
il ne voit pas la lumière et il est dans l’obscurité, ma
fille. Je suis venu pour faire jaillir des sources
divines et cristallines, afin de purifier leur âme, et
eux s’abreuvent dans les mares polluées de la terre. Je
suis venu, et Je suis devenu Pasteur pour rassembler mes
ouailles, pour réunir mon troupeau, et J’ai envoyé mes
pasteurs pour en prendre soin. Je les ai autorisés à me
prendre dans leurs mains, dans le Sacrement de
l’Eucharistie, pour alimenter les hommes et les
fortifier. Mais l’homme, qu’a-t-il fait de tout cela, ma
fille ? Il ne cherche que spectacles, plaisirs, vanités.
L’homme a perdu la grâce, et, en demeurant sans la
grâce, ma fille, il ne trouve pas Dieu. Voilà pourquoi
Dieu ne règne pas dans les familles, ni dans les
couvents, ni dans les nations ; parce que l’homme ne
pense qu’à l’homme. L’homme pense à lui-même, à ses
affaires. Aujourd’hui l’homme n’est pas un chrétien,
c’est un salarié. L’homme n’a pas la paix, parce qu’il
ne cherche pas Dieu ; il recherche les affaires, la
création d’entreprises. Regarde, ma fille, comme ils
vont par monts et par vaux, ils ont perdu la raison.
C’est pourquoi, en perdant la raison, l’homme ne cherche
pas Dieu, il se cherche lui-même. Ah ! hommes de peu de
foi, comment ne pouvez-vous penser que le Créateur, qui
se trouve au-dessus de toutes les créatures, veille sur
vous et vous appelle, les bras ouverts, mes enfants !
Mais vous, de la miséricorde de Dieu, vous en avez fait
un péché ; parce que, mes enfants, ma miséricorde Je
l’ai employée pour vous. Comment, mes enfants,
n’avez-vous pas pitié de mon pauvre Cœur, qui a
abandonné sa Patrie céleste pour s’unir à la vôtre et
pour vivre avec vous, afin qu’un jour, vous soyez tous
près de Moi ! Je suis le Verbe fait chair, et Je suis
resté pour vous instruire. Mais vous avez oublié, mes
enfants, que Je suis descendu sur la terre et que Je
vous ai laissé un Evangile écrit pour votre
sanctification, et que Je ne suis pas descendu pour
jouir, mes enfants. Je suis descendu pour souffrir en
devenant homme…
Luz Amparo : Ah, ah ! mon Dieu !
Notre Seigneur : … dans les entrailles d’une vierge. Je
n’ai eu aucun collègue ni aucun maître, mes enfants, car
J’étais le Maître de tous les hommes, et Je vous l’ai
prouvé, en vous laissant par écrit des Lois afin que
vous marchiez sur des chemins droits et sûrs. Et Je vous
ai dit et Je vous dis : Venez à Moi vous tous qui êtes
chargés et accablés, car Je vous soulagerai. Mais vous
ne voulez même pas accepter ma miséricorde, mes enfants.
Comme vous voulez déformer la miséricorde de Dieu, mes
enfants ! Avec votre incrédulité, avec votre manque de
foi, jusqu’où allez-vous arriver !
Ah ! créatures corrompues, qui ne voulez pas laver vos
péchés à la source de la vie ! Malheur à vous, qui êtes
souillés et qui voulez montrer à l’extérieur que vous
êtes propres et sans tache ! Ne savez-vous pas que vous
trompez les hommes, mais que vous ne pouvez pas tromper
Dieu, mes enfants ? Purifiez-vous et laissez les mares
bourbeuses ; lavez-vous dans les sources divines, que
J’ai laissées pour vous tous. L’homme a perdu la foi, et
sans foi, il est devenu aveugle.
Ah ! pasteurs de mon Eglise, travaillez, car vous avez
beaucoup de troupeaux à réunir ! Et ne perdez pas de
temps dans les futilités, mes enfants, et ne soyez pas
si matérialisés. Vivez pour les pauvres et avec les
pauvres, réunissez tous les pécheurs, mes enfants, et
occupez-vous de leurs âmes. Ne perdez pas de temps à
accumuler pour vous-mêmes, car chacun travaille pour soi
et oublie ceux qui souffrent et qui sont éprouvés.
Malheur à vous, mes enfants, qui avez dévié de la route,
jusqu’à quand pensez-vous que l’on va vous donner des
avertissements ! Ma coupe est pleine, mes enfants, et Je
me retiens de vous faire entendre le tonnerre.
Approchez-vous des sacrements mais avec la résolution de
vous corriger, mes enfants. Faites pénitence, faites
oraison, mes enfants. Venez en ce lieu, mes enfants,,
car vos fronts seront marqués du Sceau, et votre
faiblesse s’en trouvera fortifiée. Mais il n’y aura plus
d’excuses, mes enfants ; parce qu’il n’y aura plus de
paroles, plus de conseils ; on ne vous répétera plus de
vivre l’Evangile, on ne répétera plus aux prêtres qu’ils
se consacrent à leurs ministères et qu’ils se retirent
du monde où ils sont contaminés par les impuretés… Ah !
pasteurs de mon Eglise, quel bien vous pourriez faire
aux âmes, si tous ensemble vous vous occupiez de toutes
ces ouailles perdues qu’il y a sur la terre !
La Très Sainte Vierge : Quelle tristesse éprouvent nos
Cœurs, parce que le monde marche de plus en plus vers la
corruption, vers le désastre ! L’homme marche sans Dieu,
et, sans Dieu, il ne marchera pas sur le droit chemin.
Priez et approchez-vous des sacrements, mes enfants.
Levez tous les objets, ils seront tous bénis avec des
bénédictions spéciales pour les pauvres pécheurs.
Je vous bénis, mes enfants, comme le Père vous bénit,
par l’intermédiaire du Fils et avec l’Esprit Saint.
7
septembre 1996
Notre Seigneur : Ma fille,
c’est Moi qui viens aujourd’hui pour te consoler. [La
voyante Luz Amparo a eu la douleur de perdre le dernier
de ses enfants, Jesús.] Tu as si souvent consolé mon
Cœur, ma fille, que Je veux aujourd’hui consoler le
tien. Tu sais que Je t’ai laissé la Croix à nu, ma
fille. Je te l’ai dit dans le dernier message : « Tu
restes avec la Croix, ma fille. Je te l’ai laissée pour
que tu la portes, que tu la reçoives d’un Crucifié. Il
te manquait de participer à ma Passion, avec ma Mère et
avec Moi. Cette douleur… Cette douleur elle aussi a été
consommée, ma fille. Tu sais ce que ressent une mère au
pied d’une croix.
La Très Sainte Vierge : Ton fils est dans un lieu sûr.
Tu sais que Je te l’avais promis, que Je prendrais son
âme. Je te montrerai bientôt le lieu si beau où il se
trouve.
Luz Amparo (elle sanglote) : Ah ! ma Mère ! Ah ! ma Mère
! Ah !
La Très Sainte Vierge : Oui, ma fille, cette peine, Je
l’ai ressentie Moi aussi. Les hommes ne le comprennent
pas (Amparo sanglote). Une chose est que ton esprit se
réjouisse, et une autre chose est que tu aies de la
peine, ma fille. A Moi, Dieu ne M’a pas épargné la
peine. Je l’ai endurée moi aussi au pied de la Croix
(elle sanglote). Mais c’est Moi qui l’ai pris, et il est
sous ma protection, ma fille. Ne pense jamais que ton
fils ait pu aller dans quelque lieu de ténèbres, ma
fille (elle sanglote).
Jesús Barderas : Maman, maman ! Je suis plus en sûreté
que sur la terre, maman. Ce n’est qu’un exil, j’ai
compris en arrivant ici, maman. J’ai cru en tout, maman,
mais j’ai été faible, et j’ai été entouré de beaucoup de
démons qui ne me lâchaient pas. C’est ainsi qu’est la
terre, maman, remplie de démons qui empêchent les hommes
de suivre le chemin de Dieu. Ne souffre pas, tu as été
une bonne mère. Ne souffrez pas pour moi (elle
sanglote). Je suis dans un endroit très beau, et je veux
que vous l’atteigniez vous aussi. Montrez à la petite
[le défunt pense ici à son unique fille, Rebecca, âgée
d’environ 7 ans] le chemin de ce salut ; qu’elle n’ait
pas un chemin sans retour, qu’elle ait un chemin de
salut et de gloire. Ah ! quel bonheur on éprouve ! Les
angoisses et les tourments ont disparu. Ne souffre pas,
maman. Merci à tous ceux qui ont fait une prière pour
mon âme. Mais Marie a été près de moi et Elle a pris mon
âme avant qu’elle ne tombe ; Elle l’a enlevée du dedans
de moi-même. Ne souffre pas, maman, ne souffrez pas pour
moi. Soyez contents, car je suis arrivé en un lieu beau
et sûr. Luttez pour y parvenir vous aussi. L’angoisse
s’est changée en tranquillité et bonheur. Ici j’ai
apaisement et joie, ici où se trouvent les anges et tous
ceux qui ont souffert.
Priez pour tous ceux qui n’ont personne qui prie pour
eux. Il y a beaucoup d’âmes pour lesquelles personne ne
prie. Partagez mes prières pour ces pauvres âmes. Quand
vous prierez pour moi, implorez pour elles.
Tranquillisez-vous. Un jour, maman, tu verras où je
suis, tu verras quel endroit splendide. Adieu, maman,
adieu, mes êtres chers.
La Très Sainte Vierge : Comment pouvais-tu penser, ma
fille, que J’allais abandonner ta souffrance, ta douleur
et toutes les âmes qui sont parvenues en ce lieu grâce à
ta prière, à ton sacrifice ? Comment allais-Je permettre
qu’une âme si aimée de toi… Avant que cela n’arrive, Je
t’avais dit, ma fille, que son âme ne subirait aucun
dommage, même si son corps était atteint.
Amparo : Merci, mon Dieu, merci ! même si j’éprouve de
la peine dans mon âme. Mais, merci.
La Très Sainte Vierge : Seul cet exil vous sépare, ma
fille, mais cet exil sera court.
Je demande à tous les hommes de se maintenir forts dans
la foi. Et que tous ceux qui sont séparés et ont eu la
foi s’unissent de nouveau au lien de la foi. Ayez une
foi ferme, mes enfants, et une charité ardente.
Bénissez mon Nom, mes enfants, Je bénirai les lèvres de
tous ceux qui béniront mon Nom. Soyez de bons chrétiens,
mes enfants, n’en ayez pas seulement l’apparence.
Beaucoup d’entre vous fréquentent l’Eglise
corporellement, mais pas avec leur cœur. Mes enfants,
ceux qui ne sont présents à l’Eglise qu’avec leur corps
sont liés à Satan ; il les a trompés et il les conduit
sur le chemin de la perdition et du mensonge. Je veux
que vous soyez liés à l’Eglise avec votre corps et avec
votre cœur. Bénissez mon Nom, mes enfants. Que tous les
habitants de la terre bénissent mon Nom. Prêchez l’Evangile,
mes enfants.
Notre Seigneur : Ah ! mes prêtres bien aimés, qui ne
vous consacrez pas à inculquer aux âmes à vivre dans la
grâce et à mettre mes lois en pratique ! Comme la
moisson est abondante, et quelle tiédeur est la vôtre,
mes enfants, pour beaucoup d’entre vous ! Réveillez-vous
de cette léthargie, et travaillez pour les âmes, mes
enfants. Ne vous consacrez pas seulement à la fonction
qui est la vôtre dans le monde, car le monde a un
poison, et celui qui y entre, le démon ne le laisse pas
échapper. Mes enfants, soyez les pasteurs de toutes ces
âmes qui sont perdues ; récupérez-les et conduisez-les
aux sources d’eau vive. Quelle souffrance, mes enfants :
mes temples sont fermés pendant le jour, et mes prêtres
sont davantage des fonctionnaires dans le monde que des
pasteurs de mon Eglise ! Je veux que vous rassembliez
toutes ces âmes qui sont séparées du troupeau et que
vous les rameniez au troupeau, car il n’y a qu’un seul
troupeau avec un seul pasteur qui est le successeur de
Pierre.
Enseignez à toutes les églises et à toutes les religions
à s’unir à vous, mes enfants, car l’Eglise a été fondée
par Jésus-Christ, et c’est Pierre qui en est devenu le
représentant. Que tous s’unissent à la Chaire de Pierre.
Qu’ils viennent de n’importe où, du Nord, du Sud, de
l’Est, de l’Ouest, tous seront reçus dans l’Eglise. Mais
qu’ils ne restent pas dans leur erreur, ma fille.
Regarde comme Luther a trompé des foules et des foules
d’âmes, et regarde où il les a entraînées…
Amparo : Ah ! Ah ! mon Dieu ! Ah ! mon Dieu ! Mon Dieu,
mon Dieu ! Ah ! mon Dieu ! Ah ! combien ! Ah ! combien !
Toutes se sont laissées entraîner par lui ! Hélas !
Hélas !
Notre Seigneur : Ah ! pasteurs de mon Eglise, soyez
fermes et forts, car il y a beaucoup de travail dans l’Eglise
! Travaillez et ne restez pas dans la tiédeur, car celui
qui est tiède n’a pas de force, et il ne travaille pas
pour Dieu. Il travaille pour le monde, pour ses goûts et
ses plaisirs. Soyez fermes, pasteurs, nos Cœurs vous
aiment ! Reprenez le chemin de votre ministère, avec
fermeté et avec force ! Enseignez aux âmes la vérité,
mes enfants. Les hommes vivent dans le mensonge, ils
effacent la moitié de l’Evangile. Il faut enseigner aux
hommes la vérité de l’Evangile. Ne soyez pas lâches, mes
enfants. Abandonnez le Monde, abandonnez la chair, les
passions, et que chacun de vous vive dans la grâce ; et
vous ne vous convertissez pas, vous ne vous convertissez
pas comme Sodome et Gomorrhe, comme la Rome païenne. Ah
! mes enfants, c’est bien pour cela que mon Evangile dit
que beaucoup seront appelés et peu seront élus. Vous
adorez l’homme et vous outragez Dieu.
Soyez de bons chrétiens, mes enfants, formez une
communauté comme les bons chrétiens. Si vous pensiez un
petit peu, mes enfants, que votre temps sur terre est
passager, qu’il y a une éternité, et qui vaut plus que
le temps… Mes enfants, soyez fermes, et unissez-vous à
ces branches car c’est ici qu’est la racine, ici où J’ai
demandé que se forme une communauté et que l’on aime les
pauvres et les nécessiteux. Priez et faites de
l’apostolat, mais n’oubliez pas l’Oeuvre envers le
nécessiteux. La parole sans l’œuvre ne sert à rien
devant Dieu, mes enfants. Priez, faites pénitence, et
aimez-vous les uns les autres. Dans le monde il y a un
manque d’amour : c’est ce qui détruit l’humanité.
L’amour qu’ont les hommes est égoïste, il est
passionnel. L’amour de Dieu n’est pas passion, il est
dévouement envers les autres sans rien attendre en
retour, mes enfants. Soyez forts et venez en ce lieu,
vous y serez tous bénis et marqués du Sceau, car le
démon lui aussi est en train de marquer les fronts de
son sceau.
La Très Sainte Vierge : Attention, mes enfants, il y a
beaucoup de faux voyants, qui vous disent que vous êtes
déjà sauvés, que vous êtes choisis. Pour entrer au Ciel,
il faut partir de la terre avec un chèque de sacrifices
et de douleur, et la douleur s’achèvera à la porte du
ciel. Des tas et des tas de croix restent à la porte
pour entrer dans la Gloire de la Résurrection. Ayez une
charité ardente, mes enfants, aimez-vous les uns les
autres, et ne vous attachez pas aux choses, à l’argent,
aux héritages, mes enfants. Combien disent aimer Dieu,
et ils gardent leurs héritages dans leurs greniers pour
le lendemain. Vous ne pensez pas où est venu naître et
mourir le Christ. C’est ainsi qu’est le bon chrétien :
il vit comme vécut le Christ. Il ne peut pas s’appeler
chrétien, celui qui pense à lui-même et au lendemain, et
ne se souvient pas de celui qui souffre et de celui qui
est dans le besoin. Priez pour les pauvres pécheurs, mes
enfants, priez pour eux.
Et toi, ma fille, console-toi, pense qu’un jour pas très
éloigné tu viendras, et tu seras avec lui et avec les
autres bienheureux. Vous tous qui souffrez pour lui,
priez et implorez pour ces pauvres âmes qui n’ont
personne qui souffre et qui prie pour elles.
Baise le sol, ma fille, en réparation de tant et tant de
péchés que l’on commet dans le monde.
Levez tous les objets, ils seront tous bénis avec des
bénédictions spéciales.
Et Moi Je vous bénis, mes enfants, comme le Père vous
bénit, par l’intermédiaire du Fils et avec l’Esprit-Saint.
5 octobre 1996
Notre Seigneur : Ma fille, Je
sais que tu souffres toujours. Je vis dans ton cœur.
Pense, ma fille, que tu es ici non pas pour jouir, mais
pour souffrir et collaborer avec moi. Quand Je me suis
manifesté devant toi, ma fille, quelle réponse as-tu
donnée à mes paroles, quand tu disais : « Je ne peux le
supporter, qu’est-ce que c’est ? qu’est-ce que c’est ?
quelle est cette douleur si immense ? ». Ma réponse fut,
ma fille : « C’est la Passion du Christ ». Je t’ai
demandé : « L’acceptes-tu, ma fille ? », et tu m’as
répondu : « Je ne sais pas, Seigneur, avec ton aide, je
le supporterai. » Eh bien, ma fille, comme tu m’as
répondu, Je t’ai dit : « Avec ta douleur on peut sauver
un grand nombre d’âmes ». Et tu m’as dit encore : «
Seigneur, aide-moi ». Eh bien, pour t’aider, ma fille,
et pour que tu m’aides, Je dois te modeler et te donner
des épreuves, ma fille. Cette fois l’épreuve a été plus
forte. Cette fois ce fut un chemin de douleur et
d’amertume. Mais, ma fille, quand Je t’ai offert la
Croix, Je t’ai dit que la Croix était très douloureuse :
sur elle J’ai racheté le monde. Eh bien, c’est ainsi que
Je modèle les âmes : avec des épreuves. D’abord Je les
frappe doucement, pour les habituer aux coups durs.
Celle-ci est l’épreuve la plus grande que tu aies subie,
ma fille. Mais Satan n’a pas pu réaliser ses plans.
Satan, Je l’ai réduit en cendres, et à la fin, nous
avons triomphé. En effet, cette douleur et cette
angoisse, je sais que c’est très dur de te le dire, ma
fille, mais c’est la rédemption et le salut de ton fils.
Ta douleur est plus aiguë que celle d’autres mères, ma
fille, parce que J’ai perfectionné ton amour. Il n’est
pas défiguré, c’est pourquoi ta souffrance est plus
forte, et ton angoisse plus profonde. Mais moi aussi
J’ai ressenti la douleur de ma Mère.
La Très Sainte Vierge : Oui, ma fille, mon Cœur a été
transpercé de douleur, quand on a déposé mon Fils dans
mes bras, déchiré, ensanglanté. Mon Cœur a été
transpercé par une souffrance d’une telle intensité, ma
fille, qu’elle n’a pas duré seulement ce jour-là, mais
qu’elle m’est restée pour toute la vie. Voilà pourquoi
je suis la Vierge des Douleurs, ma fille.
Je ne comprends pas comment les mères peuvent tuer leurs
enfants dans leurs entrailles, comment les mères peuvent
repousser cet être qu’elles alimentent de leur propre
sang. Oui, ma fille, c’est une douleur immense
qu’éprouve ton cœur, mais sache, ma fille, que pour
obtenir du bon fruit, il faut fertiliser la terre avec
la douleur, avec les sacrifices, et l’arroser avec des
larmes. C’est ce qui m’arriva quand mourut mon Fils. De
mes yeux les larmes jaillissaient en abondance, et J’en
arrosai la terre, afin que les hommes sachent comprendre
la douleur de mon Cœur, et la raison pour laquelle mon
Fils est venu dans le monde : pour les racheter. Mais
que font les hommes ? Ils oublient la douleur, la Croix,
la Passion, la souffrance. Voici la plus grande douleur
: les hommes ne se comportent pas comme des êtres
humains, parfois ils se comportent comme des fauves, ma
fille, parce qu’un être humain ne devrait pas être
capable de répandre le sang d’un autre être humain.
Regarde, ma fille, regarde quelle douleur.
Luz Amparo : (elle pleure amèrement) Ah ! mon fils ! Ah
!quelle cruauté !
La Très Sainte Vierge : Je ne veux pas t’éviter cette
douleur que J’ai éprouvée moi aussi, ma fille, mais Je
veux sceller tes lèvres. Que ce soit la Divine Justice
de Dieu qui les juge.
(Luz Amparo continue à sangloter avec affliction).
La Très Sainte Vierge : Ma fille, scelle tes lèvres
jusqu’à la mort, Dieu les jugera…
(Luz Amparo pleure avec de profonds et douloureux
gémissements devant la scène de la mort de son fils).
Jesús Barderas : Maman, j’ai beaucoup souffert, mais ce
ne furent que quelques secondes. Regarde où je suis :
avec la Reine du Ciel, une Dame tendre, très tendre, qui
m’a pris sous sa protection et m’a secouru, bien que
j’aie participé aussi à la douleur et à l’amertume, mais
pardonne-leur, maman. C’est maintenant que j’ai compris
l’incompréhension des hommes… (Luz Amparo continue à
pousser des gémissements entrecoupés). Maintenant,
maman, j’ai vu que le fait de suivre Dieu a coûté la vie
à beaucoup. Une vengeance terrible, maman, par le seul
fait que j’étais ton fils. Mais regarde, quelle joie et
quel bonheur ! Je suis entre les mains de la Dame la
plus belle, la Reine du Ciel et de la terre, entouré de
sa tendresse. Regarde quel lieu, maman, regarde.
Ne souffrez pas à cause de moi, parce que cette Dame si
belle dont tu parlais si souvent m’a compris, et mon âme
a été dans ses mains, comme dans les mains de mon
Créateur. Ici je comprends tout, maman, je comprends les
mystères que je n’ai pas compris sur la terre. Et je
vous comprends vous tous aussi (de nouveau, sanglots de
Luz Amparo). Bien que tu pleures mon absence, un jour
nous serons tous réunis. Je suis très heureux. Je n’ai
plus à fuir la persécution, maman, ni l’incompréhension
des hommes. Ici on a su me comprendre, et les hommes ne
continueront plus à me tourmenter et à me mépriser. Même
si les hommes ne le croient pas, combien… (exclamations
d’admiration d’Amparo).
La Très Sainte Vierge : Regarde, ma fille, combien
d’âmes peuvent être sauvées par la prière, la pénitence
et le sacrifice.
Jesús Barderas : Priez pour elles, maman. Beaucoup de
pauvres petites âmes n’ont personne qui fasse la moindre
prière pour elles. Priez ! Regarde, maman, voici mes
véritables amis, mes véritables frères, et non tous ces
démons qui entourent le globe terrestre.
Luz Amparo : (qui pousse des cris d’admiration) Ah ! mon
fils ! Ah ! quelle beauté ! Ah ! la beauté de l’âme !
Jesús Barderas : Je suis passé par un lieu un peu
ténébreux, mais pourtant, malgré mes fautes et les
offenses que j’ai commises contre mon Créateur, le
Tout-Puissant est si miséricordieux qu’il m’a sauvé, en
considération du fait que tu sauves tant d’âmes…, ces
nombreuses âmes que tu reconnaîtras ici…
Oui, certaines ont la mission de consoler, la mission
d’anges consolateurs. Regarde cette sœur, comme elle est
belle, elle fut aussi mon ange consolateur dans ces
moments (exclamations d’Amparo), regarde tant et tant
d’anges qui se trouvent ici ! Regarde, dans tout ce
lieu, à côté de cette grande Dame. Sacrifiez-vous, et
mettez en pratique les Commandements, pratiquez les
Sacrements, et un jour nous nous réunirons tous. C’est
ici que se trouve le vrai bonheur, et non sur la terre
où tout a été angoisse, persécution, tristesse, mépris ;
mais cette tendre Dame, avec ces mains pures et belles,
regarde, comme elle oint ma tête (exclamations d’Amparo).
On m’emporte déjà dans ce lieu si beau…
Luz Amparo : Mon fils !
Jesús Barderas : J’intercéderai pour vous tous (on
entend les gémissements de Luz Amparo). Soyez forts et
aimez beaucoup le Créateur.
La Très Sainte Vierge : Croyez, mes enfants, croyez en
la Divine Majesté de Dieu.
Jesús Barderas : Et vous tous, mes frères, ne soyez pas
tristes, soyez joyeux, bien que l’absence soit toujours
triste ; mais de quelle grande douleur j’ai été libéré !
Je suis ici, maman (Luz Amparo continue à pleurer).
Priez pour toutes ces âmes à qui ne parvient même pas
une petite prière, afin qu’elles arrivent elles aussi
dans ce lieu. Merci à vous tous qui priez pour moi,
j’intercéderai aussi pour ceux qui en ont besoin. Adieu,
maman ! Adieu, mes frères !
Amparo : Ah ! comme c’est beau, mon Dieu !Ah ! quelle
grandeur ! Ah, mon Dieu, quand vas-tu m’emporter moi
aussi, mon Dieu ! Quand ! Ah ! Il me reste beaucoup de
temps ici, Seigneur ? Ah ! quelle joie, Seigneur ! Ah !
Mais je ferai ta Volonté, garde-moi ici le temps que tu
voudras, si je peux ainsi sauver des âmes. Je suis si
misérable et si peu de chose. Seigneur, que ta Volonté
soit faite !
La Très Sainte Vierge : Ma fille, quelle grande
corruption il y a dans le monde !Les hommes ne croient
pas en Dieu, et ceux qui disent croire sont en train de
se refroidir. Si les hommes ne tournent pas leur regard
vers Dieu leur Créateur !… Ils ne veulent pas entendre
parler de châtiments, ils ne veulent pas entendre parler
de catastrophes, mais pourtant ils ne donnent pas
d’importance au péché, et le péché se répand et gonfle
comme le levain (Exclamation d’effroi d’Amparo). Tous
ceux qui viendront dans ce lieu recevront des grâces
très spéciales pour leur salut.
Notre Seigneur : Oui, mes enfants, vous êtes dépourvu de
doctrine, d’une doctrine véritable. Pasteurs de mon
Eglise, Je vous demande, et toi, ma fille, crie-le, même
s’ils font la sourde oreille, Je vous demande de prêcher
la doctrine avec la vérité de l’Evangile, car les âmes
en ont un grand besoin, elles ont soif de ce qu’on leur
parle des vérités du Christ. Car Dieu est maintenant
très miséricordieux à l’égard de l’humanité, mais d’un
moment à l’autre peut se déchaîner une grande
catastrophe, où les bons, qui s’appellent bons, mourront
avec les mauvais, parce que les bons ne sont pas si
bons, et les mauvais ne veulent pas être bons.
Formez des communautés, où Dieu règne, malgré vos
défauts, mes enfants, et malgré vos faiblesses.
Aimez-vous les uns les autres, et vivez comme de bons
chrétiens. Aimez-vous les uns les autres, et vivez comme
de bons chrétiens. Aimez l’Eglise, aimez le Vicaire du
Christ, et abreuvez-vous aux sources qu’il y a dans l’Eglise,
et laissez-vous oindre par l’Esprit-Saint. Beaucoup
n’ont même pas eu cette grâce de recevoir l’onction du
baptême.
Sots que vous êtes, que deviendrez-vous le jour où vous
arriverez devant la Divine Majesté de Dieu ! Ni les
pleurs ni les lamentations ne vous serviront ! Priez,
mes enfants, maintenant ! Abandonnez la chair et vivez
l’Evangile, et ne soyez pas égoïstes ni avares, mes
enfants. Beaucoup d’entre vous ne vivent que pour
eux-mêmes, vous ne vivez pas pour les autres.
Prêtres des villes et villages, prêchez l’Evangile, et
vivez comme des prêtres, à votre ministère, en
conquérant les âmes pour le Royaume du Christ. Les temps
approchent, et vous, vous n’y faites pas attention, mes
enfants. Il va vous arriver ce qui est arrivé au temps
du déluge ; les hommes de ce temps-là ne faisaient pas
cas des avertissements , et la Justice que Dieu appliqua
sur eux les prit par surprise.
Le commandement de l’amour est très important, mes
enfants. Ne pensez pas seulement à vous et aux vôtres.
Pensez à ceux qui souffrent, à ceux qui ont faim, aux
persécutés, aux malades. Pratiquez les œuvres de
miséricorde. Et vous tous qui venez en ce lieu, vous
recevrez des bénédictions très spéciales, mes enfants,
pour le salut de votre âme.
Et toi, ma fille, si tu as envie de gémir, gémis, ne
sois pas oppressée ; et que les hommes ne s’effraient
pas à cause de tes pleurs, parce que Moi aussi, J’ai
pleuré, et ma Mère a pleuré.
Rendez-vous compte de la cruauté de ces mères qui
empêchent la vie de l’être humain pour rechercher le
plaisir, elles ne recherchent pas la procréation pour
Dieu. Et de ces autres mères qui tuent leurs enfants
dans leurs entrailles, si l’on peut dire que ce sont des
mères seulement parce qu’elles sont nées pour la
maternité. Mais qu’elles sont cruelles, et quelle
perversité il y a dans le monde !…
La Très Sainte Vierge : Baise le sol, ma fille, à cause
de tant et tant de péchés que l’on commet dans
l’humanité.
Levez tous les objets, ils seront tous bénis avec des
bénédictions spéciales pour votre pauvre âme et pour les
âmes des pauvres pécheurs.
Je vous bénis, mes enfants, comme le Père vous bénit,
par l’intermédiaire du Fils et avec l’Esprit Saint.
2
novembre 1996
La Très Sainte Vierge : Mes
enfants, Je viens aujourd’hui comme Mère de tous les
pécheurs, comme Reine de tous les affligés. Je porte
aujourd’hui un manteau d’or, et de ce manteau sortiront
des rayons de lumière qui vont recouvrir la terre. Je
suis la Mère de tous ceux qui souffrent, et mon Cœur les
aime. Regarde, ma fille, comme Je vais aujourd’hui dans
ce lieu : avec mon manteau, elles vont s’envoler vers la
patrie céleste.
Amparo : Oh ! Oh ! Combien d’âmes quittent aujourd’hui
ce lieu pour la béatitude ! Oh ! Elles entrent au ciel
en foule ! Oh ! combien sortent de ce lieu !
La Très Sainte Vierge : Aujourd’hui il est accordé aux
âmes le privilège d’arriver ici devant les bienheureux.
Mais J’ai dû souvent les consoler, parce qu’elles
étaient affligées, au cours de la purification de leurs
fautes. Aujourd’hui elles sont dans la joie auprès de la
Divine Majesté. Je suis la Mère de ceux qui souffrent,
la Mère de tous les pécheurs. Venez à Moi, Je vous
conduirai à mon Fils, et J’intercéderai auprès de Lui
pour qu’Il pardonne vos fautes. Je suis la Mère du Divin
Rédempteur.
Le gouvernail de Pierre a été laissé entre mes mains,
car Je suis la Mère de l’Eglise, et Je veux réunir tout
le troupeau pour qu’il aime l’Eglise, et pour que se
convertissent tant et tant de pécheurs qui offensent la
Divine Majesté de Dieu. Je répandrai aujourd’hui des
grâces spéciales pour ces pauvres pécheurs.
Notre Seigneur : Oui, ma fille, que les guides du peuple
se consacrent à bien prêcher ma Parole. Pasteurs de mon
Eglise, que votre cœur soit au ciel, qu’il ne soit pas
dans le monde, parce que, pour beaucoup d’entre vous,
mes enfants, tandis que vous vous consacrez au monde,
Moi Je suis méconnu, outragé et méprisé. En tant que
pasteur, le prêtre a la mission de protéger son
troupeau, d’examiner où est la lumière, de ne pas la
cacher, mais de réfléchir sur tout, de retenir ce qui
est bon, et de donner le témoignage de la vérité. Or
beaucoup d’entre vous cachent la vérité et ont le
mensonge sur leurs lèvres pour faire du tort là où Moi
Je répands tant de grâces. Malheur à vous, qui censurez
les paroles de l’Evangile et qui lui ajoutez ce que vous
voulez ! Comme beaucoup d’entre vous peuvent déformer l’Evangile
! Lors de ma résurrection, Je suis descendu aux enfers.
Comment pouvez-vous cacher aux hommes que l’enfer existe
? Vous avez lu dans l’Evangile les nombreuses
répétitions des mots « enfer » et « châtiment ». Dieu
châtie les mauvais et Il récompense les bons. Sinon, Il
ne serait pas un Dieu juste. Comme vous déformez la
Parole de Dieu ! Comment pouvez-vous dire qu’il ne faut
pas faire peur aux âmes, alors que cela est écrit ! Qui
sera sauvé ? Celui qui observera les commandements. Et
vous, guides de mon Eglise, beaucoup d’entre vous, vous
ne voulez pas comprendre que l’enfer existe. Ah !
prêchez l’Evangile tel qu’il est écrit ! Ne le prenez
pas toujours comme des exemples…
Amparo : Ah ! quelle déformation !
Notre Seigneur : … ou comme des paraboles qui n’ont pas
de fondement dans la réalité. Tout ce qui est écrit est
écrit avec le sang du Rédempteur. Ceux qui ont vu ont
témoigné. Alors, mes enfants, à quoi sert le Credo ? Je
crois en Dieu le Père Tout-Puissant, Créateur du ciel et
de la terre. Je crois en Jésus-Christ, son Fils Unique,
Notre Seigneur, qui a été conçu par l’opération et la
grâce de l’Esprit Saint, est né de la Sainte Vierge
Marie, a souffert sous le pouvoir de Ponce Pilate, a été
crucifié, est mort, a été enseveli, est descendu aux
enfers, et au troisième jour est ressuscité des morts,
est monté aux cieux et est assis à la droite du Père,
d’où il viendra pour juger les vivants et les morts. Je
crois en l’Esprit Saint, à la Sainte Eglise catholique,
à la communion des saints, au pardon des péchés et à la
vie du monde futur. C’est ainsi.
Comme vous effacez ces mots : « Je suis assis à la
droite du Père, et Je suis descendu aux enfers » et «
Fils de la Vierge Marie ». Et ne mettez pas ces paroles
en doute : celui qui le fait peut être déclaré anathème.
La Très Sainte Vierge : Mes enfants, consacrez-vous aux
âmes, car les hommes ont soif du Nom de Dieu.
Consacrez-vous à votre ministère et rassemblez le
troupeau qui est éparpillé dans tous les coins de la
terre. Et ne faites pas douter les âmes de l’Evangile.
Aimez l’Eglise, obéissez à l’Evêque, aimez le
Saint-Père. L’obéissance est très importante, mes
enfants. Ne faites pas ce que vous avez envie de faire.
Prêchez la Parole de Dieu et portez la consolation aux
affligés.
Regarde, ma fille, les sources d’eau vive auxquelles les
hommes cessent de s’abreuver parce qu’ils sont dépourvus
de la Parole de Dieu. Approchez-vous de ces canaux, mes
enfants, et buvez de cette eau. Dans l’Eglise il y a de
l’eau vive qui donne la vie, non pas la vie temporelle,
mais la vie éternelle. Le Christ vous apprend à aimer,
le Christ ne repousse pas les hommes. Votre orgueil,
pour beaucoup d’entre vous, ne vous permet pas de
comprendre que le Dieu Tout-Puissant peut se manifester
à ce qu’il y a de plus inculte, de plus misérable, de
plus humble, pour vous confondre, vous qui vous croyez
plus grands et plus puissants. Soyez humbles, et ne
cachez pas la lumière : choisissez ce qui est bon et
laissez ce qui est mauvais. Mais, mes enfants, êtes-vous
donc aveugles ? Je vous ai donné des yeux pour voir, et
des oreilles pour entendre, mais vous, vous vous fiez
davantage à ce que vous écoutez qu’à ce que vous voyez,
mes enfants. Soyez de bons pasteurs de l’Eglise, et ne
critiquez pas les bons pasteurs qui mettent en pratique
l’Evangile tel qu’il est écrit. Aidez-vous les uns les
autres, tournez votre regard vers les hommes, et
apprenez-leur ce qui est péché. En effet, vous ne donnez
pas d’importance au péché. Pour vous aujourd’hui, rien
n’est péché, mes enfants. C’est ainsi qu’est le monde,
telle est la situation parmi la jeunesse. Tout est bon
dans les couples. Il n’y a pas de péché. C’est pourquoi
on utilise si peu les confessionnaux, mes enfants. Votre
travail consiste à guider le troupeau, à le diriger, et
à lui apprendre les vérités qui sont écrites. Combien
d’entre vous arriverez devant mes yeux et entendrez ces
mots : « Allez-vous en, maudits, parce que vous n’avez
pas rempli la mission que Je vous avais confiée ! ».
Revêtez-vous du vêtement de la pureté, de l’humilité et
de la charité. Et vous verrez, mes enfants, comme vous
atteindrez la sagesse et comme vous saurez discerner le
bien du mal.
Mes enfants, venez en ce lieu. Confessez vos fautes et
demandez pardon à Dieu ; Il vous ouvrira son Cœur, Il
vous embrassera éternellement et Il oubliera vos misères
et vos péchés. Mais à condition que vous vous humiliiez
et que vous mettiez en pratique les Lois de Dieu.
Aimez-vous les uns les autres, et partagez. Formez des
communautés, mes enfants, et vivez en communauté, où
règne le Créateur de l’univers. Mes enfants, vivez dans
la prière et le sacrifice. La joie aussi est un don de
l’Esprit Saint. Celui qui est dans la grâce de Dieu est
joyeux, mes enfants. Soyez joyeux, parce que vous avez
l’Esprit de Dieu avec vous.
Baise le sol, ma fille, en réparation de tant et tant de
péchés que l’on commet dans le monde.
Levez tous les objets :ils seront tous bénis avec des
bénédictions spéciales pour les pauvres moribonds, avec
des grâces pour qu’ils reçoivent la lumière à l’heure de
leur mort et meurent dans la grâce de Dieu. Tous les
objets ont été bénis, mes enfants.
Je vous bénis, mes enfants, comme le Père vous bénit par
l’intermédiaire du Fils et avec l’Esprit Saint.
7 décembre 1996
La Très Sainte Vierge : Mes
enfants, aujourd’hui mon manteau est plus défraîchi,
parce que vos prières sont très pauvres, mes enfants, et
que votre dévouement n’est pas constant ; c’est pourquoi
Je ne porte pas aujourd’hui le manteau d’or, parce que
vos prières, Je le répète, mes enfants, doivent être
plus ferventes. Priez, mes enfants, mais que votre
prière sorte du plus profond de votre cœur.
Notre Seigneur : Je veux, mes enfants, que vous fassiez
bien votre travail. Mes enfants, beaucoup d’entre vous
enterrent leurs talents et ne les font pas fructifier.
Offrez votre travail à Dieu, votre Créateur, pour la
rédemption des âmes. Mais votre travail, mes enfants,
doit être un travail plein de joie. Je donne des talents
aux hommes, et les uns les cachent, les autres les
multiplient.
Ah ! serviteur qui caches tes talents ! Serviteur
paresseux, serviteur fainéant : tu vis pour toi, tu
manges, tu bois, sans travailler, sans observer les lois
de Dieu ! Tu ne fais pas ton travail, serviteur
paresseux, parce que tu caches tes talents, et tu
n’observes pas les commandements de Dieu. Tu travailles
à contrecœur et sans joie. Je ne peux que te dire :
Va-t-en, serviteur inutile, tu ne me sers de rien.
Quant à toi, serviteur dévoué, toi qui fais fructifier
tes talents, tu travailles avec joie, en te consacrant
aux autres ! Tu es un serviteur utile, sans paresse, tu
es dévoué, et tu te consacres au service de Dieu et des
nécessiteux. Je te le dis : tu es un serviteur utile,
parce que tu as fais fructifier tes talents ; tu
contempleras mon visage, et Je viendrai à ta rencontre,
parce que tu as été très utile, tu as toujours été au
service de Dieu et des hommes, et tu ne t’es pas
préoccupé de toi, mais des autres, tu n’as pas chargé
tes frères de fardeaux, mais les fardeaux, tu les as
portés sur ton dos.
Mes enfants, comme ils sont nombreux parmi vous ceux qui
fuient le travail, alors que le travail sanctifie
l’homme et le fortifie ! Et Moi , qui ai-Je choisi ? Des
hommes rudes, aux mains rendues calleuses par leur
travail et leur sueur. Combien parmi vous ne vous
préoccupez que de carrières et d’études, mes enfants.
Pourquoi voulez-vous l’intelligence, si ces carrières et
ces études empêchent beaucoup d’entre vous d’arriver
jusqu’à l’Eternité ? Oui, ma fille, il y a beaucoup de
serviteurs paresseux, mais malheur à ces serviteurs
paresseux qui ne pourront pas parvenir à voir mon visage
!
La Très Sainte Vierge : Oui, ma fille, dis aux hommes
que Dieu a placé le monde dans mes mains, ce n’est pas
que Je veuille prendre la place de Dieu. Dieu est le
Créateur, l’Infini, mais dès le commencement Dieu m’a
choisie pour déposer son Fils dans mes entrailles. Le
Verbe s’est incarné par l’œuvre et la grâce de l’Esprit
Saint, ma fille, et Il s’est fait homme, et Il s’est
égalé à l’homme en tout excepté le péché. Dieu a voulu
me choisir comme Mère de Dieu. Depuis que le monde a
commencé d’exister, Dieu m’avait déjà choisie. Il m’a
élevée aux Cieux et Il m’a préparée, depuis ma prime
enfance, pour être Mère de Dieu.
Je n’ai jamais voulu briller plus que mon Fils. Je me
suis cachée, parce que Moi J’étais la créature et Lui le
Créateur. Mais Il m’a comblé de dons. Je suis Mère de l’Eglise,
mais Je ne peux, ni ne veux, enlever son poste au
Représentant du Christ dans l’Eglise. Le fait d’être
Mère de l’Eglise, le fait que Dieu ait mis le monde dans
mes mains, n’enlève à personne la place qui lui
correspond, et le poste que Dieu a choisi pour lui. Il a
fait de moi la Mère de Dieu, la Porte du Ciel, la
Consolatrice des affligés, et Il m’a accordé tant et
tant de dons et de grâces, comme celui d’être Vierge,
Pure et Immaculée avant et après l’enfantement. Comment
les hommes veulent-ils me laisser de côté en un lieu où
n’apparaisse pas mon nom, alors que Je suis la mère de
Dieu ? Là où est le Cœur du Fils, là se trouve le Cœur
de la Mère.
Regarde, ma fille, ce que J’ai dans mes mains : ton fils
; regarde : un lis, blanc et parfumé. C’est Celui qui
aime les lis, le Créateur, qui l’a mis dans mes mains.
Je suis la Mère des Martyrs, et au ciel, ma fille, on a
célébré la fête, bien qu’elle ne puisse pas être
célébrée sur la terre. Regarde quel lis si parfumé est
parvenu dans mes mains virginales (expressions
d’admiration d’Amparo). Il ne peut être dans un meilleur
endroit, ma fille ! Je sais que ton cœur souffre encore,
comme le mien a souffert tout au long de ma vie. Oui, ma
fille, ne détourne pas ton regard de la Passion de mon
Fils. Moi Je n’ai pas détourné un instant mon regard du
Sépulcre de mon Fils, et J’ai parcouru tous les chemins
de sa Passion. Toute ma vie J’ai parcouru, avec Jean et
avec Madeleine, les Lieux Saints par où mon Fils était
passé, ma fille. Je n’ai pas pu L’oublier un seul
instant. Pendant toute ma vie je me suis remémoré sa
Passion, sa Mort, son Sacrifice pour l’humanité.
Notre Seigneur : Ne sois pas affligée, ma fille, les
hommes ont beau s’étonner que la foi ne te fasse pas
oublier, pense que la foi, parfois, réveille le souvenir
au lieu de procurer l’oubli, ma fille. Et Je t’ai donné
une très grande capacité de souffrir, comme Je t’ai
donné une très grande capacité d’aimer, ma fille. Mais
comment ne vas-tu pas souffrir et pleurer, puisqu’il
s’agit de ton fils, qui est sorti de tes entrailles ? La
foi ne t’enlève pas la douleur, ni le souvenir, Je te le
répète, ma fille, elle t’aide à supporter la douleur et
le souvenir.
Amparo (elle soupire et dit en gémissant) : Ah !mon
fils, ah ! combien je donnerais pour aller là-bas ! Ah !
combien je donnerais ! Seigneur ! Ah !Ah ! Comme on y
est bien, Seigneur ! Jusqu’à quand vas-tu vouloir que je
reste ici ! Ah ! Seigneur ! Jusqu’à quand ! Je ne veux
pas être orgueilleuse, je veux accepter ta volonté. Mais
je ne peux pas !Ah ! Seigneur ! Aide-moi ! (elle
pleure).
La Très Sainte Vierge : Réfugie-toi en nos Cœurs, ma
fille. Nos Cœurs te réconforteront. Je suis la Mère de
ceux qui souffrent. Je sais comment est ton cœur, ma
fille. Il n’y a pas de douleur qui ressemble à cette
douleur, Je te l’ai répété ma fille ; mais tu sais, ma
fille, que ce sont mes mains virginales qui ont pris ton
fils ! Il fut si courageux, ma fille, un héros, car il a
donné sa vie pour cette grande Œuvre, ma fille.
Notre Seigneur (avec une voix empreinte de sévérité) :
Crime parfait, on ne peut plus parfait sur la terre,
mais malheur à vous quand vous vous présenterez devant
la Divine Majesté de Dieu ! Quel terrible jugement vous
attend ! Convertissez-vous et repentez-vous, mauvais,
ingrats ! Vous n’entrez pas dans le Ciel et vous n’y
laissez pas entrer les âmes ! Laissez les chrétiens
vivre comme des chrétiens, et n’entravez pas mes lois !
Je suis le Créateur, et vous serez tous jugés. Malheur à
vous ! Aussi parfaits que soient les crimes que vous
commettez sur la terre, quand vous arriverez devant
Dieu, votre Créateur, toute votre perfection sera
détruite, et beaucoup d’entre vous, vous le paierez
aussi sur cette terre, mes enfants.
Jesús Barderas : Pardonne-leur, maman, pardonne-leur, et
ne leur en tiens pas rancune. Prie beaucoup pour eux,
afin qu’ils se convertissent, maman. Rien ne sera caché
devant les yeux de Dieu ; c’est pourquoi je te demande
de prier pour qu’ils se convertissent. Je ne puis être
dans un meilleur endroit. Approche-toi de la Mère du
Rédempteur, pour que ta douleur se calme. Ne souffre pas
à cause de moi. Je suis dans la joie et j’ai cessé de
souffrir.
Amparo : Ah ! mon fils ! Ah ! Quand j’arriverai là,
Seigneur, quelle joie ! Ah ! Je veux être fidèle,
Seigneur, et fais ce que tu voudras de moi ; mais
donne-moi des forces pour pouvoir tout supporter.
La Très Sainte Vierge : Tu vois, ma fille, comme des
âmes se convertissent aussi ? N’as-tu pas vu cette
pauvre âme, comme elle est repentante et comme elle
éprouve la contrition de ses offenses, de ses calomnies
et de sa persécution ? Ne me demande pas sa guérison, ma
fille, parce que c’est maintenant le moment, le moment
de l’emporter dans l’Eternité. Sa douleur est profonde,
et son repentir est vrai.
Amparo : Ah ! quelle joie !
La Très Sainte Vierge : Tu vois, ma fille, comme Je suis
attentive à tous les détails des âmes ? Il m’a beaucoup
aimé, bien que cet amour ait été parfois un peu
désordonné. Mais J’irai à la rencontre de tous ceux qui
aiment mon Cœur. Et J’irai aussi à sa rencontre : mais
ne me demande pas la guérison de son corps, parce que la
guérison de son âme m’a rempli davantage de joie.
Continue, ma fille, à prier et à implorer pour lui,
parce que c’est le moment de le prendre, non de le
laisser. Continue à aimer le prochain, ma fille, de tout
ton cœur, et n’éprouve jamais de rancœur envers
personne. Tes sacrifices et tes douleurs servent à la
conversion des âmes. N’éprouves-tu pas une grande joie
pour la conversion de cette pauvre âme ? Très
intelligent, mais son intelligence parfois lui a servi à
s’égarer sur les chemins qu’il s’était tracés au cours
de sa vie.
Baise le sol, ma fille, en réparation pour tous les
pécheurs du monde.
Venez en ce lieu, vous y recevrez des grâces pour l’âme
et le corps.
Mes enfants, priez pour que le démon ne détruise pas les
plans de Dieu. Eh bien, Je veux, mes enfants, vous
donner une grande surprise. C’est pourquoi Je vous
demande de prier. Je vous demande, mes enfants, prière,
sacrifice et pénitence.
Levez tous les objets : ils seront tous bénis avec des
bénédictions spéciales.
Je vous bénis, mes enfants, comme le Père vous bénit par
l’intermédiaire du Fils et avec l’Esprit Saint.